Statistiques de survie pour le mésothéliome

Les statistiques de survie au mésothéliome sont des estimations très générales qui doivent être interprétées avec prudence. Puisqu’elles sont fondées sur l’expérience de groupes de personnes, elles ne permettent pas de prévoir les chances de survie d’une personne en particulier.

Il existe de nombreuses méthodes différentes pour évaluer et consigner les statistiques de survie au cancer. Votre médecin peut vous expliquer les statistiques sur le mésothéliome et ce qu’elles signifient pour vous.

Survie nette

La survie nette représente la probabilité de survivre au cancer en l’absence d’autres causes de décès. Elle permet d’estimer le pourcentage de personnes qui survivront à leur cancer.

Au Canada, la survie nette après 5 ans pour le mésothéliome est de 7 %, ce qui signifie qu’environ 7 % des personnes ayant reçu un diagnostic de mésothéliome survivront au moins 5 ans.

Survie selon l’emplacement, le stade et le sous-type

La survie au mésothéliome varie selon l’emplacement, le stade et le sous-type cellulaire particulier. En général, le mésothéliome engendre un pronostic sombre puisqu’il est agressif.

  • Habituellement, le mésothéliome n’est détecté qu’à un stade avancé, ce qui le rend plus difficile à traiter. Seul un petit nombre de personnes reçoivent un diagnostic de mésothéliome précoce.
  • Le mésothéliome de sous-type cellulaire épithélioïde engendre un meilleur pronostic que les autres sous-types cellulaires. Ce type de mésothéliome est plus facile à traiter et est lié à une espérance de vie plus longue.
  • Le mésothéliome de sous-type cellulaire sarcomatoïde engendre le pronostic le plus sombre. Ce type de mésothéliome se propage rapidement et ne répond pas bien au traitement.

La survie selon le stade pour le mésothéliome est consignée sous forme de survie médiane. La survie médiane correspond à la période qui suit le diagnostic ou le début du traitement au bout de laquelle la moitié des personnes atteintes de ce type de cancer seront encore en vie. L’autre moitié des gens aura vécu moins longtemps que cette période.

On ne dispose pas de statistiques canadiennes spécifiques sur les différents stades du mésothéliome. Les renseignements suivants sont tirés de diverses sources et peuvent comprendre des statistiques provenant d’autres pays susceptibles de présenter des résultats similaires au Canada. Les statistiques ci-dessous se rapportent au mésothéliome pleural.

Survie au mésothéliome pleural

Stade

Survie médiane

1

21 à 51 mois

2

19 à 26 mois

3

15 à 16 mois

4

8 à 12 mois

Mésothéliome péritonéal

On ne dispose pas de statistiques sur les stades du mésothéliome péritonéal puisque ce type de mésothéliome ne possède pas encore de système de stadification. Une survie médiane de 1 an a été signalée chez des personnes atteintes d’un mésothéliome péritonéal qui avaient reçu une chimiothérapie. Mais cette statistique peut changer puisque les traitements du mésothéliome péritonéal se sont améliorés.

Questions sur la survie

Discutez de votre pronostic avec votre médecin. Le pronostic repose sur de nombreux facteurs dont ceux-ci :

  • vos antécédents de santé
  • le type de cancer
  • le stade du cancer
  • certaines caractéristiques du cancer
  • les traitements choisis
  • comment le cancer répond au traitement

Seul un médecin qui connaît bien ces facteurs peut examiner toutes ces données de concert avec les statistiques de survie pour en arriver à un pronostic.

Révision par les experts et références

  • American Cancer Society. Malignant mesothelioma. 2016.
  • Canadian Cancer Statistics Advisory Committee. Canadian Cancer Statistics 2019. Toronto, ON: Canadian Cancer Society; 2019. https://cancer.ca/en/research/cancer-statistics/past-editions.
  • Deraco M, Elias DM, Glehen O, Helm CW, Sugarbaker PH, Verwaal VJ. Peritoneal metastases and peritoneal mesothelioma. DeVita VT Jr, Lawrence TS, & Rosenberg SA. Cancer: Principles and Practice of Oncology. 10th ed. Philadelphia: Wolters Kluwer Health/Lippincott Williams & Wilkins; 2015: 115: 1761-1769.
  • Pass HI, Carbone M, King LM, Rosenzweig KE. Benign and malignant mesothelioma. DeVita VT Jr, Lawrence TS, & Rosenberg SA. Cancer: Principles and Practice of Oncology. 10th ed. Philadelphia: Wolters Kluwer Health/Lippincott Williams & Wilkins; 2015: 114: 1738-1760.
  • Raza A, Huan WC, Takabe K. Advances in the management of peritoneal mesothelioma. World Journal of Gastroenterology. 2014.

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