Le cancer est une maladie complexe qui peut être difficile à comprendre. Si vous ou un être cher avez reçu un diagnostic de cancer, vous pourriez trouver rassurant d’en apprendre plus sur la maladie et de vous préparer pour le traitement ou les étapes suivantes. Même si le cancer ne vous touche pas personnellement, les connaissances que vous acquérez sur le cancer pourraient vous aider à soutenir un proche qui en est atteint et à mieux comprendre ce qu’il vit.
Poursuivez votre lecture pour en apprendre plus sur le cancer et obtenir les réponses à certaines des questions les plus courantes sur la maladie.
1. Qu’est-ce que le cancer? @(Model.HeadingTag)>
2. Qu’est-ce qui cause le cancer? @(Model.HeadingTag)>
C’est l’une des questions que l’on nous pose le plus souvent. En réalité, très peu de cancers ne sont causés que par un seul élément. La plupart semblent être causés par un ensemble complexe de nombreux facteurs de risque, mais il arrive que le cancer apparaisse chez des personnes qui ne présentent aucun facteur de risque.
Un facteur de risque est une substance ou un état qui fait augmenter le risque de cancer. Les facteurs de risque du cancer peuvent jouer différents rôles dans l’apparition du cancer et son développement. Certains facteurs de risque sont hors de notre contrôle, comme le vieillissement, les antécédents familiaux et la présence de certains changements génétiques. Par contre, d’autres facteurs sont liés à nos habitudes de vie et à notre environnement de vie, de travail ou de loisirs, comme ceux-ci :
- fumer
- ne pas se protéger du soleil
- faire de l’embonpoint
- ne pas avoir une alimentation saine
- ne pas faire suffisamment d’activité physique
- boire de l’alcool
- être en contact avec des substances chimiques nocives à la maison ou au travail
- souffrir de certains types d’infections
La bonne nouvelle est qu’il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire pour réduire votre risque de cancer en commençant par l’adoption d’un mode de vie actif et sain. Quel que soit votre âge, vous pouvez poser de petits gestes qui ont beaucoup d’importance pour demeurer en bonne santé. Modifier vos habitudes en vue de réduire votre risque de cancer ne signifie pas que vous ne développerez jamais cette maladie. Toutefois, cela en diminue la probabilité.
3. Comment le cancer se développe et se propage-t-il? @(Model.HeadingTag)>
Notre corps est composé de milliers de milliards de cellules regroupées pour former les tissus et les organes. Les gènes présents dans le noyau de chaque cellule lui indiquent quand se développer, travailler, se diviser et mourir. En temps normal, nos cellules suivent ces directives et nous restons en santé. Mais parfois, il y a confusion sur les directives et les cellules se divisent et croissent de façon désordonnée. Avec le temps, les cellules anormales peuvent former une masse dans le corps, appelée « tumeur ».
Toutes les tumeurs ne sont pas cancéreuses. Les cellules des tumeurs non cancéreuses (bénignes) restent à un seul endroit et ne se propagent pas. Habituellement, ces tumeurs ne réapparaissent pas après avoir été enlevées. Les tumeurs cancéreuses (malignes) peuvent envahir les tissus voisins et se propager dans d’autres parties du corps.
Les cellules cancéreuses ont les mêmes besoins que les cellules normales. Elles nécessitent un apport sanguin pour leur fournir l’oxygène et les éléments nutritifs dont elles ont besoin pour se développer et survivre. Quand une tumeur est très petite, elle se procure de l’oxygène et des éléments nutritifs des vaisseaux sanguins voisins. Lorsqu’une tumeur grossit, les cellules cancéreuses envoient des signaux à la tumeur qui lui indiquent de fabriquer de nouveaux vaisseaux sanguins. La tumeur reçoit alors plus d’oxygène et de nutriments, ce qui fait en sorte qu’elle continue à grossir. Ce processus permet également aux cellules cancéreuses d’entrer dans le sang et de se propager sans difficulté dans d’autres parties du corps.
Quand la tumeur grossit, les cellules cancéreuses peuvent se propager aux structures et aux tissus voisins en poussant sur le tissu normal situé à côté de la tumeur. Les cellules cancéreuses fabriquent des enzymes qui décomposent les cellules et tissus normaux en se développant. Lorsqu’un cancer envahit le tissu voisin, on parle d’envahissement local ou de cancer invasif. Le cancer peut aussi se propager d’où il a pris naissance lors d’un processus appelé « métastase ». Les cellules cancéreuses se détachent alors de la tumeur et circulent jusqu’à un nouvel emplacement par le sang ou le système lymphatique.
4. Qu’est-ce que le stade et le grade du cancer? @(Model.HeadingTag)>
Le grade du cancer se fonde sur l’apparence des cellules cancéreuses. Connaître le grade du cancer aide les médecins à prévoir à quelle vitesse le cancer évoluera et à quel point il risque de se propager. On attribue habituellement au grade un chiffre de 1 à 3 ou 4. Plus ce chiffre est élevé, plus l’apparence des cellules cancéreuses est différente de celle de cellules saines et plus leur croissance est rapide.
Le stade du cancer permet aux médecins de savoir quelle quantité de cancer il y a dans le corps, où il se trouve et à quel point il s’est propagé. Ces renseignements les aident à décider quels traitements employer. Le cancer peut se propager à l’intérieur de l’organe dans lequel il a pris naissance, aux ganglions lymphatiques avoisinants ou à des sièges éloignés. On attribue au stade un chiffre de 1 à 4. Un cancer de stade 1 est généralement de petite taille et il ne s’est pas propagé à d’autres emplacements que celui où il a pris naissance. Plus le chiffre du stade est élevé, plus la taille de la tumeur ou l’étendue de sa propagation est grande. Un cancer de stade 4 s’est habituellement propagé à des sièges éloignés.
5. Quels sont les symptômes du cancer? @(Model.HeadingTag)>
Les signes et symptômes du cancer varient selon la partie du corps qui est touchée. Voici certains des signes avant-coureurs du cancer :
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toute excroissance, bosse ou enflure, qu’elle soit nouvelle ou anormale, sur n’importe quelle partie du corps
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toute lésion qui ne guérit pas
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toute modification de la forme, de la taille ou de la couleur d’un grain de beauté ou d’une verrue
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la présence de sang dans l’urine, les selles ou le flegme
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des saignements inhabituels ou des écoulements du mamelon ou du vagin
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des changements au niveau de la miction (ex. : douleur ou difficulté à uriner)
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des selles inhabituelles, par exemple des selles plus molles et fréquentes (diarrhée) ou difficiles à évacuer (constipation) pendant plus de quelques semaines
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une toux tenace, un enrouement ou une voix rauque
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une mauvaise digestion ou de la difficulté à avaler
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une perte de poids, de la fièvre, une fatigue ou des douleurs inexpliquées
Un changement dans votre corps peut être sans gravité, mais il peut aussi être plus sérieux. Si vous avez des soucis de santé qui pourraient être un signe ou un symptôme de cancer ou d’une autre maladie grave, parlez-en à votre médecin sans tarder.
6. Comment le traitement du cancer fonctionne-t-il? @(Model.HeadingTag)>
Il existe plusieurs types de traitements du cancer. Les principaux traitements du cancer sont la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Parmi les autres traitements possibles figurent l’hormonothérapie, le traitement ciblé, l’immunothérapie et la greffe de cellules souches.
Le type de traitement qu’une personne recevra dépend de divers facteurs, dont le type de cancer dont elle est atteinte, son stade, son âge et ses préférences. Parfois, deux personnes ayant le même type de cancer peuvent recevoir des traitements différents. Certaines personnes suivront un seul type de traitement alors que d’autres recevront une combinaison de traitements, comme la chirurgie accompagnée de la chimiothérapie, de la radiothérapie ou des deux.
7. Existe-t-il des vaccins pouvant prévenir le cancer? @(Model.HeadingTag)>
La plupart des vaccins aident à nous protéger des infections comme la rougeole et la poliomyélite. Ils sont fabriqués à partir de germes affaiblis ou inactivés qui ne causent pas l’infection, mais qui incitent le système immunitaire à produire des anticorps dirigés contre les germes. La personne qui reçoit un vaccin est alors protégée si elle entre en contact avec l’infection.
Les vaccins thérapeutiques anticancéreux sont différents puisqu’ils essaient d’inciter le système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses déjà présentes dans le corps. La plupart des vaccins thérapeutiques anticancéreux sont encore à l’étude dans des essais cliniques. Il existe toutefois des vaccins permettant de prévenir les infections virales qui causent le cancer ou qui contribuent à son apparition.Les vaccins préventifs incitent le système immunitaire à attaquer certains virus avant qu’ils ne causent une infection. Ces vaccins sont administrés à des personnes en bonne santé avant que le cancer se manifeste. À l’heure actuelle, deux types de vaccins préventifs sont approuvés au Canada :
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Les vaccins contre le virus du papillome humain (VPH) protègent de l’infection causée par certains types de VPH. La plupart des personnes qui ont une vie sexuelle active contracteront une infection par le VPH à un moment ou un autre de leur vie. Dans la majorité des cas, les infections disparaîtront par elles-mêmes, mais celles par un VPH à risque élevé peuvent causer un cancer du col de l’utérus, de l’anus, du vagin, de la vulve, du pénis ainsi que de la bouche et de la gorge.
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Les vaccins anti-hépatite B peuvent réduire le risque de cancer du foie chez certaines personnes. L’hépatite est une inflammation du foie qui peut être causée par certains virus. Les personnes atteintes depuis longtemps d’une infection au virus de l’hépatite B risquent davantage d’avoir un cancer du foie.
Apprenez-en plus sur les vaccins et demandez à votre médecin si vous devriez vous faire vacciner.
8. La recherche sur le cancer fait-elle une différence? @(Model.HeadingTag)>
Le cancer est une maladie complexe. Il existe plus de 100 types de cancer, qui se développent, se propagent et répondent au traitement de différentes manières. Voilà pourquoi il n’y a pas un seul remède contre la maladie. Toutefois, dans les dernières décennies, les avancées de la recherche nous ont aidés à mieux comprendre le cancer, à le détecter plus tôt, à le diagnostiquer plus précisément et à en améliorer les traitements, pour que les personnes atteintes ne fassent pas que survivre, mais mènent une vie épanouie longtemps après leur diagnostic.
De nos jours, environ 64 % des Canadiens atteints de cancer survivent au moins cinq ans après avoir reçu leur diagnostic, plutôt que 55 % au début des années 1990. Dans les années 1940, le taux de survie était de 25 %. Pour certains cancers, comme ceux de la thyroïde et du testicule, les taux de survie dépassent 90 %. Certains cancers sont en voie de devenir des maladies traitables, ce qui fera du cancer une maladie avec laquelle vivre et non plus une maladie mortelle.
Bien que des chercheurs de partout au pays travaillent dur pour sauver des vies et aider plus de personnes à mieux vivre pendant et après la maladie, il est important de retenir que l’application des percées dans le domaine de la recherche peut prendre plusieurs années, voire des décennies. Mais avec l’aide de notre personnel, de nos sympathisants, partenaires, donateurs et bénévoles, nous accélérons ce processus et continuons à faire une différence dans la vie des Canadiens.
Si vous avez d’autres questions sur le cancer, nous sommes là pour vous aider. Vous pouvez consulter notre site Web pour obtenir de l’information de confiance sur le cancer ou communiquer avec les spécialistes formés de notre Ligne d’aide et d’information sur le cancer au 1 888 939-3333, par courriel ou par clavardage directement sur notre site. Nos publications gratuites sont téléchargeables et contiennent de l’information fiable et actuelle qui est facile à comprendre.
Si vous ou un être cher êtes atteints de cancer, nos programmes et services de soutien peuvent vous aider à trouver des réponses à vos questions sur le cancer, à vivre avec le cancer au quotidien, à tisser des liens avec les autres et à vous assurer une qualité de vie et un bien-être.