Ventilation des statistiques sur le cancer qui ont changé au fil du temps.

Le rapport Statistiques canadiennes sur le cancer 2025 présente des conclusions importantes qui nous aident à évaluer les efforts visant à prévenir, à détecter et à traiter le cancer.

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Le nouveau rapport Statistiques canadiennes sur le cancer vient d’être publié et met en évidence quelques-unes des grandes tendances liées aux taux de cancer au pays. Fruit d’une collaboration entre la Société canadienne du cancer, Statistique Canada et l’Agence de la santé publique du Canada, ce rapport nous aide à comprendre l’évolution de l’impact du cancer.

Nous avons dégagé sept grandes tendances qui aident à mieux comprendre la situation.

1. Après une longue période de progrès s'étendant de 1984 à 2005, le nombre de nouveau cas de cancer du col de l'utérus a cessé de décliner.

Bien que ce cancer soit en grande partie évitable, de nouvelles données indiquent que sa prévalence est stable plutôt qu’en baisse.

Le Canada pourrait donc ne pas atteindre son objectif d’éliminer le cancer du col de l’utérus d’ici 2040. Nous devons agir maintenant et travailler ensemble en tant que société pour assurer l’atteinte de cet objectif.

2. Les taux de mortalité ont diminué ces dernières années pour la plupart des types de cancer.

Ces dernières années, nous avons constaté une baisse de la mortalité pour la plupart des types de cancer, en partie grâce à l’amélioration de la détection précoce et des traitements. Cela pourrait contribuer à la légère baisse du nombre de décès prévue en 2025, bien que les projections démographiques fondées sur la croissance et le vieillissement de la population soient également des facteurs à prendre en considération.

3. Le cancer du poumon et le cancer colorectal font partie des cancers dont le nombre de nouveaux cas diminue le plus rapidement.

Ces résultats témoignent des efforts de prévention, notamment en matière de lutte contre le tabagisme commercial, mais aussi de dépistage et de traitement des polypes colorectaux précancéreux. Ces baisses sont similaires chez les hommes et les femmes, bien que les taux et les chronologies diffèrent légèrement.

Une infographie illustrant les grandes conclusions présentées dans le rapport Statistiques canadiennes sur le cancer. Le graphique des répercussions du cancer montre qu’en 2025, selon les estimations, 254 800 personnes au Canada recevront un diagnostic de cancer et 87 400 personnes au Canada mourront d’un cancer. On prévoit que 42 % des personnes au Canada seront atteintes d’un cancer au cours de leur vie, et que 22 % y succomberont. Le graphique sur les répercussions démographiques montre que 9 cancers sur 10 au Canada devraient être diagnostiqués chez des personnes de plus de 50 ans. Le graphique des tendances montre que dans les dernières années, les taux d’incidence du cancer colorectal et de décès par cancer colorectal ont baissé plus rapidement. Et, après une longue période de progrès entre 1984 et 2005, le taux d’incidence du cancer du col de l’utérus a cessé de diminuer.

4. Le taux d'incidence du mélanome n'a pas progressé chez les hommes depuis 2016, mais chez les femmes, il s'agit du cancer dont la prévalence augmente le plus rapidement,

avec une augmentation des cas de 2,1 % par an depuis 1994. Entre 1984 et 2016, les nouveaux cas de mélanome ont augmenté en moyenne de 2,5 % par an chez les hommes, mais il s’est depuis stabilisé.

5. L'incidence des cancers du foie et du canal biliaire distal est en baisse chez les hommes, mais la même tendance n'est pas encore observée chez les femmes.

Le nombre de nouveaux cas diminue de 2 % par an chez les hommes depuis 2015. Bien que ce ne soit pas encore le cas chez les femmes, le taux d’incidence de ces maladies est stable depuis 2012. Des tendances comme celles-ci démontrent la nécessité d’adopter des stratégies axées sur le sexe et sur le type de cancer pour pouvoir prévenir plus efficacement le cancer avant son apparition.

Une médecin montre quelque chose à un patient sur une tablette.

6. La mortalité liée à la leucémie est en forte baisse.

Jusqu’à récemment, cette baisse n’était que modérée, soit de 0,8 % par an entre 1984 et 2017. Aujourd’hui, le nombre de décès dus à la leucémie diminue de façon importante depuis 2017 tant chez les hommes que chez les femmes, à raison de 2,7 % par an, soit trois fois plus que le taux de diminution.

7. Le taux de mortalité du cancer de la vessie est l'un de ceux qui connaissent la plus forte baisse.

Ce taux diminue de 3,1 % par an chez les hommes depuis 2016, et de 3,6 % chez les femmes depuis 2017. Le nombre de décès liés au cancer de la vessie baisse aujourd’hui plus rapidement que tout autre type de cancer déclaré chez les femmes.

Publié tous les deux ans, le rapport Statistiques canadiennes sur le cancer présente les progrès réalisés à ce jour et nous aide à comprendre ce qu’il reste à faire en matière de prévention, de détection et de traitement du cancer.

Lire le rapport complet

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