Pronostic et survie pour le cancer de l’utérus
Si vous avez un cancer de l'utérus, vous vous posez peut-être des questions sur votre pronostic. Le pronostic est l’acte par lequel le médecin évalue le mieux comment le cancer affectera une personne et comment il répondra au traitement. Le pronostic et la survie dépendent de nombreux facteurs. Seul un médecin qui connaît bien vos antécédents médicaux, le type de cancer que vous avez, le stade et d'autres caractéristiques de la maladie, les traitements choisis et la réponse au traitement peut examiner toutes ces données en même temps que les statistiques de survie pour en arriver à un pronostic.
Un facteur pronostique est un aspect du cancer ou une caractéristique de la personne que le médecin prend en considération lorsqu'il fait un pronostic. Un facteur prédictif influence la façon dont le cancer répond à un certain traitement. On aborde souvent les facteurs pronostiques et les facteurs prédictifs ensemble. Ils jouent tous les deux un rôle dans le choix du plan de traitement et dans l’établissement du pronostic.
Les éléments suivants sont des facteurs pronostiques ou prédictifs du cancer de l’utérus.
Grade @(Model.HeadingTag)>
Le grade est l’un des facteurs pronostiques les plus importants. Les tumeurs de grade 1 ou 2 engendrent un meilleur pronostic et sont moins susceptibles de récidiver que les tumeurs de grade 3.
Envahissement du myomètre @(Model.HeadingTag)>
L’envahissement du myomètre désigne l’étendue de l’envahissement de la tumeur dans la couche intermédiaire de la paroi de l’utérus (appelée myomètre). Les médecins peuvent se fonder sur le degré d’envahissement du myomètre pour prévoir les chances de récidive (réapparition) du cancer et pour prévoir la survie. Plus la tumeur s’est développée en profondeur dans le myomètre, plus le pronostic est sombre.
Les médecins classent souvent le degré d’envahissement du myomètre de la façon suivante :
- aucun – la tumeur n’a pas envahi le myomètre
- superficiel – la tumeur a envahi moins de la moitié de la profondeur du myomètre
- profond – la tumeur a envahi plus de la moitié de la profondeur du myomètre
Il existe un lien étroit entre l’envahissement du myomètre et le grade de la tumeur. Une tumeur de grade élevé risque davantage d’envahir le myomètre.
Stade @(Model.HeadingTag)>
Les cancers de stade 1 engendrent les pronostics les plus favorables. Un cancer engendre un pronostic moins favorable s’il s’est propagé à l’extérieur de l’utérus, notamment aux emplacements suivants :
- ganglions lymphatiques
- col de l’utérus
- structures dans le bassin et l’abdomen (aussi appelée maladie extra-utérine)
Type de tumeur @(Model.HeadingTag)>
Le carcinome de l’endomètre engendre un pronostic plus favorable que le sarcome de l’utérus. Certains types de carcinome et de sarcome engendrent un meilleur pronostic que d’autres. Le carcinome endométrioïde, par exemple, engendre un pronostic plus favorable que l’adénocarcinome séreux. De plus, le sarcome du stroma de l’endomètre engendre un meilleur pronostic que le léiomyosarcome de l’utérus.
Cellules cancéreuses dans le liquide péritonéal @(Model.HeadingTag)>
La présence de cellules cancéreuses dans le liquide qui se trouve dans la cavité abdominale (appelé liquide péritonéal) signifie souvent que le cancer s’est propagé à l’extérieur de l’utérus. Ce facteur pronostique est généralement associé à d’autres facteurs, comme la profondeur de l’envahissement de la tumeur dans le myomètre et la propagation du cancer aux ganglions lymphatiques. Lorsqu’il y a des cellules cancéreuses dans le liquide péritonéal (on dit que la cytologie péritonéale est positive), le cancer est souvent agressif et son pronostic est sombre.
Récepteurs hormonaux @(Model.HeadingTag)>
La présence de récepteurs de progestérone sur les cellules cancéreuses peut être liée à un cancer moins agressif. Les cellules cancéreuses comportant des récepteurs de progestérone réagissent mieux à l’hormonothérapie et le pronostic du cancer est donc plus favorable.
Âge @(Model.HeadingTag)>
Le pronostic des jeunes femmes est généralement plus favorable que celui des femmes postménopausées, même si le cancer de l’utérus risque d’être diagnostiqué moins rapidement sur la base des symptômes chez les femmes jeunes que chez les femmes âgées. Chez les jeunes femmes, les tumeurs sont souvent de bas grade et détectées à un stade précoce et elles n’ont habituellement pas envahi le myomètre très en profondeur. Chez les femmes âgées, le type de tumeur est souvent agressif et la maladie est souvent avancée. Le pronostic des femmes âgées a donc tendance à être moins favorable que celui des jeunes femmes.
Obésité @(Model.HeadingTag)>
On a établi un lien entre l’obésité, en particulier quand la femme est aussi atteinte de diabète et d’hypertension, et un pronostic moins favorable.