Suivi après le traitement du neuroblastome

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Le suivi après le traitement est une composante importante des soins apportés aux enfants atteints de cancer. Dans le cas du neuroblastome, le suivi est souvent assuré par des médecins et des professionnels de la santé tels que des audiologistes, des orthophonistes, des dentistes, des ophtalmologistes, des infirmiers et des psychologues. L’équipe de soins collaborera avec vous afin de décider du suivi qui répond le mieux aux besoins de votre enfant.

Le suivi est important, car il y a un risque que le cancer réapparaisse (récidive) et que des effets secondaires tardifs du traitement se manifestent. Lors du suivi initial, on vérifie si le neuroblastome est réapparu et on s’assure que l’enfant s’est rétabli du traitement. À long terme, le suivi porte sur la recherche d’effets tardifs du traitement du neuroblastome. Les personnes qui ont été atteintes d’un cancer dans leur enfance peuvent être suivies toute leur vie dans le cadre de programmes de soins post-thérapeutiques. Le Children’s Oncology Group (COG) propose des lignes directrices sur le suivi à long terme des survivants du cancer infantile. Dans certains établissements canadiens, des cliniques de transition permettent d’assurer le suivi des survivants du cancer infantile. Ces cliniques aident à préparer les survivants qui deviennent de jeunes adultes à bien gérer eux-mêmes leurs soins de santé.

N’attendez pas au prochain rendez-vous fixé pour signaler tout symptôme nouveau ou qui ne disparaît pas. Avisez l’équipe de soins si votre enfant éprouve les symptômes suivants :

  • toute bosse, masse ou enflure;
  • difficulté à respirer ou à avaler;
  • nausées et vomissements;
  • perte d’appétit;
  • perte de poids;
  • douleur;
  • claudication ou faiblesse dans les jambes.

Le risque de récidive du neuroblastome est plus élevé au cours des 2 années qui suivent le traitement, donc on doit faire un suivi étroit durant cette période. Plus le temps passe, plus le risque de récidive du cancer diminue. Il est rare qu’une récidive se produise plus de 5 ans après le traitement.

Planification des visites de suivi

Les visites de suivi après le traitement d’un neuroblastome ont habituellement lieu :

  • tous les 2 à 6 mois pendant les premières années qui suivent le traitement;
  • lmoins souvent au cours des quelques années suivantes.

Déroulement des visites de suivi

Lors d’une visite de suivi, l’équipe de soins posera habituellement des questions sur les effets secondaires du traitement et la capacité d’adaptation de l’enfant. Il est possible que le médecin fasse un examen physique complet, pendant lequel il pourrait :

  • palper les ganglions lymphatiques;
  • examiner l’abdomen et la peau;
  • vérifier la présence de signes de réapparition du cancer;
  • vérifier la présence d’effets à long terme du traitement sur la croissance et le développement de l’enfant ainsi que sur le fonctionnement de ses organes.

Examens de suivi

Le suivi comporte habituellement des examens qui permettent de s’assurer qu’il n’y a pas de récidive et de vérifier si le traitement du cancer a causé des effets tardifs. Un enfant qui prend part à un essai clinique sera suivi selon les lignes directrices du protocole de l’essai. Lors du suivi de votre enfant, on pourrait avoir recours aux analyses sanguines et aux examens d’imagerie suivants. Si on observe une récidive, l’équipe d’oncologie évaluera l’enfant afin de déterminer les meilleures options de traitement.

Analyse d’urine

Les cellules du neuroblastome produisent des substances chimiques appelées catécholamines. Lorsqu’elles se décomposent, celles-ci forment des acides appelés acide homovanillique (HVA) et acide vanilmandélique (VMA). Les médecins peuvent prescrire une analyse d’urine pour vérifier la concentration de HVA et de VMA dans l’urine.

Analyses sanguines

Les médecins peuvent prescrire une formule sanguine complète (FSC) et des analyses biochimiques sanguines. Ces analyses servent à vérifier l’état de santé général de l’enfant et à évaluer le fonctionnement de certains organes comme le foie et les reins.        

Si l’enfant a reçu une radiothérapie au thorax ou au corps entier, les médecins vérifieront les taux de thyréostimuline (TSH) et de thyroxine (T4), car l’irradiation de ces régions peut affecter la thyroïde. Si le taux de TSH ou de T4 est bas, l’enfant pourrait devoir suivre une hormonothérapie thyroïdienne substitutive quotidienne pour réguler sa glande thyroïde.

Une radiothérapie au cou, au thorax, à l’abdomen ou au bassin peut provoquer des troubles du développement à la puberté. La puberté risque, par exemple, de débuter plus tôt ou plus tard. Les médecins dirigent souvent les enfants qui ont reçu une radiothérapie à ces régions vers un endocrinologue pour un suivi spécialisé. Un endocrinologue est un médecin spécialisé dans le traitement des troubles hormonaux. Chez les garçons, on vérifie le taux d’hormone folliculo-stimulante (FSH), d’hormone lutéinisante (LH) et de testostérone. Chez les filles, on vérifie le taux de FSH, de LH et d’œstrogène.

Examens d’imagerie

Dans le cadre du suivi, les médecins peuvent prescrire les examens d’imagerie suivants :

Autres examens

Les médecins peuvent prescrire des examens pour évaluer le fonctionnement du cœur et des poumons, tels qu’un échocardiogramme, un électrocardiogramme (ECG) et des tests de la fonction respiratoire. Si c’est nécessaire, on peut aussi faire des tests auditifs.

Questions à poser sur le suivi

Apprenez-en davantage sur les lignes directrices relatives au suivi à long terme du Children’s Oncology Group( en anglais seulement). Afin de prendre les bonnes décisions pour votre enfant, posez des questions sur le suivi à l’équipe de soins.

Révision par les experts et références

  • Meredith Irwin, MD
  • Daniel Morgenstern, MD
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  • PDQ® Pediatric Treatment Editorial Board. Neuroblastoma Treatment (PDQ®)–Health ProfessionalVersion. Bethesda, MD: National Cancer Institute; 2020. https://www.cancer.gov/.
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