Soutenir la croissance et l’innovation auprès de la prochaine génération de chercheurs sur le cancer est un aspect important de la stratégie de recherche de la Société canadienne du cancer (SCC). Pour façonner un solide avenir pour l’écosystème de la recherche sur le cancer au Canada, la SCC travaille avec ses donateurs et ses partenaires pour recruter et former des des stagiaires en recherche sur le cancer au niveau de la maîtrise, du doctorat et du post-doctorat. Grâce au programme unique des Bourses de formation en recherche, des stagiaires comme Chantel Mukonoweshuro travaillent avec leurs superviseurs pour mener des recherches liées au cancer et participer à des activités de mentorat, de formation et de partage des connaissances dirigées par la SCC.
Une passion pour la médecine expérimentale et la compréhension du monde @(Model.HeadingTag)>
En grandissant, Chantel a développé un intérêt profond pour la science. Le bénévolat qu’elle a fait au fil des ans et ses expériences personnelles avec les membres de sa communauté lui ont permis de constater par elle-même l’incidence sociale qu’un diagnostic de cancer peut avoir sur les familles. La passion de son enfance pour la science et la recherche sur le cancer l’a menée jusqu’à l’université McGill, où elle a commencé à étudier la médecine expérimentale.
Le concept de la résistance aux médicaments m’a vraiment intriguée et j’ai voulu comprendre pourquoi et comment cela se produit. En même temps, j’étais tout aussi désireuse de mieux comprendre comment le cancer fonctionne à l’échelle moléculaire.
En faisant sa demande d’inscription à McGill, elle a découvert le programme de recherche dirigé par la Dre April Rose à l’Hôpital général juif et elle a rapidement voulu y prendre part.
Améliorer les traitements de précision en étudiant la résistance des tumeurs @(Model.HeadingTag)>
Grâce à une Subvention Défi de la SCC, une équipe dirigée par la Dre Rose cherche à comprendre pourquoi certaines personnes ne réagissent pas à certains traitements de précision et comment les tumeurs peuvent devenir plus résistantes au traitement au fil du temps.
Après avoir pris connaissance de cette étude sur le site Web de McGill qui en faisait la promotion, Chantel a envoyé un courriel à la Dre Rose pour lui demander de faire partie de son équipe.
Quand je l’ai rencontrée, j’ai réalisé qu’elle était très impressionnante, explique la Dre Rose. Il était évident qu’elle était très motivée et qu’elle se concentrait sur ses objectifs. Nous avions des intérêts similaires et, quand elle a dit qu’elle voulait être chercheuse clinicienne, je ne pouvais pas dire non.
Un gène appelé BRAF est l’un des segments d’ADN les plus fréquemment altérés en présence de cancer. On trouve des mutations de ce gène dans plusieurs types de cancer, dont le cancer du poumon, le cancer colorectal et le cancer de la peau. Environ les deux tiers des tumeurs avec des altérations de BRAF présentent le même type de mutation et peuvent être traitées avec les médicaments actuels. L’équipe de la Dre Rose emploie des techniques de laboratoire pour déterminer quelles altérations de BRAF dans d’autres tumeurs rendent les cellules cancéreuses résistantes au traitement. Elle évalue également diverses associations médicamenteuses en vue d’élaborer de nouvelles stratégies de traitement. Si ses résultats sont concluants, ce projet de recherche pourrait générer de nouvelles façons de traiter les tumeurs et d’améliorer les résultats pour les patients.
En tant que membre de l’équipe de la Dre Rose, Chantel essaie de mieux comprendre les mutations de BRAF et de découvrir les principaux mécanismes qui mènent à des réponses anormales. Si son projet est un succès, il pourrait aider à améliorer les traitements actuels en rendant ces tumeurs plus vulnérables, de façon qu’elles réagissent davantage au traitement chez les personnes atteintes de cette maladie.
Reconnaître l’impact des donateurs @(Model.HeadingTag)>
Chantel est reconnaissante d'avoir l'opportunité de travailler avec le Dr Rose grâce à la générosité de nos donateurs et partenaires financiers. Elle a aussi hâte de participer à d’autres ateliers de perfectionnement professionnel organisés par la SCC.
« Les donateurs investissent réellement dans un avenir où l’on pourra faire de nouvelles découvertes qui amélioreront les résultats des patients et qui permettront des issues qui n’étaient pas possibles auparavant », affirme-t-elle.
La Dre Rose est d’accord et se dit honorée d’avoir été financée par la SCC. À titre de mentore de Chantel, elle est reconnaissante que la SCC offre des occasions d’apprentissage aux personnes en début de carrière afin que celles-ci puissent devenir de grands chercheurs.
Il faut investir du temps et des efforts dans les personnes avec lesquelles on collabore au sein de son équipe. Plus on investit en elles, plus cela porter fruit. Ensuite, il est plus facile de résoudre les problèmes et tout le processus devient bien plus gratifiant.
En faisant un don à la SCC, vous pouvez aider la communauté grandissante de la recherche sur le cancer.
Un grand merci à nos partenaires financiers:
- les Instituts de recherche en santé du Canada
- le Partenariat canadien contre le cancer
- Action cancer Manitoba
- la Société de recherche sur le cancer
- la Fondation pour la recherche en santé de la Saskatchewan
- l’Institut de recherche Terry Fox