Facteurs de risque du lymphome non hodgkinien
Un facteur de risque est quelque chose, comme un comportement, une substance ou un état, qui accroît le risque d’apparition d’un cancer. La plupart des cancers sont attribuables à de nombreux facteurs de risque, mais il arrive que le lymphome non hodgkinien (LNH) apparaisse chez des personnes qui ne présentent aucun des facteurs de risque décrits ci-dessous.
Le risque de LNH augmente avec l’âge. Le LNH est plus fréquent chez les personnes âgées de 60 ans et plus. En général, le LNH atteint plus souvent l’homme que la femme, mais certains types spécifiques de LNH sont plus fréquents chez la femme.
Certaines personnes atteintes de troubles génétiques spécifiques présentent un risque plus élevé que la moyenne d’avoir un LNH. Discutez de votre risque avec votre médecin. Si vous êtes atteint d’un trouble génétique qui fait augmenter votre risque d’avoir un LNH, vous pourriez devoir consulter votre médecin plus souvent pour vérifier la présence d’un LNH. Votre médecin vous indiquera quels examens passer et à quelle fréquence.
Les éléments qui suivent sont des facteurs de risque du LNH. La plupart des facteurs de risque ne sont pas modifiables. Cela signifie que vous ne pouvez pas les changer. D’ici à ce qu’on en sache davantage sur ces facteurs de risque, il n’y a pas de façon spécifique de réduire votre risque.
Les facteurs de risque sont habituellement classés du plus important au moins important. Mais dans la plupart des cas, il est impossible de les classer avec une certitude absolue.
Facteurs de risque @(Model.HeadingTag)>
Traitement du cancer déjà administré
Des preuves convaincantes permettent d’affirmer que les facteurs suivants font augmenter votre risque de LNH.
Système immunitaire affaibli @(Model.HeadingTag)>
Une personne dont le
Les facteurs qui suivent peuvent affaiblir votre système immunitaire.
Médicaments immunosuppresseurs @(Model.HeadingTag)>
Les médicaments immunosuppresseurs affectent le système immunitaire de sorte qu’il ne réagit pas comme il le ferait normalement. Ces médicaments sont administrés après une greffe d’organe afin que le système immunitaire de la personne qui les reçoit n’attaque pas l’organe greffé.
La personne qui prend des médicaments immunosuppresseurs après la greffe d’un organe plein, comme un rein, un cœur ou un foie, risque davantage d’être atteinte d’un LNH. Une personne qui prend ces médicaments pour une autre affection comme la polyarthrite rhumatoïde, le lupus ou une maladie inflammatoire de l’intestin, risque aussi davantage d’être atteinte d’un LNH. Mais son risque est inférieur à celui de la personne qui prend des médicaments immunosuppresseurs après une greffe d’organe.
VIH et sida @(Model.HeadingTag)>
Une personne porteuse du VIH (virus de l’immunodéficience humaine) ou malade du sida (syndrome d’immunodéficience acquise) risque davantage d’être atteinte de certains types de LNH. Ce risque diminue, car des médicaments sont mis au point pour traiter le sida et l’infection au VIH.
Troubles d’immunodéficience @(Model.HeadingTag)>
Les troubles d’immunodéficience affectent la capacité naturelle du système immunitaire à se défendre contre une infection. La personne qui souffre d’un trouble d’immunodéficience a souvent des infections, qui peuvent être graves ou inhabituelles. Elle risque aussi davantage d’être atteinte de certains types de cancer.
Vous pouvez présenter un trouble d’immunodéficience à la naissance. Ce type de trouble est habituellement héréditaire, ce qui veut dire qu’il est transmis des parents aux enfants. Le trouble d’immunodéficience peut aussi apparaître au cours de votre vie. On dit qu’il est acquis. Il peut être causé par un autre trouble ou un traitement qui inhibe le système immunitaire. Les troubles d’immunodéficience héréditaires sont très rares, mais ceux qui sont acquis sont un peu plus fréquents.
La façon dont le LNH se développe dépend du trouble spécifique et de la partie du système immunitaire qu’il affecte. Les troubles d’immunodéficience suivants font augmenter le risque d’être atteint d’un LNH :
ataxie télangiectasie (AT) syndrome de Wiskott-Aldrich (SWA) hypogammaglobulinémie à expression variable (HGEV) déficit immunitaire combiné sévère (DICS) syndrome lymphoprolifératif lié au chromosome X (XLP)
Troubles auto-immuns @(Model.HeadingTag)>
Le trouble auto-immun apparaît quand le système immunitaire attaque les tissus du corps. On a établi un lien entre certains de ces troubles et un risque plus élevé de LNH. Mais seul un petit nombre de cas de LNH sont liés aux troubles auto-immuns.
Les troubles auto-immuns suivants sont liés au LNH :
syndrome de Sjögren - polyarthrite rhumatoïde
lupus érythémateux disséminé (LED, ou lupus)- maladie cœliaque
thyroïdite de Hashimoto
Certaines infections @(Model.HeadingTag)>
Les infections virales et bactériennes qui suivent peuvent accroître le risque de LNH. Elles peuvent endommager les lymphocytes ou constamment stimuler le système immunitaire de sorte qu’il ne fonctionne pas correctement.
Le virus d’Epstein-Barr (VEB) est un type de virus de l’herpès qui provoque la mononucléose infectieuse aussi appelée mono ou maladie du baiser. Le VEB est lié au lymphome de Burkitt et au LNH qui atteignent les personnes dont le système immunitaire est affaibli à cause du VIH ou du sida ou bien de médicaments immunosuppresseurs. Ce virus et le lymphome de Burkitt se manifestent le plus souvent en Afrique.
Le virus T-lymphotrope humain de type 1 (HTLV-1) accroît le risque d’apparition du lymphome/leucémie à cellules T de l’adulte. Il se manifeste plus couramment dans le sud du Japon et dans les Caraïbes.
L’Helicobacter pylori (H. pylori) est un type de bactérie qui cause des ulcères d’estomac et l’inflammation du revêtement de l’estomac appelée gastrite. Il est lié à un type de lymphome qui affecte l’estomac et qu’on appelle lymphome du tissu lymphoïde associé aux muqueuses, ou lymphome du MALT.
L’herpès-virus humain 8 (HHV-8) est aussi appelé herpès-virus lié au sarcome de Kaposi (HVSK). Il a un lien avec le lymphome primitif des séreuses, le lymphome des cavités corporelles et le lymphome lié au sida.
Le virus de l’hépatite C (VHC) est un virus qui peut causer l’inflammation du foie appelée hépatite. L’infection au VHC accroît le risque de lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB), de lymphome de la zone marginale splénique (LZMS) et de lymphome lymphoplasmocytaire.
Le Campylobacter jejuni (C. jejuni) est un type de bactérie qui peut causer des infections gastro-intestinales (GI). Il est lié au lymphome du tissu lymphoïde associé aux muqueuses, ou lymphome du MALT.
Traitement du cancer déjà administré @(Model.HeadingTag)>
Les personnes qui ont reçu une chimiothérapie, avec ou sans radiothérapie, pour traiter un autre type de cancer risquent davantage d’être atteintes d’un LNH. C’est particulièrement vrai pour celles qui ont été traitées pour un lymphome hodgkinien. Mais les bienfaits du traitement du cancer l’emportent habituellement largement sur le risque d’apparition d’un cancer secondaire.
Le risque d’être atteint d’un LNH est plus élevé au cours des 5 premières années qui suivent le traitement. Mais les personnes qui ont été traitées pour un cancer risquent davantage d’être atteintes d’un LNH tout le reste de leur vie.
Exposition au lindane @(Model.HeadingTag)>
Le lindane est un type d’insecticide. Il est également présent en très faibles doses dans les traitements des poux et des acariens de la tête, mais on y a recours seulement après que d’autres traitements se soient révélés inefficaces. Des études démontrent que l’exposition au lindane fait augmenter le risque de LNH.
Antécédents familiaux de LNH @(Model.HeadingTag)>
Une personne dont un parent au premier degré (père, mère, frère, sœur ou enfant) a reçu un diagnostic de LNH risque davantage d’être atteinte de la maladie.
Implants mammaires @(Model.HeadingTag)>
Il arrive que des femmes qui portent des implants mammaires (à base de silicone ou de solution saline) soient atteintes d’un type rare de LNH appelé lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires (LAGC-AIM). Il prend naissance dans le tissu cicatriciel qui se forme autour de l’implant. D’après des recherches récentes, le risque de LNH est plus élevé chez les femmes dont les implants sont texturés plutôt que lisses. Santé Canada a suspendu l'homologation d’une marque d’implant mammaire texturé.
Facteurs de risque possibles @(Model.HeadingTag)>
On a établi un certain lien entre les facteurs qui suivent et le LNH, mais on ne possède pas suffisamment de preuves pour affirmer qu’ils sont des facteurs de risque. On doit faire plus de recherches pour clarifier le rôle de ces facteurs dans l’apparition du LNH :
- exposition aux pesticides
- exposition au trichloroéthylène
- expositions professionnelles (agriculteurs, coiffeurs et barbiers, soudeurs et personnes qui travaillent dans certaines industries comme le caoutchouc, l’imprimerie et la foresterie)
- infection au virus de l’hépatite B (VHB)
- obésité
- exposition au benzène
- prise d’inhibiteurs de facteur de nécrose tumorale pour une maladie auto-immune
Questions à poser à votre équipe de soins @(Model.HeadingTag)>
Afin de prendre les bonnes décisions pour vous, posez des questions sur les risques à votre équipe de soins.