Vaccins anticancéreux
Un vaccin incite le système immunitaire à produire des anticorps pour combattre une maladie.
La plupart des vaccins aident à nous protéger des infections comme la rougeole et la poliomyélite. Les vaccins sont fabriqués à partir de germes affaiblis ou inactivés qui ne causent pas l’infection mais qui incitent le système immunitaire à produire des
Les vaccins thérapeutiques anticancéreux sont différents puisqu’ils essaient d’inciter le système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses déjà présentes dans le corps. La plupart des vaccins thérapeutiques anticancéreux sont encore à l'étude en essais cliniques.
Vaccins qui préviennent le cancer @(Model.HeadingTag)>
Les vaccins préventifs, ou prophylactiques, permettent de prévenir les infections virales qui causent le cancer ou qui contribuent à son apparition. Ils sont conçus de façon à inciter le système immunitaire à attaquer certains virus avant qu'ils ne causent une infection. Ces vaccins sont administrés à des personnes en bonne santé avant que le cancer se manifeste.
Les vaccins contre le virus du papillome humain (VPH) protègent de l'infection causée par certains types de VPH. Les 3 vaccins anti-VPH disponibles au Canada sont Gardasil, Cervarix et Gardasil 9. Ces vaccins aident à protéger contre les infections aux types de VPH les plus fréquemment liés à des états précancéreux et au cancer du col de l’utérus. Gardasil 9 protège également contre d’autres types de VPH qui peuvent causer le cancer.
Actuellement, les vaccins anti-VPH sont approuvés au Canada pour prévenir le cancer du col de l’utérus lié au VPH. Ce virus est aussi associé aux cancers du vagin, de la vulve, de l’anus et du pénis ainsi qu’à certains cancers de la cavité buccale et de la gorge (pharynx).
Les vaccins anti-hépatite B peuvent réduire le risque de cancer du foie chez certaines personnes. L’hépatite est une inflammation du foie qui peut être causée par certains virus. Les personnes atteintes depuis longtemps d’une infection au virus de l’hépatite B (VHB) risquent davantage d’avoir un cancer du foie.
Vaccins qui traitent le cancer @(Model.HeadingTag)>
Les vaccins thérapeutiques anticancéreux peuvent être faits de cellules cancéreuses, de parties de cellules cancéreuses ou d’
Ce sont les vaccins thérapeutiques anticancéreux qui suivent qu’on étudie le plus souvent.
Pour un vaccin à base de cellules tumorales entières, on utilise toute la cellule cancéreuse, pas juste un antigène. Le vaccin est constitué de vos propres cellules cancéreuses, des cellules cancéreuses d’une autre personne ou de cellules cancéreuses cultivées en laboratoire.
Pour un vaccin antigénique, on utilise les antigènes des cellules cancéreuses. Le but est d’inciter le système immunitaire à attaquer le cancer.
Pour un vaccin à base de cellules dendritiques, on utilise des
Pour un vaccin à ADN, on utilise des fragments d’ADN des cellules cancéreuses. Ce vaccin devrait rendre les cellules du système immunitaire plus aptes à réagir aux cellules cancéreuses et à les détruire.
Le vaccin anti-idiotype incite le corps à produire des anticorps contre des cellules cancéreuses presque de la même façon que les vaccins antigéniques le font. L’idiotype est la partie d’un anticorps qui reconnaît l’antigène spécifique contre lequel l’anticorps devra lutter.
Effets secondaires des vaccins anticancéreux @(Model.HeadingTag)>
Peu importe le traitement, il est possible que des effets secondaires se produisent, mais chaque personne les ressent différemment. Certaines en ont beaucoup alors que d’autres en éprouvent peu ou pas du tout.
Les effets secondaires des vaccins anticancéreux dépendent surtout du type de vaccin et ne durent habituellement que peu de temps. Avisez votre équipe de soins si vous éprouvez ces effets secondaires ou d’autres que vous croyez liés aux vaccins anticancéreux. Plus vite vous mentionnez un problème, plus rapidement on pourra vous dire comment aider à le soulager.
Les personnes qui reçoivent un vaccin anticancéreux ont tendance à éprouver surtout ces effets secondaires :
- inflammation au point d’injection dont une rougeur, une douleur, une enflure, une chaleur de la peau au toucher, des démangeaisons ou une éruption cutanée;
- fièvre et frissons;
- étourdissements;
- nausées ou vomissements;
- fatigue;
- douleurs musculaires;
- maux de tête.