Pronostic et survie pour le cancer du sein
Si vous avez un cancer du sein, vous vous posez peut-être des questions sur votre
Le médecin prend en considération certains aspects du cancer ou une caractéristique de la personne. Ce sont les facteurs pronostiques. Le médecin tient également compte des facteurs prédictifs, qui influencent la façon dont le cancer répond à un certain traitement.
On aborde souvent les facteurs pronostiques et les facteurs prédictifs ensemble. Ils jouent tous les deux un rôle dans l'établissement de votre pronostic et le choix de votre plan de traitement. Seul un médecin qui connaît bien vos antécédents médicaux, le type de cancer que vous avez, le stade et d’autres caractéristiques de la maladie, les traitements choisis et la réponse au traitement peut examiner toutes ces données en même temps que les statistiques de survie pour en arriver à un pronostic et une évaluation des chances de survie.
Les médecins ont recours à différents facteurs pronostiques et prédictifs pour les cancers du sein récemment diagnostiqués et les récidives de cancer du sein. Les éléments suivants sont des facteurs pronostiques ou prédictifs utilisés dans un cas comme dans l'autre.
Cancer du sein récemment diagnostiqué @(Model.HeadingTag)>
Les éléments suivants sont les facteurs pronostiques ou prédictifs du cancer du sein détecté et diagnostiqué la première fois.
Stade @(Model.HeadingTag)>
Le stade est le facteur pronostique principal du cancer du sein. Le risque qu’un cancer du sein de stade précoce réapparaisse (récidive) est moins élevé, alors son pronostic est plus favorable. Un cancer du sein diagnostiqué à un stade plus avancé engendre un risque plus élevé de récidive, alors son pronostic est moins favorable.
Les médecins prennent en considération la propagation du cancer aux ganglions lymphatiques et la taille de la tumeur quand ils établissent un pronostic.
Propagation du cancer aux ganglions lymphatiques @(Model.HeadingTag)>
La propagation du cancer aux ganglions lymphatiques est le facteur pronostique le plus important du cancer du sein. Un cancer du sein qui s'est propagé aux ganglions lymphatiques engendre un risque de récidive plus élevé et un pronostic moins favorable qu’un cancer du sein qui ne s'est pas propagé aux ganglions lymphatiques.
Le nombre de ganglions lymphatiques qui sont atteints par le cancer, qu’on appelle ganglions positifs, est également important. Plus le nombre de ganglions positifs est élevé, plus le risque de réapparition du cancer du sein l’est aussi. Un cancer du sein qui s’est propagé à au moins 4 ganglions lymphatiques engendre le plus grand risque de récidive.
Taille de la tumeur @(Model.HeadingTag)>
La taille de la tumeur est le 2e plus important facteur pronostique du cancer du sein. La taille de la tumeur affecte le pronostic, peu importe le nombre de ganglions lymphatiques atteints par le cancer.
Une tumeur au sein qui mesure 5 cm ou plus est plus susceptible de réapparaître après le traitement qu’une plus petite tumeur. Une tumeur au sein qui mesure moins de 1 cm et qui ne s’est pas propagée aux ganglions lymphatiques engendre un pronostic très favorable.
Grade de la tumeur @(Model.HeadingTag)>
Le grade du cancer du sein peut affecter le pronostic. La tumeur de bas grade engendre un meilleur pronostic puisqu’elle se développe lentement et est moins susceptible de se propager que la tumeur de haut grade.
Statut des récepteurs hormonaux @(Model.HeadingTag)>
Les tumeurs au sein dont les récepteurs hormonaux sont positifs engendrent habituellement un bon pronostic. Elles sont souvent moins agressives, sont de grade plus bas et risquent moins de se propager que les tumeurs dont les récepteurs hormonaux sont négatifs. Elles réagissent habituellement bien à l’hormonothérapie.
Apprenez-en davantage sur l'analyse du statut des récepteurs hormonaux.
Statut HER2 @(Model.HeadingTag)>
Le gène HER2 contrôle une protéine présente à la surface des cellules qui favorise leur croissance. Un cancer du sein est HER2 positif quand les cellules cancéreuses fabriquent trop de copies (surexpression) du gène HER2.
Un cancer du sein HER2 positif est plus agressif et plus susceptible de se propager qu’un cancer du sein HER2 négatif. Il risque également plus de réapparaître après le traitement. Cela signifie qu’un cancer du sein HER2 positif engendre un pronostic moins favorable qu’un cancer du sein HER2 négatif.
Apprenez-en davantage sur l’analyse du statut HER2.
Âge lors du diagnostic @(Model.HeadingTag)>
La femme âgée de moins de 35 ans a tendance à recevoir un diagnostic de tumeur au sein plus agressive et de plus haut grade. Le cancer du sein est souvent plus avancé lors du diagnostic. Cela signifie qu’une jeune femme risque davantage de voir son cancer du sein réapparaître et d’avoir un pronostic global plus sombre qu’une femme plus âgée et postménopausée.
Récidive de cancer du sein @(Model.HeadingTag)>
Les facteurs suivants peuvent affecter le pronostic d’un cancer du sein qui réapparaît après le traitement.
Laps de temps avant la récidive du cancer @(Model.HeadingTag)>
Plus le temps écoulé avant la réapparition du cancer du sein est long, meilleur est le pronostic. Les femmes dont le cancer du sein réapparaît plus de 5 ans après le diagnostic ont habituellement une meilleure issue que celles dont la récidive se produit moins de 2 ans après le diagnostic.
Emplacement de la récidive @(Model.HeadingTag)>
Un cancer qui réapparaît dans le sein, soit une récidive locale, après une tumorectomie et une radiothérapie engendre un pronostic plus favorable qu’un cancer qui réapparaît dans d’autres organes, ce qu’on appelle récidive ou métastases à distance.
Si le cancer réapparaît dans les muscles du thorax, le risque qu’il soit également réapparu dans une autre partie du corps (récidive à distance) est plus élevé. Donc, un cancer qui récidive dans les muscles du thorax engendre un pronostic moins favorable.
Un cancer du sein qui réapparaît dans le foie, les poumons ou le cerveau engendre un pronostic plus sombre qu’un cancer qui récidive dans d’autres parties du sein, dans les muscles du thorax ou les ganglions lymphatiques à l’aisselle (ganglions axillaires).
Un cancer du sein qui réapparaît dans un os engendre un pronostic intermédiaire. Cela signifie qu’il engendre un meilleur pronostic qu’un cancer qui est réapparu dans le foie, les poumons ou le cerveau, mais un pronostic plus sombre qu’un cancer qui a récidivé dans la région du sein ou les muscles du thorax.