Diagnostic du lymphome hodgkinien
Le diagnostic est le processus qui permet d’identifier la cause d’un problème de santé. Pour diagnostiquer un cancer, on doit souvent commencer par éliminer d’autres troubles médicaux qui causent des symptômes semblables à ceux du cancer. Cette période peut engendrer beaucoup d’inquiétude, tant chez vous que chez vos proches. Le processus est parfois rapide. Ou il peut sembler long et décourageant. Mais il est important que les médecins obtiennent toute l’information dont ils ont besoin avant de poser un diagnostic de cancer.
Le processus diagnostique du lymphome hodgkinien (LH) débute habituellement par une visite à votre médecin de famille. Il vous questionnera sur les symptômes que vous éprouvez et il peut vous faire un examen physique. En se basant sur ces informations, il est possible que votre médecin vous dirige vers un spécialiste ou qu’il vous prescrive des examens afin de vérifier la présence d’un LH ou d’autres problèmes de santé.
On a habituellement recours aux tests qui suivent pour éliminer ou diagnostiquer le LH. Bien des tests permettant de poser le diagnostic de cancer sont également employés pour en déterminer le stade, c’est-à-dire jusqu’où la maladie s’est propagée. Votre médecin pourrait aussi vous faire passer d’autres examens afin de vérifier votre état général de santé, d’aider à planifier votre traitement et de savoir jusqu’à quel point le traitement est efficace.
Antécédents de santé et examen physique@(headingTag)>
Vos antécédents de santé consistent en un bilan de vos symptômes, de vos facteurs de risque et de tous les événements et troubles médicaux que vous auriez pu éprouver dans le passé. Votre médecin vous posera des questions sur vos antécédents :
- symptômes qui laissent croire à un LH;
- infection au virus d’Epstein-Barr (VEB);
- VIH ou sida.
Votre médecin peut aussi vous poser des questions sur vos antécédents familiaux de LH.
L’examen physique permet à votre médecin de rechercher tout signe de LH. Lors de l’examen physique, votre médecin peut :
- vérifier si des ganglions lymphatiques sont plus gros que la normale (enflés);
- palper l’abdomen pour savoir si la rate ou le foie est plus gros que la normale;
- écouter les poumons pour savoir s’il y a des troubles respiratoires.
Apprenez-en davantage sur l’ examen physique.
Tomodensitométrie@(headingTag)>
Lors d’une tomodensitométrie (TDM), on emploie des appareils radiographiques particuliers afin de produire des images à 3 dimensions et en coupes des organes, tissus, os et vaisseaux sanguins du corps. Un ordinateur assemble les clichés en images détaillées.
La TDM est l’un des principaux examens d’imagerie effectués pour diagnostiquer le LH. On peut y avoir recours pour voir si des ganglions lymphatiques sont enflés ou s’il y a une masse au cou, au thorax, à l’abdomen ou au bassin. Elle permet aussi à votre équipe de soins de vérifier si :
- une tumeur exerce une pression sur des organes ou de gros vaisseaux sanguins;
- la maladie est présente dans le cerveau ou près de la moelle épinière;
- le cancer s’est propagé à des organes comme les poumons, le foie ou la rate.
La TDM peut également permettre d’évaluer l’efficacité du traitement du LH.
Apprenez-en davantage sur la TDM.
Tomographie par émission de positrons@(headingTag)>
Lors d’une tomographie par émission de positrons (TEP), on emploie un type de sucre radioactif pour détecter des changements dans l’activité métabolique des tissus du corps. Un ordinateur analyse les modèles de distribution de la radioactivité et produit des images à 3 dimensions et en couleur de la région examinée. Le type de sucre radioactif le plus souvent employé en TEP pour diagnostiquer le LH est le fluorodésoxyglucose (FDG). C’est pourquoi cet examen porte parfois le nom de TEP au FDG.
La TEP est l’un des principaux examens d’imagerie effectués pour diagnostiquer le LH et pour voir où il s’est propagé dans le corps. On y a aussi recours pour évaluer l’efficacité du traitement du LH.
Apprenez-en davantage sur la TEP.
Radiographie pulmonaire@(headingTag)>
Lors d’une radiographie, on emploie des radiations de faible dose pour produire des images de parties du corps sur film. Une radiographie pulmonaire permet de vérifier si des ganglions lymphatiques du thorax sont plus gros que la normale. On y a aussi recours pour déterminer si le LH s’est propagé aux poumons.
Apprenez-en davantage sur la radiographie.
Échographie@(headingTag)>
Lors d’une échographie, on a recours à des ondes sonores de haute fréquence pour produire des images de parties du corps. Elle permet d’examiner l’abdomen et les organes susceptibles d’être atteints par le LH, comme les reins, la rate ou le foie.
Apprenez-en davantage sur l’ échographie.
Biopsie@(headingTag)>
Lors d’une biopsie, le médecin prélève des tissus ou des cellules du corps afin qu’ils soient analysés en laboratoire. Le rapport issu du laboratoire indiquera s’il y a ou non des cellules cancéreuses dans l’échantillon.
On peut faire la biopsie d’un ganglion lymphatique enflé du cou, de l’aisselle ou de l’aine. Il est aussi possible d’effectuer la biopsie d’une tumeur située dans le thorax ou l’abdomen.
Le type de biopsie pratiqué dépend de l’emplacement où le médecin doit effectuer le prélèvement.
On fait habituellement la biopsie chirurgicale du ganglion lymphatique pour prélever des échantillons dans un ganglion lymphatique. Il est possible que le chirurgien retire un ganglion lymphatique en entier (biopsie excisionnelle). Dans certains cas, il peut enlever seulement une partie d’un ganglion lymphatique (biopsie incisionnelle). Apprenez-en davantage sur la biopsie chirurgicale.
On peut avoir recours à la biopsie par forage guidée par TDM pour certains types de tumeurs, comme une grosse tumeur au thorax ou une tumeur osseuse. Apprenez-en davantage sur la biopsie par forage.
Études des cellules et des tissus@(headingTag)>
On analyse les cellules et les tissus en laboratoire à la recherche du cancer. Le rapport du pathologiste indiquera s’il y a ou non des cellules cancéreuses dans l’échantillon et, le cas échéant, de quel type de cancer il s’agit.
On a recours à des techniques de laboratoire particulières pour préparer les prélèvements afin que les menus détails des cellules et des tissus puissent être examinés au microscope.
L’immunophénotypage est l’étude des protéines (antigènes) exprimées par les cellules. Pour ce faire, on utilise des anticorps monoclonaux fluorescents qui brillent sous une lumière spéciale. Chaque anticorps monoclonal se fixe seulement à un antigène particulier s’il est présent à la surface ou à l’intérieur des cellules.
L’immunohistochimie est une méthode fréquemment employée en immunophénotypage. On a recours au microscope pour observer les anticorps monoclonaux fluorescents qui se sont fixés aux cellules. Puisque chaque anticorps monoclonal se fixe à un antigène particulier, le pathologiste est en mesure de voir quels antigènes sont présents. Connaître les antigènes qui se trouvent à la surface ou à l’intérieur des cellules aide le pathologiste à établir un diagnostic. Cela peut aussi l’aider à planifier le traitement avec les médicaments conçus pour cibler ces antigènes.
L’immunohistochimie aide les médecins à déterminer les types de cellules
présents dans un échantillon, dont les
Les cellules HRS expriment les antigènes CD30 et CD15. La présence de ces antigènes pourrait aider le pathologiste à confirmer que le cancer est bien un lymphome hodgkinien.
Les cellules PL expriment les antigènes CD45 et CD20. La présence de ces antigènes pourrait aider le pathologiste à confirmer que le cancer est bien un lymphome hodgkinien à prédominance lymphocytaire (LHNPL).
Apprenez-en davantage sur les études des cellules et des tissus.
Formule sanguine complète@(headingTag)>
La formule sanguine complète (FSC) permet d’évaluer la quantité et la qualité des globules blancs, des globules rouges et des plaquettes. On fait une FSC pour exclure une infection. Elle permet également aux médecins d’obtenir des valeurs de référence auxquelles ils pourront comparer les résultats des numérations globulaires effectuées pendant et après le traitement.
Apprenez-en davantage sur la formule sanguine complète (FSC).
Vitesse de sédimentation globulaire@(headingTag)>
Les médecins peuvent demander une analyse sanguine pour connaître la vitesse de sédimentation globulaire (VSG). La VSG permet de mesurer la vitesse à laquelle les globules rouges, aussi appelés érythrocytes, tombent au fond d’une éprouvette.
En présence d’
Analyses biochimiques sanguines@(headingTag)>
Lors d’une analyse biochimique sanguine, on mesure le taux de substances chimiques dans le sang. Elle permet d’évaluer la qualité de fonctionnement de certains organes et de détecter des problèmes. Pour aider à établir le stade du LH, on peut effectuer les analyses biochimiques sanguines suivantes.
La lacticodéshydrogénase (LDH) permet d’évaluer le fonctionnement du foie et révèle la présence de dommages aux cellules. Le taux de LDH peut être supérieur à la normale quand le LH est plus actif et qu’il a endommagé des cellules.
L’ alanine aminotransférase (ALT) et l’ aspartate transaminase (AST) permettent d’évaluer le fonctionnement du foie. Un taux d’ALT ou d’AST plus élevé que la normale peut signifier que le LH s’est propagé au foie.
La
phosphatase alcaline
permet d’évaluer le fonctionnement du foie et de vérifier les os. Un taux de
cette
La créatinine sérique permet d’évaluer le fonctionnement des reins. Un taux sanguin de créatinine plus élevé que la normale peut signifier que le LH a endommagé les reins.
Apprenez-en davantage sur les analyses biochimiques sanguines.
Imagerie par résonance magnétique@(headingTag)>
En imagerie par résonance magnétique (IRM), on a recours à de puissantes forces magnétiques et à des ondes radioélectriques pour produire des images en coupes d’organes, de tissus, d’os et de vaisseaux sanguins. Un ordinateur assemble les images en clichés à 3 dimensions.
L’IRM n’est habituellement pas nécessaire pour diagnostiquer le LH, mais on peut s’en servir pour voir si le cancer s’est propagé au cerveau, à la moelle épinière, aux tissus osseux ou musculaires.
Apprenez-en davantage sur l’ IRM.
Autres tests@(headingTag)>
Votre équipe de soins pourrait demander les tests suivants pendant qu’elle envisage ou écarte un diagnostic de LH. Ces tests ne permettent pas de diagnostiquer le LH, mais leurs résultats pourraient affecter votre plan de traitement.
Test VIH@(headingTag)>
Les personnes ayant une infection au VIH (virus de l’immunodéficience humaine) risquent davantage d’être atteintes d’un LH. Votre équipe de soins peut vous faire passer un test VIH si elle croit que le LH est lié à une infection au VIH.
Le test VIH est une analyse sanguine qui permet de mesurer le taux d’anticorps anti-VIH dans le sang. Un taux élevé de ces anticorps signifie qu’une personne est infectée au VIH.
Si vous avez une infection au VIH, votre équipe de soins élaborera un plan de traitement pour le LH et pour le VIH. On pourrait réduire les doses de chimiothérapie que vous recevez puisque votre système immunitaire risque d’être affaibli par l’infection au VIH.
Test de dépistage du virus de l’hépatite B ou C@(headingTag)>
Le virus de l’hépatite B (VHB) et le virus de l’hépatite C (VHC) peuvent causer une inflammation du foie appelée hépatite. Le foie retire les déchets, les bactéries et les substances nuisibles du sang. Quand il est endommagé par l’hépatite, il ne fonctionne pas bien.
Avant de commencer à vous traiter pour le LH, on peut vous faire passer des tests afin de savoir si vous avez l’une de ces infections puisque le foie élimine habituellement les agents chimiothérapeutiques du corps. Mais si le foie ne fonctionne pas bien, certains agents chimiothérapeutiques pourraient s’accumuler dans le sang et ainsi engendrer d’autres problèmes de santé. Si l’hépatite a déjà causé des dommages à votre foie, certains types de chimiothérapie ou d’immunothérapie pourraient les aggraver.
Si vous avez l’hépatite B ou l’hépatite C, votre équipe de soins élaborera un plan de traitement qui répondra à vos besoins.
Test de grossesse@(headingTag)>
S’il y a la moindre possibilité que vous portiez un enfant, on vous fera passer un test de grossesse. Si vous portez un enfant lorsque vous recevez le diagnostic de LH, votre équipe de soins discutera avec vous de vos options de traitement.
Questions à poser à votre équipe de soins@(headingTag)>
Afin de prendre les bonnes décisions pour vous, posez des questions sur le diagnostic à votre équipe de soins.
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