Traitements endobronchiques du cancer du poumon
Le traitement endobronchique permet de dégager un blocage causé par le cancer à l'intérieur des voies respiratoires du poumon (bronches ou bronchioles). Lorsqu'il se développe et bloque les voies respiratoires, le cancer du poumon entraîne de la toux, des troubles respiratoires, des saignements et de la douleur. Si la chirurgie ne peut pas être envisagée pour retirer le cancer à cause d'un mauvais état de santé ou en raison de l'emplacement de la tumeur, les traitements endobronchiques peuvent aider à atténuer ces symptômes en réduisant le blocage à l'intérieur des voies respiratoires.
Les traitements endobronchiques sont faits lors d’une
Voici différents types de traitements endobronchiques auxquels on a recours pour le cancer du poumon.
Débridement bronchique @(Model.HeadingTag)>
Le débridement bronchique sert à enlever la plus grande partie possible de la tumeur afin d’ouvrir la voie respiratoire et de soulager rapidement les symptômes. Des instruments tranchants glissés dans le bronchoscope permettent d’enlever le tissu qui cause le blocage. Il arrive qu’un petit tube (endoprothèse) doive être placé dans la bronche pour garder la voie respiratoire ouverte.
On peut refaire le débridement bronchique si la tumeur se développe de nouveau.
Curiethérapie @(Model.HeadingTag)>
La curiethérapie est un type de radiothérapie interne lors duquel on insère une matière radioactive dans le corps. On se sert d'un petit tube appelé cathéter qu'on glisse dans un bronchoscope. À la fin de ce traitement, qui dure habituellement moins de 30 minutes, on enlève la matière radioactive du poumon par le cathéter. On ne laisse aucune matière radioactive à l'intérieur du corps. Les effets de la radiation détruisent les cellules cancéreuses pendant 2 à 4 semaines, ce qui permet à la tumeur de diminuer de volume.
Mise en place d’une endoprothèse @(Model.HeadingTag)>
Une endoprothèse est un petit tube de métal ou de plastique qu’on insère dans la voie respiratoire afin de la maintenir ouverte et de permettre à l’air d’entrer dans les poumons.
On peut laisser l’endoprothèse en place de façon permanente ou bien on peut l’enlever si la taille de la tumeur a été réduite par chimiothérapie ou radiothérapie. Au besoin, il est possible de mettre une plus grosse endoprothèse en place si la tumeur continue de se développer et de bloquer la voie respiratoire.
On a recours à l’endoprothèse quand une voie respiratoire doit être ouverte rapidement.
Chirurgie au laser @(Model.HeadingTag)>
Lors de la chirurgie au laser, on a recours à un étroit faisceau de lumière intense (faisceau laser) pour détruire les cellules cancéreuses. Le type de laser dont on se sert le plus souvent pour le cancer du poumon est le Nd-YAG. Le laser traverse le bronchoscope pour atteindre la tumeur.
La chirurgie au laser permet de dégager rapidement un blocage qui cause des symptômes. On peut refaire cette chirurgie si la tumeur continue de se développer et bloque de nouveau la voie respiratoire.
Électrocautérisation @(Model.HeadingTag)>
L’électrocautérisation consiste à utiliser un courant électrique de haute fréquence pour détruire des cellules ou des tissus. On pourrait faire une électrocautérisation pour stopper un saignement des vaisseaux sanguins de la tumeur ou pour enlever des parties de la tumeur cancéreuse au poumon qui se trouve près d'un vaisseau sanguin.
Thérapie photodynamique (TPD) @(Model.HeadingTag)>
La thérapie photodynamique (TPD) permet de détruire les cellules cancéreuses à l’aide d’un médicament appelé photosensibilisant, qui rend les cellules très sensibles à la lumière.
La TPD se déroule en 2 étapes. Premièrement, on injecte un photosensibilisant dans le corps et il est absorbé par toutes les cellules. Au fil du temps, le photosensibilisant se retire de la plupart des cellules normales mais demeure dans les cellules cancéreuses. Deuxièmement, après 48 heures environ, on expose les cellules cancéreuses qui contiennent le photosensibilisant à une lumière laser de faible intensité. Le photosensibilisant absorbe la lumière, ce qui produit une réaction chimique qui détruit les cellules cancéreuses sans affecter la plupart des cellules normales.
La TPD permet de traiter une tumeur qui risque de finir par bloquer une voie respiratoire en grossissant. On n’y a pas recours pour traiter un blocage qui cause des symptômes nécessitant un traitement immédiat. On peut répéter l’intervention au besoin.
Le photosensibilisant rend la peau et les yeux sensibles à la lumière (photosensibilité) pendant 4 à 6 semaines ou plus après le traitement. Votre équipe de soins vous expliquera les mesures de sécurité que vous devez suivre.
Cryochirurgie @(Model.HeadingTag)>
La cryochirurgie, aussi appelée cryothérapie, est une intervention qui consiste à détruire les cellules cancéreuses en les congelant. On administre un liquide ou un gaz extrêmement froid à la tumeur au poumon à l’aide d’un tube de métal appelé cryosonde, qu'on glisse dans le bronchoscope. On laisse ensuite la région dégeler avant de la congeler de nouveau. Ce cycle de gel et de dégel peut devoir être répété quelques fois.
On n’a pas recours à la cryochirurgie aussi souvent qu’à d’autres traitements endobronchiques pour le cancer du poumon non à petites cellules puisque vous devez subir une autre bronchoscopie afin qu'on enlève le tissu qui a été détruit.
On pourrait faire une cryochirurgie pour stopper un saignement des vaisseaux sanguins de la tumeur ou pour enlever une partie de la tumeur.
Effets secondaires @(Model.HeadingTag)>
Peu importe le traitement du cancer du poumon, il est possible que des effets secondaires se produisent, mais chaque personne les ressent différemment. Certaines en ont beaucoup alors que d'autres en éprouvent peu.
Si des effets secondaires se manifestent, ils peuvent le faire n’importe quand pendant le traitement endobronchique, tout de suite après ou quelques jours voire quelques semaines plus tard.
Les effets secondaires du traitement endobronchique dépendent surtout du type de traitement et de votre état de santé global.
Les traitements endobronchiques du cancer du poumon peuvent causer les effets secondaires suivants :
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saignements;
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toux;
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infection broncho-pulmonaire;
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affaissement du poumon.