Les antécédents familiaux permettent de détecter le cancer à un stade précoce@(Model.HeadingTag)>
Lorsque Ron Luciuk avait une trentaine d’années, son père a reçu un diagnostic de cancer de la prostate. Possédant une formation dans le domaine pharmaceutique, Ron savait que ses antécédents familiaux augmentaient ses risques de développer aussi un cancer de la prostate. Il a donc décidé de commencer tôt à passer régulièrement des tests de l’APS et, au fil des ans, son taux d’APS a lentement augmenté. En 2021, un test a révélé un taux suspicieusement élevé.
Ron a reçu un diagnostic de cancer de la prostate de stade 1 à la suite d’une biopsie indiquant que moins de 1 % de sa prostate contenait des cellules cancéreuses. Son équipe soignante lui ayant recommandé une surveillance active, il a passé plusieurs examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) au cours de l’année suivante. Pendant cette période, on a également diagnostiqué un cancer de la prostate à son frère aîné.


Cancer et mode de vie sain@(Model.HeadingTag)>
Depuis son diagnostic de cancer en 2021, Ron accorde la priorité à une alimentation saine et à l’exercice physique. Il a élaboré un programme d’entraînement pour se préparer au traitement, est passé à une alimentation végétalienne et a fait de l’exercice presque tous les jours pendant sa radiothérapie. Ce mode de vie est devenu un élément important pour préserver sa santé physique et mentale tout au long du traitement.
En tant qu’instructeur de conditionnement physique, enseigner des classes de mise en forme est également devenu une source de soutien et de motivation pour Ron. En 2024, il a obtenu une certification lui permettant d’accompagner et d’entraîner des personnes atteintes de cancer.
« Je savais que l’exercice m’aiderait à me préparer et à passer à travers le traitement, ainsi qu’à me rétablir. J’ai insisté sur ce point dans les cours que je donnais. Je leur disais : Vous m’aidez en faisant de l’exercice avec moi, raconte Ron. Être instructeur de conditionnement physique n’est certainement pas la profession que j’envisageais lorsque je me suis inscrit à l’université, mais je pense que c’est la chose la plus importante que je puisse faire de ma vie. L’exercice m’a aidé à sauver ma vie et m’a évité les effets secondaires inconnus de la chirurgie et de la radiothérapie. Je sais que je vais faire une énorme différence dans la vie des autres. »

Collecte de fonds MOVE-m-ber dédiée à la recherche sur le cancer de la prostate@(Model.HeadingTag)>
Ron a décidé de lancer une collecte de fonds indépendante appelée MOVE-m-ber. Son objectif était de récolter des fonds pour la recherche et de sensibiliser le public au cancer de la prostate. Passionné par un mode de vie sain, Ron a intégré à sa collecte un volet sportif dans le cadre duquel il anime des cours de conditionnement physique et raconte son histoire. Il a récolté plus de 6500 $ pour la recherche sur le cancer de la prostate grâce à MOVE-m-ber.
« La collecte de fonds a commencé par une simple discussion avec des hommes pour les inciter à faire vérifier leur taux d’APS. Puis, j’ai été amené à parler de mon expérience du cancer de la prostate, ce qui a rendu la collecte de fonds beaucoup plus efficace », explique Ron.
La détection précoce est tellement importanet, ne serait-ce que pour sauver la vie d’un seul homme. Je savais que ma collecte de fonds en aurait valu la peine si je pouvais sauver la vie d’une seule personne en l’incitant à faire vérifier son taux d’APS.
Ron continue de promouvoir l’importance de la sensibilisation à la santé de la prostate, de la détection précoce du cancer et du maintien d’un mode de vie sain lorsqu’on fait face à un diagnostic de cancer. Son plan de traitement se poursuivra jusqu’à la fin de 2025.
« Quelqu’un m’a aidé à payer mon traitement contre le cancer, alors je me suis demandé ce que je pouvais faire pour recueillir des fonds pour la recherche afin d’aider d’autres hommes qui suivent un traitement [...] Quelqu’un d’autre a fait ce qu’il pouvait pour m’aider, et je fais ce que je peux pour aider les autres. C’est ma vie et c’est mon histoire qui va aider cet homme à faire vérifier son taux d’APS. Si cela permet à une seule personne de survivre au cancer, cela en aura valu la peine. »

Contribuez à changer l’avenir du cancer de la prostate@(headingTag)>
Depuis 1995, le taux de mortalité lié au cancer de la prostate au Canada a diminué de 50 % grâce à l’amélioration de la détection précoce et des traitements. Ces progrès ont été rendus possibles grâce à la recherche.
À l’occasion du Mois de la sensibilisation au cancer de la prostate, contribuez à changer l’avenir du cancer de la prostate en faisant un don pour soutenir les travaux de recherche les plus innovants afin d’améliorer la déection, le diagnostic et les traitements.