Nos réussites
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Changer les politiques publiques est l’un des moyens les plus efficaces de prévenir le cancer et de venir en aide à aux personnes qui sont ou ont été touchées par le cancer. C’est pourquoi la Société canadienne du cancer collabore avec le gouvernement pour qu’il instaure des politiques de santé publique visant à prévenir le cancer et à améliorer la vie des personnes atteintes de cette maladie et leurs proches aidants. Notre travail de défense de l’intérêt public change les choses.
Nos plus grandes réussites de l’année dernière @(Model.HeadingTag)>
Pour obtenir les documents de nos réussites des années précédentes, veuillez communiquer avec nous à advocacy@cancer.ca.
Transparence accrue : Depuis mars 2017, les sociétés pharmaceutiques doivent signaler ce qui suit sur le site Web www.penuriesdemedicamentscanada.ca :
- les pénuries de médicaments prévues
- l’interruption de la production de médicament (six mois d’avance)
- toute pénurie n’ayant pas déjà été signalée (tout au plus cinq jours après en avoir pris connaissance).
Il s’agit d’un pas important dans la bonne direction et la Société canadienne du cancer continuera de collaborer activement avec les gouvernements afin de s’assurer de réduire au minimum les pénuries de médicaments.
Toutes les formes d’amiante causent le cancer. L’exposition à l’amiante est la première cause de décès en milieu de travail au Canada. En interdisant les nouveaux produits et l’utilisation future, nous pouvons faire en sorte que l’exposition diminue avec le temps. Cependant, l’exposition ne sera pas éliminée totalement. En raison de son utilisation antérieure, l’amiante est malheureusement déjà présent dans une multitude de maisons, de bureaux et d’édifices publics. Son élimination complète prendra des années, d’où le besoin d’élaborer des registres de bâtiments et d’autres politiques pour assurer la sécurité des Canadiens, y compris ceux qui sont exposés à l’amiante dans le cadre de leur travail. Apprenez-en davantage sur l’amiante.
- Lancement de l’inventaire public : En 2017, le gouvernement fédéral s’est exprimé publiquement en faveur d’une intervention fédérale pour bannir l’amiante et a lancé un inventaire public officiel des bâtiments du gouvernement canadien contenant de l’amiante.
- Interdiction de tous les produits de l’amiante : En 2018, le gouvernement canadien a interdit l’utilisation de toutes les formes d’amiante, ce qui comprend la fabrication, l’utilisation, l’importation et l’exportation d’amiante ainsi que de matériaux et de produits contenant de l’amiante.
- Prestations pour travailleurs indépendants : En 2009, le gouvernement fédéral a adopté la Loi sur l’équité pour les travailleurs indépendants, qui permet aux travailleurs indépendants de recevoir des prestations de compassion s’ils cotisent au programme d’assurance-emploi.
- Crédits d’impôt pour aidants naturels : En 2012, le gouvernement fédéral a annoncé un crédit d’impôt pour proches aidants, qui permet aux proches aidants de demander un montant dans leur déclaration de revenus. En 2017, un nouveau crédit canadien pour proches aidants a été annoncé dans le but de simplifier le processus et d’étendre ce crédit à un plus grand nombre de proches aidants, en particulier ceux qui prodiguent des soins à une personne avec laquelle ils ne vivent pas.
- Prestations d’assurance-emploi pour aidants naturels : En 2012, le gouvernement fédéral a instauré une prestation d’assurance-emploi pour les parents d’enfants gravement malades. La nouvelle prestation donnait aux aidants naturels jusqu’à 35 semaines de prestations d’assurance-emploi pour s’occuper de leur enfant gravement malade. En 2015, la prestation de compassion de l’assurance-emploi est passée de 6 à 26 semaines afin de permettre aux aidants de prendre plus de temps de congé pour offrir des soins palliatifs et du soutien à un être cher. En 2017, le gouvernement fédéral a instauré une nouvelle prestation d’assurance-emploi (AE) pour aidants naturels. La prestation donne jusqu’à 15 semaines d’assurance-emploi à toute personne qui prodigue des soins à un adulte de la famille qui a besoin de soutien pour se remettre d’une maladie ou d’une blessure grave.
- Restrictions en matière de publicité : En 2020, le gouvernement fédéral a adopté une nouvelle réglementation permettant la publicité sur les cigarettes électroniques uniquement dans les endroits auxquels les jeunes n’ont pas accès. Plusieurs provinces et territoires ont également des restrictions en matière de publicité et de promotion des cigarettes électroniques.
- Concentrations maximales de nicotine : En 2020, la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse ont imposé une concentration maximale de nicotine de 20 mg/ml pour les cigarettes électroniques. La SCC prône des concentrations maximales de nicotine comme mesure visant à éviter qu’une autre génération développe une dépendance à la nicotine.
- Interdictions des cigarettes électroniques aromatisées : La Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard ont des réglementations qui interdisent les arômes (sauf celle du tabac) dans les cigarettes électroniques. Les arômes rendent la cigarette électronique plus attrayante pour les jeunes.
- Restriction des points de vente pour les cigarettes électroniques : En 2020, l’Île-du-Prince-Édouard a exigé que les cigarettes électroniques soient vendues uniquement à des personnes âgées de 21 ans et plus dans des magasins spécialisés. Aussi en 2020, la Colombie-Britannique a exigé que les cigarettes électroniques aromatisées soient vendues dans des locaux réservés aux adultes, alors que l’Ontario a exigé que les cigarettes électroniques à teneur plus élevée en nicotine et la plupart des cigarettes électroniques aromatisées soient vendues uniquement dans des magasins spécialisés réservés aux adultes.
- Taxes sur les cigarettes électroniques : Trois provinces, soit la Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador, ont instauré une taxe sur les cigarettes électroniques. L’Alberta et l’Ontario ont également annoncé une taxe dont l’entrée en vigueur est en attente.
- Limiter la publicité destinée aux enfants : Nous sommes fiers de soutenir la Coalition Arrêtons la pub destinée aux enfants, qui exhorte les gouvernements à limiter la publicité commerciale des aliments et des boissons auprès des enfants et des jeunes de moins de 16 ans au Canada. En 2016, une loi a été adoptée pour interdire la publicité d’aliments et de boissons s’adressant aux enfants. Le projet de loi a été adopté au Sénat en 2017 et à la Chambre des communes en 2018. Bien que le projet de loi ait été annulé lors du déclenchement des élections et de la prorogation du Parlement, le gouvernement actuel s’est engagé à déposer à nouveau la proposition de loi visant à limiter la publicité destinée aux enfants et la SCC demeure active auprès de la coalition.
- Nombre de calories dans les menus : L’obésité entraîne de nombreuses conséquences pour la santé, incluant un risque accru de développer un cancer. Des recherches financées par la SCC ont démontré que le fait d’ajouter des renseignements nutritionnels sur les menus des restaurants aidait les gens à consommer beaucoup moins de calories. Le 1er janvier 2017, l’Ontario a été la première province canadienne où le nombre de calories par portion était indiqué sur les menus des restaurants.
- Étiquetage sur le devant de l’emballage : La Société canadienne du cancer a demandé à Santé Canada d’adopter l’étiquetage nutritionnel sur le devant de l’emballage, ce qui est facile à voir, tout en indiquant clairement les aliments qui sont riches en gras saturés, en sucre et en sodium. En 2017, le gouvernement fédéral a lancé une stratégie de saine alimentation qui comprenait l’étiquetage sur le devant de l’emballage. En 2018, la Gazette du Canada a publié dans la partie 1 une proposition de réglementation sur l’étiquetage nutritionnel sur le devant des emballages et Santé Canada a lancé une consultation sur ce sujet afin de choisir le symbole à utiliser.
- Le nouveau Guide alimentaire canadien : En 2019, Santé Canada a mis à jour pour la première fois en douze ans le Guide alimentaire canadien. Le nouveau guide alimentaire s’éloigne du principe bien connu des quatre groupes alimentaires et intègre plusieurs nouvelles recommandations de choix d’aliments sains. Il ne se concentre pas seulement sur les aliments que nous consommons, mais également sur les endroits et les moments où nous mangeons, ainsi que sur les raisons et les façons de nous alimenter. La Société canadienne du cancer a agi à titre d’intervenant dans l’élaboration du nouveau guide alimentaire et celui-ci est en harmonie avec ses recommandations en matière de prévention du cancer.
- Programme d’étude sur la santé et l’éducation physique : En 2018, la SCC a participé à des consultations sur un nouveau programme d’études de l’Ontario en santé et en éducation physique pour les élèves de la première à la huitième année. Le nouveau programme comprend maintenant plusieurs de nos recommandations, en particulier sur les modes de vie sains et sur la réduction de l’usage du tabac et de la cigarette électronique chez les jeunes.
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Réduire les risques futurs de cancer par la vaccination contre le VPH : Outil puissant de prévention du cancer, le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) protège les femmes et les hommes contre le VPH, qui cause 70 % des cancers du col de l’utérus, ainsi qu’une grande proportion des cancers de l’anus, du pénis, du vagin, de la vulve, de la bouche et de la gorge. Trois Canadiens sur quatre seront infectés par le VPH à un moment ou un autre de leur vie.
Bien que les hommes et les femmes puissent contracter le VPH, jusqu’en 2017 le vaccin était offert dans les programmes scolaires financés par des fonds publics aux filles dans l’ensemble des provinces et des territoires, mais aux garçons dans seulement six provinces. Nous avons fait pression dans les quatre provinces et trois territoires restants afin qu’ils élargissent leur programme pour inclure les garçons et nous avons préparé le terrain avec succès pour que toutes les provinces et tous les territoires adoptent des programmes de vaccination contre le VPH sans distinction de genre. Ce changement de politique réduira le risque de nombreux cancers liés au VPH.
- Protéger les jeunes : Le cancer de la peau est le type de cancer le plus fréquent. C’est aussi l’un des plus faciles à éviter. Grâce au travail de défense de l’intérêt public de la SCC, nous avons préparé le terrain afin que les dix provinces et un territoire adoptent des règlements interdisant aux jeunes l’utilisation des lits de bronzage, une cause du cancer de la peau.
- Cadre sur les soins palliatifs : En 2017, le gouvernement du Canada a adopté le projet de loi C-277 : Loi visant l’élaboration d’un cadre sur les soins palliatifs au Canada. Le projet de loi a permis la création d’un cadre national sur les soins palliatifs qui comprend des recommandations qu’a formulées la Société canadienne du cancer pour assurer la qualité de vie des personnes atteintes de cancer. Le Cadre sur les soins palliatifs au Canada a été instauré en 2018 et sert de guide aux gouvernements ainsi qu’aux fournisseurs de soins de santé, aux organismes et aux proches aidants.
- Investissements financiers : En 2016, le gouvernement s’est engagé à investir trois milliards de dollars sur quatre ans dans l’amélioration des soins à domicile et des soins palliatifs. En 2017, le gouvernement s’est engagé à verser six milliards de dollars sur dix ans pour améliorer l’accès aux soins à domicile et aux soins palliatifs afin qu’un plus grand nombre de Canadiens atteints d’une maladie limitant l’espérance de vie puissent vivre de façon autonome et recevoir les soins dont ils ont besoin à la maison ou dans leur communauté.
- Le tabagisme et l’âge de 21 ans :L’Île-du-Prince-Édouard est devenue la première province à établir l’âge minimum de vente de tabac et de cigarettes électroniques à 21 ans. Le tabagisme est la principale cause de maladies évitables et de mortalité, et la grande majorité des fumeurs commencent à fumer avant l’âge de 19 ans. Si l’âge minimum est augmenté à 21 ans, il sera beaucoup plus difficile pour les jeunes de commencer à fumer ou à utiliser des cigarettes électroniques.
- Mises en garde explicites sur les emballages des paquets de cigarettes : En 2000, le Canada a été le premier pays à exiger des mises en garde illustrées sur les paquets de cigarettes et la réglementation est entrée en vigueur en 2001. Aujourd’hui, plus de 120 pays et territoires de compétence ont suivi le modèle canadien. Les images montrent les effets du cancer et d’autres affections sur la santé en raison du tabagisme, y compris des photographies en couleurs de poumons touchés par le cancer et de maladies de la bouche.
En 2012, la taille des mises en garde a augmenté pour couvrir 75 % de l’emballage, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, et comprend maintenant un numéro sans frais d’abandon du tabagisme pour les fumeurs qui veulent de l’aide pour cesser de fumer.
- Adoption de la meilleure réglementation au monde sur l’emballage neutre des produits du tabac : À la suite des efforts de défense de l’intérêt public qu’a déployés la Société canadienne du cancer en 2017, le parlement a déposé un projet de loi sur les emballages neutres des produits du tabac en 2018, lequel a été adopté en 2019. Les emballages neutres sont entrés en vigueur le 7 février 2020 au Canada. Conséquemment, le Canada dispose désormais de la meilleure réglementation au monde sur l’emballage neutre des produits du tabac. Cette réglementation interdit aux fabricants de tabac d’utiliser des couleurs, des logos et du graphisme spécialisé pour commercialiser leurs produits, ce qui va restreindre les stratégies de ces sociétés visant à rendre les produits du tabac plus attrayants pour les jeunes. Lisez notre présentation internationale sur les emballages simples.
- Interdictions du tabac aromatisé : En juin 2008, après qu’une enquête ait suggéré qu’un grand nombre d’adolescents essayaient les cigarillos, la SCC a réclamé l’interdiction des produits du tabac aromatisés et a exhorté les représentants du gouvernement à prendre des mesures contre cette dangereuse tactique de commercialisation. En octobre 2009, le gouvernement fédéral a adopté une loi qui rendait illégale la vente de cigarettes, de petits cigares et de feuilles d’enveloppe aromatisés au Canada. En 2015, la Nouvelle-Écosse a été le premier gouvernement au monde à interdire les produits du tabac mentholés. En 2017, une interdiction nationale des cigarettes mentholées a pris effet. Une interdiction du menthol dans tous les produits du tabac est entrée en vigueur en novembre 2018.
- Augmentation de la taxe sur le tabac : D’une année à l’autre, la taxe sur le tabac augmente dans plusieurs provinces et territoires du pays et à l’échelon fédéral. La taxe sur le tabac augmente le coût des cigarettes et constitue le moyen le plus efficace de réduire le tabagisme, en particulier chez les jeunes.
- Appuyer les environnements sans fumée : Une série de lois fédérales, provinciales, territoriales et municipales ont interdit le tabagisme dans les lieux de travail et les endroits publics. En 2020, au moins 95 campus universitaires et collégiaux de partout au pays sont maintenant 100 % sans fumée.