Môle hydatiforme
La môle hydatiforme est le type le plus courant de MTG. Il s’agit généralement d’une tumeur non cancéreuse, mais il est possible qu’elle persiste et se propage après qu’on l’a enlevée. La môle hydatiforme porte aussi le nom de grossesse môlaire. Ce n’est pas une grossesse normale, car il n’y a pas développement d’un fœtus normal. La môle hydatiforme est composée de nombreuses villosités choriales qui se sont détériorées et qui sont enflées et remplies de liquide.
Bien que ce soit rare, il arrive qu’un fœtus normal se développe à côté d’une môle hydatiforme. Dans ce cas, on traite celle-ci après la naissance du bébé.
Il y a deux types de môle hydatiforme.
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Il y a deux types de môle hydatiforme.
La môle hydatiforme partielle apparaît quand un ovule est fécondé par deux spermatozoïdes. Cela signifie que l’embryoblaste comprend de l’ADN supplémentaire du père. Un fœtus peut commencer à se développer, mais une fausse couche se produit habituellement au premier trimestre. Dans de très rares cas, un fœtus normal se développe en même temps que la môle hydatiforme. On traite alors la môle hydatiforme après la naissance.
La môle hydatiforme complète survient lorsqu’un spermatozoïde féconde un ovule qui ne contient pas l’ADN de la mère (appelé œuf clair). Un fœtus ne peut donc pas se développer parce que l’embryoblaste contient seulement l’ADN du père.
On traite habituellement les deux types de môles hydatiformes par dilatation et curetage (DC) pour retirer le tissu anormal de l’utérus. Une deuxième DC est parfois nécessaire s’il reste du tissu anormal. On peut faire une hystérectomie pour diminuer les risques d’apparition d’un type de MTG cancéreux dans l’utérus.
Dans de rares cas, une môle hydatiforme devient un cancer. Il est moins probable qu’une môle hydatiforme partielle réapparaisse après son ablation ou devienne un cancer qu’une môle hydatiforme complète.
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Très rarement, de petites quantités de tissu placentaire restent dans l’utérus après la grossesse. Les nodules du site placentaire atypiques peuvent se développer à partir des cellules trophoblastiques de ce tissu. Ils le font habituellement dans la couche interne de l’utérus (appelée endomètre). Ils apparaissent parfois dans le col de l’utérus. Dans de rares cas, les nodules du site placentaire atypiques peuvent se développer dans une trompe de Fallope ou un ovaire.
Il peut être difficile de diagnostiquer les nodules du site placentaire atypiques parce qu’ils causent des symptômes différents de ceux des autres types de MTG. Les symptômes peuvent comprendre les cycles menstruels irréguliers, des résultats de test Pap anormaux et des saignements après les relations sexuelles.
Parfois, les nodules du site placentaire atypiques peuvent se développer en même temps qu’une tumeur trophoblastique épithélioïde (ETT) ou qu’une tumeur trophoblastique du site placentaire (PSTT). D’autre part, un nodule du site placentaire atypique peut devenir une ETT ou une PSTT.
On retire habituellement les nodules du site placentaire atypiques par
dilatation et curetage (DC) ou en faisant une
Réaction exagérée du site placentaire@(headingTag)>
Une réaction exagérée du site placentaire est une tumeur qui prend naissance dans le trophoblaste. Elle peut envahir le revêtement interne de l’utérus (appelé endomètre) et atteindre la paroi musculaire de l’utérus (appelée myomètre).
Ce type de MTG ne cause habituellement aucun symptôme. Une réaction exagérée du site placentaire peut parfois causer un saignement vaginal au début de la grossesse ou un saignement abondant après l’accouchement. On peut la détecter si une DC est effectuée après une fausse couche pour enlever tout tissu trophoblastique qui reste.
La réaction exagérée du site placentaire est très rare. Les chercheurs continuent d’étudier ce type de MTG pour trouver de meilleures façons de la diagnostiquer et de la traiter.
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