Cancer inflammatoire du sein
Le cancer inflammatoire du sein apparaît quand les cellules cancéreuses bloquent les
Le cancer inflammatoire du sein affecte plus souvent les jeunes femmes et les femmes d’origine africaine.
Le cancer inflammatoire du sein est rare et agressif, ce qui signifie qu’il se développe et se propage rapidement. Dans la plupart des cas, le cancer inflammatoire du sein s’est déjà propagé aux ganglions lymphatiques ou à d’autres organes quand on le diagnostique.
Symptômes @(Model.HeadingTag)>
Le cancer inflammatoire du sein commence à causer des symptômes peu après être apparu. De nombreux symptômes se manifestent en même temps.
Le symptôme le plus fréquent du cancer inflammatoire du sein est un changement de la couleur de la peau sur au moins le tiers du sein. La peau devient très rouge ou violacée.
Voici d’autres symptômes du cancer inflammatoire du sein :
- sein enflé;
- peau capitonnée qui ressemble à l’écorce de l’orange (peau d'orange);
- épaississement de la peau du sein ou du tissu mammaire;
- sein qui est chaud au toucher;
- augmentation de taille du sein;
- changements mamelonnaires, comme un mamelon qui commence soudainement à pointer vers l’intérieur (mamelon inversé);
- sensibilité ou douleur mammaire;
- démangeaisons ou sensation de brûlure;
- masse à l’aisselle (creux axillaire) ou près de la clavicule.
Les symptômes du cancer inflammatoire du sein ressemblent beaucoup aux symptômes d’une infection du tissu mammaire appelée mastite, qui est plus fréquente chez les femmes qui allaitent. Les médecins peuvent prescrire des antibiotiques pour traiter la mastite, mais attendre que les antibiotiques fassent effet peut retarder le diagnostic de cancer inflammatoire du sein. Il est donc souvent diagnostiqué à un stade avancé. On considère que le cancer inflammatoire du sein est un cancer du sein de stade 3B, ou localement avancé, ce qui signifie qu’il a commencé à envahir les tissus voisins.
Diagnostic @(Model.HeadingTag)>
Le cancer inflammatoire du sein peut être difficile à diagnostiquer puisque ce type de cancer ne forme habituellement pas de masse au sein qui peut être palpée par le médecin ou révélée à la mammographie. Le diagnostic de cancer inflammatoire du sein repose beaucoup sur la présence de signes et de symptômes et la rapidité à laquelle ils se manifestent.
On a habituellement recours aux tests qui suivent pour diagnostiquer le cancer du sein, dont le cancer inflammatoire du sein. Bien des tests permettant de poser le diagnostic de cancer sont également employés pour en déterminer le stade, c'est-à-dire jusqu'où la maladie s'est propagée. Votre médecin pourrait aussi vous faire passer d'autres examens afin de vérifier votre état général de santé et d’aider à planifier votre traitement :
- examen physique;
- examen clinique des seins;
- mammographie diagnostique;
- biopsie;
- analyse du statut des récepteurs hormonaux;
- analyse du statut HER2.
Apprenez-en davantage sur le diagnostic du cancer du sein.
Traitements @(Model.HeadingTag)>
Si vous êtes atteinte d’un cancer inflammatoire du sein, votre équipe de soins élaborera un plan de traitement juste pour vous. Il se basera sur votre santé et des renseignements spécifiques sur le cancer.
Chimiothérapie @(Model.HeadingTag)>
La chimiothérapie est le premier traitement administré pour un cancer inflammatoire du sein. On y a recours pour détruire les cellules cancéreuses présentes dans le sein et partout ailleurs dans le corps s’il y en a. On l’administre avant la chirurgie, ce qu’on appelle traitement néoadjuvant. On l’administre également pendant un certain temps à la suite de la chirurgie (traitement adjuvant).
La chimiothérapie pour un cancer inflammatoire du sein comprend habituellement une association de médicaments puisque la recherche démontre que c’est plus efficace que l’administration d’un seul médicament à la fois. Les types de chimiothérapie employés comportent une anthracycline et un taxane. Ces médicaments sont administrés l’un après l’autre parce que si on les administre en même temps, le risque de troubles cardiaques augmente.
On peut avoir recours aux associations chimiothérapeutiques suivantes :
- CEF – cyclophosphamide (Cytoxan, Procytox), épirubicine (Pharmorubicin) et 5-fluorouracil (Adrucil, 5-FU);
- AC et Taxol – doxorubicine (Adriamycin) et cyclophosphamide, suivies de paclitaxel (Taxol);
- Taxol et FAC – paclitaxel suivi de cyclophosphamide, de doxorubicine et de 5-fluorouracil.
Après plusieurs cycles de chimiothérapie, vous passerez une mammographie afin qu’on connaisse le degré d’efficacité du traitement. Si la première association d’agents chimiothérapeutiques n’a pas été efficace, on pourrait vous en administrer d’autres.
Apprenez-en davantage sur la chimiothérapie du cancer du sein.
Traitement ciblé @(Model.HeadingTag)>
Jusqu’à 60 % des cancers inflammatoires du sein sont HER2 positifs. On peut avoir recours aux médicaments ciblés qui suivent pour traiter le cancer inflammatoire du sein HER2 positif.
On administre le trastuzumab (Herceptin) en association avec la chimiothérapie.
On peut administrer le pertuzumab (Perjeta) avec la chimiothérapie avant de procéder à une chirurgie pour retirer le cancer.
Phesgo réunit le pertuzumab et le trastuzumab en une seule dose. On l'administre par une aiguille insérée juste sous la peau (injection sous-cutanée) plutôt que dans une veine (injection intraveineuse). On peut ainsi effectuer le traitement plus rapidement et facilement que si on administrait les 2 médicaments séparément. Phesgo peut être associé à la chimiothérapie pour le cancer inflammatoire du sein.
Apprenez-en davantage sur l’analyse du statut HER2 et le traitement ciblé du cancer du sein.
Chirurgie @(Model.HeadingTag)>
On propose une chirurgie si la chimiothérapie réduit la taille de la tumeur. On a recours aux types suivants de chirurgie pour le cancer inflammatoire du sein.
La mastectomie radicale modifiée permet de traiter un cancer inflammatoire du sein qui ne s’est pas propagé à d’autres parties du corps. Les médecins doivent enlever tout le sein puisque le risque de réapparition (récidive) du cancer est élevé. C’est pourquoi on ne propose pas de chirurgie mammaire conservatrice en présence d’un cancer inflammatoire du sein.
L’évidement ganglionnaire axillaire permet d’enlever les ganglions lymphatiques de l’aisselle. On fait cette chirurgie parce que le cancer inflammatoire du sein s’est souvent déjà propagé à ces ganglions quand on le diagnostique.
Apprenez-en davantage sur la chirurgie du cancer du sein.
Radiothérapie @(Model.HeadingTag)>
On administre habituellement une radiothérapie après une chirurgie du cancer inflammatoire du sein. Elle permet de réduire le risque de réapparition du cancer dans la région où le sein a été enlevé. On dirige la radiothérapie vers les muscles et les ganglions lymphatiques du thorax, de l’épaule et de l’aisselle.
Apprenez-en davantage sur la radiothérapie du cancer du sein.
Hormonothérapie @(Model.HeadingTag)>
On peut offrir une hormonothérapie aux femmes atteintes d’un cancer inflammatoire du sein qui présente certains
Le tamoxifène (Nolvadex, Tamofen) est offert aux femmes qui ne sont pas encore ménopausées (préménopausées).
L’anastrozole (Arimidex) et le létrozole (Femara) sont des
Apprenez-en davantage sur l’hormonothérapie du cancer du sein.
Pronostic et survie @(Model.HeadingTag)>
Si vous êtes atteinte d’un cancer inflammatoire du sein, vous vous posez peut-être des questions sur votre pronostic. Un pronostic est l’acte par lequel le médecin évalue le mieux comment le cancer affectera une personne et comment il réagira au traitement. Le pronostic et la survie dépendent de nombreux facteurs. Seul un médecin qui connaît bien vos antécédents de santé, le type de cancer dont vous êtes atteinte, le stade et les caractéristiques de la maladie, les traitements choisis et la réaction au traitement peut examiner toutes ces données de concert avec les statistiques de survie pour en arriver à un pronostic.