Portrait

Financer l’espoir : une opération vitale rendue possible grâce au soutien financier

En 2015, à 49 ans, Paula Pestrin a reçu un diagnostic de cancer de la thyroïde du côté droit. Après l’avoir opérée pour retirer une grosse tumeur, ses médecins lui ont dit avoir réussi à tout enlever. Bien qu’elle ait continué à passer des échographies tous les six mois après son opération en 2015, elle n’a pas été dirigée vers un centre d’oncologie pour les suivis.

Huit ans après son diagnostic initial, Paula remarque une bosse inhabituelle à l’arrière de son cou en août 2023. Une biopsie révèle alors que le cancer s’est métastasé dans la partie gauche de sa thyroïde et ses ganglions lymphatiques.

Heureusement, Paula a pu compter sur le soutien de sa meilleure amie et partenaire de soins, Sandra de Haan, tout au long de son expérience de cancer. Ensemble, elles ont surmonté de nombreux défis, dont celui des coûts liés aux soins contre le cancer.

Paula Pestrin (à gauche) et Sandra de Haan (à droite) côte à côte devant une clôture.
Paula Pestrin (à gauche) et Sandra de Haan (à droite)

Le coût des soins contre le cancer

Lorsque Paula a appris que le cancer s’était métastasé, elle et Sandra ne s’attendaient pas à devoir payer autant de leur poche. Au fil du temps, les dépenses se sont accumulées : médicaments contre la douleur, antibiotiques et frais d’hôtel pendant les déplacements pour les traitements. De plus, comme Sandra est enseignante, elle devait prendre des congés sans solde pour emmener Paula à ses rendez-vous.

Paula vivait à Thunder Bay et la région n’avait pas de chirurgiens spécialisés pour le type de cancer dont elle souffrait. Il fallait donc aller à Toronto, mais Paula et Sandra n’avaient pas les moyens de prendre l’avion pour s’y rendre. Elles voulaient repousser l’opération de quelques mois, mais selon les médecins, Paula risquait de ne plus être en vie si elles attendaient aussi longtemps.

Paula a alors décidé de ne pas subir l’opération et de simplement profiter du temps qui lui restait. Après avoir dit à l’oncologue qu’elle n’avait pas les moyens de payer l’opération, elle et Sandra ont été orientées vers Air Daffodil. Il s’agit du programme de la Société canadienne du cancer qui organise les vols et le transport terrestre pour les personnes qui se trouvent à plus de 100 km du lieu de traitement.

« Une employée d’Air Daffodil a parlé au téléphone avec Sandra pendant au moins une heure et lui a tout expliqué. Je me suis mise à pleurer, moi qui ne pleure pourtant pas facilement. En fait, j’étais soulagée de pouvoir enfin envisager une vie meilleure que celle que je menais avec le cancer, raconte Paula. Quand Sandra a raccroché et m’a dit qu’ils pouvaient nous aider, j’ai ressenti un immense soulagement. Nous ne savions pas que ce type de soutien existait. »

Les programmes comme Air Daffodil doivent être financés, car sans eux, des personnes comme Paula ne pourraient pas se faire opérer. Comme l’argent ne tombe pas du ciel, nous n’aurions pas pu payer et nous aurions dû accepter la situation. Tellement de gens ont des problèmes de santé. Tout le monde devrait être traité de manière égale, mais ce n’est pas le cas.

Paula et Sandra ont aussi reçu le soutien du Fonds pour le transport aux traitements de la Société canadienne du cancer. Ce programme couvre certains frais de déplacement liés aux traitements contre le cancer. Le fonds a permis de payer une partie des frais de transport terrestre pour les rendez-vous de Paula.

Paula et Sandra souriant à la caméra dans l’avion.
Paula (à gauche) et Sandra (à droite) dans l’avion pour Toronto

En novembre 2023, Paula a pu avoir l’opération et elle est maintenant libérée du cancer depuis mai 2024.

« Quand je dis que la Société canadienne du cancer m’a redonné ma vie, je le pense vraiment. Ils m’ont sauvé la vie et je ne sais pas ce qui serait arrivé autrement », affirme Paula.

En finançant ces programmes extraordinaires, vous comblez le fossé entre les gens qui peuvent avoir des soins et ceux qui ne le peuvent pas. Aujourd’hui, les obstacles ont disparu et nous pouvons tous bénéficier des soins auxquels nous avons droit. Accepter mon sort était une perspective très sombre, car j’aurais peut-être dû vivre avec [le cancer] jusqu’à ce qu’il m’emporte.
Souriante, Paula montre la cicatrice sur son cou.
Paula après l’opération

Chaque moment est précieux

Paula et Sandra n’ont jamais cessé de célébrer les fêtes, mais elles ont changé leur façon de le faire. En décembre 2023, Paula se remettait encore de son opération. En temps normal, Noël aurait été l’occasion de rassembler plein de monde pour célébrer. Mais, Paula et Sandra ont décidé qu’elles avaient davantage besoin de temps ensemble et de tranquillité.

« Noël était différent, mais nous avons bien aimé ce changement. Il fallait que ce soit différent cette année-là », dit Sandra.

Pour les personnes atteintes de cancer, le temps des fêtes est l’occasion de se rappeler que chaque moment est précieux. En cette période de l’année, aidez-nous à leur en offrir davantage. Grâce à vos dons, les personnes atteintes de cancer au pays peuvent profiter de plus de temps avec leurs proches et renforcer leurs liens. Les programmes que vos dons permettent de financer contribuent à rendre leur temps des fêtes un peu plus facile. En apportant votre soutien à la Société canadienne du cancer, vous pouvez aider les personnes atteintes de cancer et leurs proches à créer de précieux souvenirs.

Paula Pestrin reprend sa vie en main avec la SCC

[Sur un fond de décorations intérieures, le logo de la Société canadienne du cancer et les mots « Ça prend une société » apparaissent à l’écran.]

[Paula Pestrin, assise dans un fauteuil chez elle, regarde droit devant.]

Paula Pestrin : Je m’appelle Paula et je suis épanouie malgré le cancer.

[Gros plan d’une décoration de sapin avec le mot « home » (maison) inscrit dessus.]

Mots à l’écran : Paula Pestrin. Survivante du cancer.

[Paula, assise dans un fauteuil, s’adresse directement à la caméra.]

Paula : Il y a 10 ans ce mois-ci, j’ai reçu un diagnostic de cancer de la thyroïde, très mineur, sur le côté droit. On m’a dit de ne pas m’inquiéter, que la tumeur serait enlevée et que tout irait bien.

[Montage de Paula et de sa proche aidante, Sandra De Haan, assises sur un canapé et regardant des photos de famille provenant d’une boîte à souvenirs.]

Paula : J’ai passé des examens tous les six mois pendant 10 ans, puis ça fera bientôt deux ans qu’on m’a diagnostiqué une récidive, cette fois dans les ganglions lymphatiques. Ça a été un choc pour mes médecins et pour moi, car on m’avait garanti que ça ne reviendrait jamais vu que c’était un type de cancer peu fréquent. Quand on reçoit cet appel qui nous dit de venir pour une biopsie, c’est inquiétant. C’est le cauchemar de toute personne qui a le cancer. Et j’en ai entendu parler jusqu’à ce que cela m’arrive. Je ne comprenais pas l’effet que cela avait. C’est le début d’un tout nouveau périple pour moi.

Voix hors champ (VHC) : Ça a dû être très difficile.

Paula : Ça l’a été.

[Paula et Sandra, assises côte à côte devant un fond de séance photo.] Sandra De Haan : Pour moi, Paula est la sœur que je n’ai jamais eue.

Mots à l’écran : Sandra De Haan. Proche aidante de Paula.

[Sandra, assise dans un fauteuil, s’adresse directement à la caméra.]

Sandra : Nous avons toujours du plaisir ensemble. Malgré les défis, nous pouvons reconnaître qu’il y a aussi du bon.

[Sandra rit, assise sur une chaise berçante.]

[Paula, assise dans un fauteuil, s’adresse directement à la caméra.]

Paula : Sandra est ma meilleure amie et ma proche aidante. C’est elle qui a demandé de l’aide à la clinique d’oncologie. C’est grâce à elle que je suis encore vivante. On nous a dit que nous devions nous déplacer et qu’il n’y avait pas d’autre option pour sauver ma vie. C’était ça. J’ai demandé à mes médecins si je pouvais reporter ma chirurgie de six mois, pour me donner le temps d’économiser. On m’a dit que c’était impossible, que j’allais mourir si je restais ici.

[Paula et Sandra, assises côte à côte dans le salon, lisent un livre ensemble.]

Paula : Les prix des vols montaient en flèche. Peu importe mes économies et ce que je faisais, ça n’allait pas être assez pour payer le voyage.

[Paula et Sandra, assises côte à côte dans le salon, lisent un livre pendant que Paula tient doucement le bras de Sandra.]

Sandra : Ça semble tellement futile que quelqu’un doive mourir simplement par manque d’argent. On doit faire en sorte que ces derniers mois soient les meilleurs de notre vie. On doit chérir chaque moment passé ensemble.

[Paula et Sandra, assises côte à côte dans le salon, lisent un livre intitulé « Joy of Cooking » (le bonheur de cuisiner).]

Paula : J’ai pensé à toutes les choses que j’aimais faire et je les ai simplement rayées de ma liste. Je n’allais pas pouvoir les faire. Je devais renoncer à tout, et attendre. J’allais vivre ma vie jusqu’à ce que le cancer m’envahisse. Puis j’allais simplement mourir. C’est alors qu’Air Daffodil est entré dans ma vie.

[Paula et Sandra, assises côte à côte devant un fond de séance photo pendant que l’image fond au noir.]

Mots à l’écran : Grâce au programme Air Daffodil et au Fonds pour le transport aux traitements de la Société canadienne du cancer, des personnes comme Paula ont accès aux services de transport dont elles ont besoin pour se rendre à des traitements vitaux.

[Paula et Sandra se font une accolade de côté devant le fond de séance photo.]

Paula : Soulagement, paix. La tranquillité d’esprit de savoir que je peux me faire opérer. J’allais voir ce médecin. C’était le début du sauvetage de ma vie, car je n’étais pas prête à quitter ce monde de sitôt.

[Paula et Sandra rient en se regardant dans le salon.]

Paula : J’ai fait ma demande auprès de la Société canadienne du cancer, et dans le temps de le dire, j’ai reçu le premier appel et tout a été planifié. Après, je suis restée assise là et j’ai pleuré. C’est incroyable comme ça a été facile. J’avais perdu tellement de temps à m’inquiéter.

[Sandra, assise dans un fauteuil, s’adresse directement à la caméra.]

Sandra : Nous nous sentions toutes les deux en paix. Nous avons réalisé que la chirurgie était derrière nous. Sa guérison se passait bien. Elle allait bien. Rien de ce que nous redoutions n’est arrivé et nous sommes restées assises là en silence pendant un moment. Nous n’avions plus à nous soucier de tous ces « et si ». Nous savions que nous avions beaucoup d’autres moments précieux devant nous.

[Gros plan sur l’album de photos d’un téléphone, mettant en évidence une photo de Paula à l’hôpital.]

Paula : Je ne pensais pas qu’on pouvait m’aider. Ça m’attriste encore d’avoir accepté cela.

[Paula et Sandra sourient et se remémorent des souvenirs en regardant des photos sur un téléphone.]

Paula : Chaque moment est précieux pour moi, car je peux être ici et en profiter, en bonne santé et libérée du cancer. Et Air Daffodil était là à chaque étape.

[Paula, assise dans un fauteuil, s’adresse directement à la caméra.]

Mots à l’écran : CHAQUE MOMENT EST PRÉCIEUX. Aidez-nous à faire avancer la recherche.

Paula : Si vous doutez du fait que les dons font une différence, regardez-moi. Sans eux, je ne serais pas ici aujourd’hui. La Société canadienne du cancer m’a redonné ma vie.

Mots à l’écran : FAITES UN DON MENSUEL. CANCER.CA/HOLIDAY

[Le logo de la Société canadienne du cancer et le slogan « Ça prend une société » apparaissent à l’écran.]

Paula Pestrin (à gauche) et Sandra de Haan (à droite) côte à côte devant une clôture.

Aidez les personnes comme Paula et Sandra à partager davantage de moments précieux.

Paula Pestrin et Sandra de Haan, bénéficiaires du Fonds pour le transport aux traitements et Air Daffodil

Aidez-nous à créer un avenir sans cancer

Avec le soutien de lecteurs comme vous, nous pouvons continuer à faire une différence significative pour les personnes atteintes de cancer.

Nous sommes déterminés à augmenter les taux de survie, à freiner le cancer avant qu’il ne se développe et à améliorer des vies. Mais nous ne pouvons pas y arriver sans vous.

Si chaque personne qui lit ce message donnait seulement 5 $, nous pourrions atteindre notre objectif ce mois-ci pour financer les projets de recherche les plus prometteurs, offrir des services de soutien empreints de compassion et mener des activités de défense de l’intérêt public. Faites un don dès maintenant, car chaque contribution compte. Merci d’avance!