Nous avons accompli des progrès énormes dans le domaine du cancer de la prostate, qui demeure toutefois le type de cancer le plus souvent diagnostiqué et la troisième principale cause de décès par cancer chez les hommes au Canada. En 2024, on estime que 27 900 Canadiens recevront un diagnostic de cancer de la prostate et que 5000 hommes mourront de la maladie.
Nous savons que nous pouvons accomplir de grands progrès lorsque nous travaillons ensemble, ce qui signifie notamment rendre les soins plus équitables pour les gens d’un bout à l’autre du pays. En finançant le nouveau projet de recherche de la Dre Aisha Lofters, nous espérons que les personnes vivant dans des communautés mal desservies éprouveront moins de confusion et de crainte après un diagnostic de cancer de la prostate.
Chercher à comprendre l’équité dans les soins contre le cancer @(Model.HeadingTag)>
Lorsqu’elle était médecin de famille, la Dre Aisha Lofters s’est intéressée aux moyens d’améliorer de façon équitable la prévention et le dépistage du cancer. Elle est par la suite devenue chercheuse et directrice médicale du Peter Gilgan Centre for Women’s Cancers au Women’s College Hospital.
Elle souhaitait prendre part à des travaux susceptibles d’expliquer pourquoi certains groupes de personnes n’ont pas facilement accès au dépistage du cancer, ou n’ont pas autant accès à des programmes de soutien en matière de prévention du cancer comme pour l’abandon du tabac, les modes de vie sains et une saine alimentation.
Je crois qu’il est très important de mettre en place des projets axés sur l’équité en santé et la recherche sur le cancer. Nous avons vu par le passé que si nous ne plaçons pas l’équité en santé au premier plan, nous finissons par accroître involontairement les inégalités à ce chapitre. Il arrive très souvent qu’une innovation profite à la population générale, qui en tire des bénéfices, alors que les personnes en marge sont laissées pour compte.
Grâce à la générosité des donateurs, la Société canadienne du cancer (SCC) travaille désormais avec la Dre Aisha Lofters. La chercheuse et son équipe espèrent donner aux personnes mal desservies un meilleur accès à des soins de haute qualité contre le cancer de la prostate afin d’améliorer leurs résultats après un diagnostic.
Améliorer l’accès pour les hommes noirs @(Model.HeadingTag)>
Les hommes noirs d’origine africaine ou caribéenne présentent un risque presque deux fois plus élevé de développer un cancer de la prostate que les hommes non noirs. Il arrive aussi fréquemment qu’ils aient moins accès aux ressources qui les soutiennent dans leur expérience de cancer et qu’ils soient moins conscients des risques liés à leurs antécédents familiaux.
Anthony Henry est président de la Walnut Foundation – un groupe de survivants du cancer de la prostate qui soutient les hommes noirs tout au long de leur expérience de cancer. Il connaît très bien les difficultés auxquelles ces hommes font face.
Il ne semble pas que l’on soit conscient du fait que les hommes noirs sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de cancer de la prostate et de mourir de cette maladie. En outre, nous constatons que les hommes noirs appartenant à des groupes à risque élevé ne sont pas toujours encouragés à se soumettre à un dépistage du cancer de la prostate.
Pour mieux comprendre les obstacles systémiques auxquels se heurtent les hommes noirs dans l’accès aux soins contre le cancer, la Walnut Foundation collabore avec la SCC dans le cadre d’une nouvelle Subvention de recherche pour l’équité en santé.
Dirigée par la Dre Lofters, l’équipe interroge des hommes noirs qui ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate et des proches aidants afin de recueillir des informations sur les difficultés qu’ils rencontrent dans l’accès aux soins contre le cancer. Leurs conclusions seront ensuite utilisées pour mettre au point des outils destinés aux médecins afin d’améliorer leur connaissance des obstacles que doivent surmonter les personnes ayant reçu un tel diagnostic.
« Notre objectif est de sensibiliser davantage la communauté noire au cancer de la prostate et de lui fournir des informations précises à ce sujet, explique la Dre Lofters. Mais surtout, nous souhaitons voir s’améliorer la qualité des soins prodigués par les professionnels de la santé et nous assurer qu’ils n’abordent pas ces rencontres sous l’emprise de stéréotypes raciaux. »
Reconnaître l’impact des donateurs @(Model.HeadingTag)>
La Dre Lofters espère que les personnes qui font des dons à la Société canadienne du cancer sont conscientes du rôle essentiel qu’elles jouent dans son travail et dans l’impact positif que son équipe a sur les personnes dans les communautés mal desservies.
Cette subvention que la SCC alloue expressément à l’équité en santé est, à mon avis, une occasion novatrice et passionnante pour nous au Canada. Je tiens à remercier les donateurs du fond du cœur.
Nous avons besoin de votre soutien pour réaliser encore plus de percées, sensibiliser le public et fournir des soins empreints de compassion aux personnes à chaque étape de leur expérience du cancer de la prostate. Le cancer de la prostate est l’un des cancers les moins évitables, c’est pourquoi il est si important d’investir dans la recherche pour que les gens puissent profiter pleinement de la vie plus longtemps.