Traitements de la récidive du neuroblastome
La récidive d’un neuroblastome signifie que le cancer réapparaît à la suite du traitement. En présence d’un neuroblastome récidivant, on peut avoir recours aux options de traitement suivantes. L’équipe de soins suggérera des traitements qui se basent sur les besoins de votre enfant et travaillera en collaboration avec vous pour élaborer un plan de traitement.
Le neuroblastome à risque élevé est associé à un plus grand risque de récidive que le neuroblastome à risque faible ou moyen. En général, lorsque la maladie ne réapparaît (récidive) que dans une région, le pronostic est plus favorable que lorsqu’elle récidive à de nombreux endroits, comme les os et la moelle osseuse.
Les traitements du neuroblastome récidivant sont basés sur la catégorie de risque assignée au cancer au moment du diagnostic. Les traitements dépendent aussi des éléments suivants :
- le stade du cancer au moment du diagnostic;
- certaines caractéristiques de la tumeur récidivante, comme des changements chromosomiques;
- l’emplacement de la récidive;
- les traitements que l’enfant a déjà reçus;
- l’état de santé global de l’enfant.
Traitements de la récidive d’un neuroblastome à risque faible @(Model.HeadingTag)>
Lorsqu’une récidive survient dans un seul emplacement chez des enfants initialement traités pour un neuroblastome à risque faible, les options de traitement comprennent la chirurgie, la chimiothérapie ou les deux.
Si le neuroblastome récidivant s’est propagé à d’autres parties du corps, on le traite habituellement par chimiothérapie. On peut faire une chirurgie pour enlever la plus grande partie possible de la tumeur récidivante.
Les associations chimiothérapeutiques administrées pour traiter le neuroblastome récidivant incluent les suivantes :
- carboplatine, cyclophosphamide, doxorubicine et étoposide;
- cyclophosphamide et topotécan;
- irinotécan et témozolomide.
Apprenez-en davantage sur la chimiothérapie pour le neuroblastome.
Traitements de la récidive d’un neuroblastome à risque moyen @(Model.HeadingTag)>
Une récidive qui survient dans un seul emplacement chez des enfants initialement traités pour un neuroblastome à risque moyen peut être traitée par une chirurgie. On peut aussi administrer une chimiothérapie. On peut avoir recours à la radiothérapie si le cancer continue de croître ou se répand après une chimiothérapie et une chirurgie de second regard.
Si le neuroblastome récidivant s’est propagé à d’autres parties du corps, le traitement doit souvent être plus agressif et peut consister en une association de traitements comprenant la chimiothérapie, la chirurgie, la radiothérapie, le sauvetage par greffe de cellules souches, les rétinoïdes et l’immunothérapie.
Traitements de la récidive d’un neuroblastome à risque élevé @(Model.HeadingTag)>
Lorsqu’une récidive survient chez des enfants d’abord traités pour un neuroblastome à risque élevé ou lorsque la maladie est réfractaire (le neuroblastome ne répond pas à la chimiothérapie d’induction initiale), les options de traitement sont variées. Un des protocoles les plus efficaces consiste en une chimiothérapie associée à une immunothérapie.
On peut employer les associations chimiothérapeutiques suivantes :
- témozolomide et irinotécan (parfois associés au dinutuximab, un médicament immunothérapeutique);
- topotécan et cyclophosphamide.
Apprenez-en davantage sur la chimiothérapie pour le neuroblastome.
On a parfois recours à un traitement radio-isotopique utilisant la métaiodobenzylguanidine (MIBG) pour traiter la récidive d’un neuroblastome à risque élevé. Ce traitement n’est offert que dans quelques centres canadiens, souvent dans le cadre d’un essai clinique. Un sauvetage par greffe de cellules souches peut être nécessaire par la suite pour faciliter le rétablissement de la moelle osseuse. Apprenez-en davantage sur la radiothérapie pour le neuroblastome et le sauvetage par greffe de cellules souches pour le neuroblastome.
Les inhibiteurs de l’ALK (comme le crizotinib) ciblent les cellules du neuroblastome qui comportent un gène ALK anormal. On peut faire appel aux inhibiteurs de l’ALK pour traiter un neuroblastome qui ne répond plus aux autres traitements si la présence d’un gène ALK anormal dans la tumeur a été confirmée. Apprenez-en davantage sur le traitement ciblé pour le neuroblastome.
Si le neuroblastome ne répond pas pleinement à ces traitements, ou s’il réapparaît à plusieurs reprises, les médecins pourraient être en mesure de le traiter à l’aide de médicaments plus récents et expérimentaux dans le cadre d’un essai clinique de phase précoce.
Neuroblastome récidivant dans le système nerveux central (SNC) @(Model.HeadingTag)>
On peut avoir recours à la chirurgie pour enlever la tumeur chez des enfants dont le neuroblastome récidive dans le système nerveux central (SNC, soit l’encéphale et la moelle épinière). On administre habituellement de la radiothérapie après la chirurgie.
Essais cliniques @(Model.HeadingTag)>
Les enfants atteints de cancer peuvent être traités en essais cliniques. L’essai clinique met à l’étude de nouvelles façons de prévenir, de trouver ou de traiter le cancer. Apprenez-en davantage sur les essais cliniques.