Portrait

Améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer du cerveau

Le glioblastome est une forme agressive de cancer du cerveau pour lequel le taux de survie est faible, même après le traitement. Les personnes atteintes de glioblastome et d’autres tumeurs cérébrales éprouvent souvent de la faiblesse musculaire, des troubles d’équilibre et de la difficulté à bouger. 

 

Melanie Keats, Ph. D., de l’Université Dalhousie (Halifax), croit que, pour les personnes atteintes d’un glioblastome, le maintien d’une qualité de vie élevée est aussi important que la découverte de nouveaux traitements.

Melanie Keats, Ph. D., chercheuse financée par la SCC
Melanie Keats, Ph. D., chercheuse financée par la SCC

« En présence d’un diagnostic de maladie incurable, il faut aider les personnes à profiter pleinement de la vie », explique Melanie Keats.

Grâce au financement de la Société canadienne du cancer (SCC) et de J.D. Irving, Melanie Keats étudie comment l’exercice peut réduire les effets secondaires pendant et après le traitement du glioblastome. 

« Nous essayons de donner l’espoir de maintenir la meilleure qualité de vie le plus longtemps possible », affirme-t-elle. 

Pour ce faire, Melanie Keats et son équipe ont créé un programme d’exercices appelé RESIST. Ils comparent les résultats des personnes atteintes de glioblastome qui font régulièrement des exercices de résistance avec celles qui reçoivent les soins standards. Les participants sont suivis par des experts qui adaptent les exercices selon les besoins de chacun. 

Selon la Dre Mary MacNeil, oncologue qui travaille avec de nombreux participants au programme RESIST, les personnes qui terminent ce programme observent des bienfaits physiques et mentaux. 

« [Ces personnes] avaient plus d’énergie, précise-t-elle. Elles avaient un meilleur équilibre et cela les a aidées à penser à autre chose qu’à la tumeur et au traitement pendant un moment. » 

Les participants qui travaillaient avec Melanie Keats et son équipe ont également souligné le regain d’humeur que l’exercice leur apportait. 

« Les succès m’ont redonné le moral et m’ont apporté la détermination à faire face à mon avenir, dit un participant au programme RESIST. Le projet de cette équipe m’a montré quoi faire et comment et m’a fait réaliser à quel point il est important d’avoir une volonté inébranlable de survivre et de profiter de la vie. » 

Melanie Keats ajoute que le financement de la SCC a été crucial pour le programme RESIST et tient à remercier les donateurs pour leur contribution. 

« Rien de tout cela ne serait possible sans les donateurs », déclare-t-elle.