Portrait

Ensemble face au cancer de la prostate

Un diagnostic de cancer peut bouleverser une vie, mais des personnes sont là pour vous offrir des services et un soutien émotionnel. Anthony et Warren ont pris conscience de l’importance et du pouvoir de la communauté après avoir reçu un diagnostic de cancer de la prostate. Nous espérons que personne ne traverse ces moments difficiles dans la solitude et que les personnes atteintes de cancer envisagent de raconter leur expérience et de puiser du soutien supplémentaire auprès de la Société canadienne du cancer.

L’histoire d’Anthony : militer pour la connaissance du risque de cancer de la prostate

Anthony Henry standing in a field smiling at the camera.
Anthony Henry

C’est l’expérience de son père qui est à l’origine de l’engagement d’Anthony pour la sensibilisation au cancer de la prostate. Après avoir reçu le diagnostic d’un tel cancer à un stade avancé, son père est décédé à l’âge de 68 ans, et sa famille a appris qu’il n’avait pas passé de test de l’APS pour espérer détecter des signes du cancer à un stade précoce. Les membres de la famille ont été foudroyés d’apprendre que son cancer aurait pu être détecté plus tôt. Malgré cette horrible expérience, Anthony s’est efforcé de créer un avenir meilleur pour lui et sa famille.

« Le décès de mon père a vraiment soulevé la question de la responsabilité de notre propre santé. Après cette épreuve, mon frère et moi avons commencé à passer des examens médicaux. »

À l’âge de 54 ans, après des tests réguliers, Anthony a reçu un diagnostic de cancer de la prostate, tout comme son frère et son oncle.

Le fait que tant de membres de sa famille soient atteints d’un cancer de la prostate a mené Anthony à penser que de nombreux hommes, comme lui, n’étaient peut-être pas conscients de leurs antécédents familiaux. Il a décidé de se joindre à la Walnut Foundation et a été orienté vers le programme True North Peer Navigation, où il a commencé à travailler en tant que pair accompagnateur. Il s’est donné la mission de montrer que l’on doit parler ouvertement du cancer de la prostate sans peur et sans gêne.

Je constate que beaucoup de personnes n’ont pas de relations proches avec leur père, leurs oncles ou leurs fils. Dans un tel contexte, c’est un sujet qui peut être difficile à aborder, mais les échanges sur les expériences ne peuvent qu’aider les gens s’impliquer et à changer les choses. 

 Le risque de cancer de la prostate étant plus élevé chez les personnes d'origine ethnique noire, Anthony continue d’aider les autres à comprendre l’importance de prendre en charge leur propre santé et de s’adresser à la Société canadienne du cancer pour obtenir des ressources.

« Nous ne savons pas exactement pourquoi les hommes noirs sont plus enclins à développer des cancers agressifs ou dont l’issue est plus sombre. Mais en attendant de le savoir, nous pouvons encourager les gens à se faire examiner plus tôt et à se tourner vers des ressources fiables sur le cancer de la prostate comme le site cancer.ca. »

L’histoire de Warren : trouver espoir et amitiés pendant les traitements contre le cancer

Warren Waseen sitting in an armchair with a book in his lap.
Warren Waseen

À l’âge de 70 ans, Warren Waseen s’est vu prescrire par son médecin un test de l’APS. Lorsqu’il a reçu le résultat, il n’en revenait pas : il avait un cancer de la prostate. Mais le diagnostic n’était pas la seule chose qui l’inquiétait; il s’est rendu compte qu’il devait se rendre à Kelowna depuis son domicile de Williams Lake pour y recevoir ses traitements.

Heureusement, Warren a rapidement appris qu’il pouvait séjourner à la maison d’hébergement Southern Interior Rotary Lodge à Kelowna. Seul et ne sachant pas à quoi s’attendre, il était nerveux quant à l’expérience offerte par la maison d’hébergement. Le personnel a toutefois assuré à Warren qu’il serait à ses côtés pendant son expérience de cancer et qu’il l’aiderait à gérer son anxiété.

J’ignorais ce qui m’attendrait à mon arrivée, mais une dame m’a accueilli à la porte, m’a aidé à prendre mes bagages, m’a fait visiter les lieux et m’a conduit à ma chambre. Je me suis tout de suite senti comme chez moi. 

À la maison d’hébergement, Warren a rencontré des personnes qui, comme lui, étaient atteintes de cancer. Ils se sont raconté leur histoire et se sont aidés à rester optimistes pendant cette période difficile. « Je me souviens que nous passions du temps ensemble autour d’un café ou d’un thé. Et quand j’ai appris à connaître d’autres personnes, nous parlions tous au déjeuner, nous nous asseyions dans l’atrium et nous allions marcher dehors. C’était vraiment agréable de parler à des personnes qui vivaient la même chose que moi, car la plupart d’entre nous étions seuls. »

Aussi, Warren ne tarit pas d’éloges sur les membres du personnel de la maison d’hébergement. Ceux-ci ont constamment surpassé ses attentes et ont toujours été joviaux. Maintenant qu’il est rentré chez lui et qu’il se rétablit, il dit qu’il est difficile d’exprimer l’importance réelle des dons à la Société canadienne du cancer.

« Les dons aident grandement les personnes comme moi : si j’avais séjourné à l’hôtel, je n’aurais jamais bénéficié de la bienveillance, de la gentillesse et des amitiés que j’ai trouvées à la maison d’hébergement. »

Joignez-vous à nous pour montrer que les personnes atteintes d’un cancer de la prostate n’ont pas à vivre cette expérience dans la solitude. Ensemble, nous pouvons montrer que l’amitié et la communauté sont plus fortes que le cancer.