Portrait

Former la prochaine génération de chercheurs sur le cancer

Soutenir la croissance et l’innovation auprès de la prochaine génération de chercheurs sur le cancer est un aspect important de la stratégie de recherche de la Société canadienne du cancer (SCC). Pour façonner un solide avenir pour l’écosystème de la recherche sur le cancer au Canada, la SCC travaille avec ses donateurs et ses partenaires pour recruter et former des des stagiaires en recherche sur le cancer au niveau de la maîtrise, du doctorat et du post-doctorat. Grâce au programme unique des Bourses de formation en recherche, des stagiaires comme Chantel Mukonoweshuro travaillent avec leurs superviseurs pour mener des recherches liées au cancer et participer à des activités de mentorat, de formation et de partage des connaissances dirigées par la SCC.

Bourses de formation en recherche de la Société canadienne du cancer

Mots à l’écran : Pour transformer l’avenir du cancer, nous investissons dans la prochaine génération de chercheurs au Canada.

[Erica Mandato apparaît à l’écran.]

Erica Mandato : Bonjour! Je m’appelle Erica.

[Chantel Mukonoweshuro apparaît à l’écran.]

Chantel Mukonoweshuro : Je m’appelle Chantel Mukonoweshuro.

[Karan Parekh apparaît à l’écran.]

Karan Parekh : Je m’appelle Karan Parekh.

[Les trois chercheurs apparaissent à l’écran.]

Erica Mandato, Chantel Mukonoweshuro and Karan Parekh : Et nous sommes des chercheurs sur le cancer financés par la SCC.

Mots à l’écran : Grâce à l’appui de nos donateurs et de nos partenaires, nous finançons des chercheurs prometteurs avec les Bourses de formation en recherche.

[Erica Mandato apparaît à l’écran]

Mots à l’écran : Erica Mandato, Université McGill, Lauréate d’une Bourse de formation en recherche

Erica Mandato : Mon projet explore comment on pourrait concevoir un nouveau test qui détecterait le cancer du col de l’utérus avant qu’il ne devienne invasif.

[Chantel Mukonoweshuro apparaît à l’écran]

Mots à l’écran : Chantel Mukonoweshuro, Hôpital général juif, Lauréate d’une Bourse de formation en recherche

Chantel Mukonoweshuro : Mon projet de recherche vise à comprendre la résistance aux médicaments dans les tumeurs porteuses de mutations dans deux gènes ou familles de gènes.

[Une image d’un laboratoire apparaît à l’écran.]

[Karan Parekh apparaît à l’écran]

Mots à l’écran : Karan Parekh, Université de la Colombie-Britannique, Lauréat d’une Bourse de formation en recherche

Karan Parekh : Mon projet de recherche porte sur l’utilisation d'une nouvelle technique appelée biopsie liquide qui fournit une image génétique de l’état actuel de la maladie.

[Une image d’un laboratoire apparaît à l’écran.]

Mots à l’écran :Parlez-nous de votre collaboration avec vos superviseurs financés par la SCC.

[Erica Mandato apparaît à l’écran.]

Erica Mandato : Je suis chanceuse d’avoir des superviseuses comme Julia Burnier et la Dre Leung, qui me soutiennent dans mes expériences au quotidien, et aussi avec la publication, la présentation et la planification des prochaines étapes de ma carrière.

[Une image de chercheurs travaillant à l’ordinateur apparaît à l’écran.]

[Julia Burnier, Ph. D., apparaît à l’écran]

Mots à l’écran :Julia Burnier, Ph. D., Université McGill, Cosuperviseuse d’Erica, Chercheuse financée par la SCC

Julia Burnier, Ph. D. : Une partie de notre rôle de supervision de recherche est de soutenir les étudiants et de leur fournir les outils, les techniques, l’expertise et le savoir-faire pour qu’ils puissent mener leurs projets de recherche. Nous avons des fonds pour pouvoir faire le travail, mais il nous faut des ressources pour payer nos étudiants.

[Des chercheurs au travail apparaissent à l’écran.]

[Chantel Mukonoweshuro apparaît à l’écran.]

Chantel Mukonoweshuro : Le soutien de la Dre Rose a été très important et très précieux. Je suis également ravie de savoir que la SCC offre un appui additionnel avec des ateliers de perfectionnement professionnel et en nous enseignant comment devenir de meilleurs communicateurs scientifiques.

[Une image de microscope apparaît à l’écran.]

[La Dre April Rose apparaît à l’écran]

Mots à l’écran : Dre April Rose, Hôpital général juif, Superviseuse de Chantel, Chercheuse financée par la SCC

Dre April Rose : Grâce à ce programme de financement, je pense que Chantel pourra rencontrer des personnes qui mènent différents projets de recherche sur le cancer et ainsi élargir ses perspectives.

[Karan Parekh apparaît à l’écran.]

Karan Parekh : Alex a été absolument incroyable en ce qui concerne mon parcours scolaire ainsi que mon cheminement professionnel.

[Alexander Wyatt, Ph. D., apparaît à l’écran]

Mots à l’écran : Alexander Wyatt, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique, Superviseur de Karan, Chercheur financé par la SCC

Alexander Wyatt, Ph. D. : À titre de superviseur de recherche, vous avez de nombreuses responsabilités, mais je pense que l’une des plus importantes est d’agir comme mentor auprès de la prochaine génération de chercheurs et de lui enseigner les bases pour faire progresser la recherche.

[Des images d’une université et d’une chercheuse travaillant à l’ordinateur apparaissent à l’écran.]

Mots à l’écran : Avez-vous un message pour nos donateurs?

[Erica Mandato apparaît à l’écran.]

Erica Mandato : J’apprécie grandement la générosité de nos donateurs, qui voient la valeur du travail que nous faisons en tant que chercheurs pour essayer de prévenir des issues autrement inévitables.

[Julia Burnier, Ph. D., apparaît à l’écran.]

Julia Burnier, Ph. D. : Nous sommes extrêmement reconnaissants envers tous les donateurs qui ont appuyé la Société canadienne du cancer et qui ont soutenu notre travail.

[Chantel Mukonoweshuro apparaît à l’écran.]

Chantel Mukonoweshuro : Je ne remercierai jamais assez les nombreux donateurs qui soutiennent la SCC et sa mission. Ils investissent réellement dans un avenir où de nouvelles découvertes sont possibles.

[Des chercheurs au travail apparaissent à l’écran.]

 Dre April Rose apparaît à l’écran.]

Dre April Rose : Je souhaite vraiment exprimer ma plus sincère gratitude pour les dons qui ont été faits. Nous allons pouvoir continuer notre travail acharné.

[Karan Parekh apparaît à l’écran.]

Karan Parekh : Grâce à cet appui, les chercheurs sur le cancer comme nous sont en mesure de se lancer dans des projets de recherche qui étaient auparavant jugés impossibles.

[Une image d’un livre avec l’inscription « le cancer dans le monde » apparaît à l’écran.]

[Alexander Wyatt, Ph. D., apparaît à l’écran.]

Alexander Wyatt, Ph. D. : Merci pour votre soutien continu. Les patients et nous l’apprécions beaucoup.

Mots à l’écran : On ne peut relever seul les grands défis de la vie. Soutenez la prochaine génération de chercheurs sur le cancer.

[« Ça prend une société » et le logo de la Société canadienne du cancer apparaissent à l’écran avec les mots : « Visitez cancer.ca/donnez ».]

Mots à l’écran : Un merci spécial à nos partenaires :

  • Instituts de recherche en santé du Canada
  • Partenariat canadien contre le cancer
  • Société de recherche sur le cancer
  • Institut de recherche Terry Fox
  • Action Cancer Manitoba
  • Fondation pour la recherche en santé de la Saskatchewan

Une passion pour la médecine expérimentale et la compréhension du monde

Chantel Mukonoweshuro devant des arbustes
Chantel Mukonoweshuro

En grandissant, Chantel a développé un intérêt profond pour la science. Le bénévolat qu’elle a fait au fil des ans et ses expériences personnelles avec les membres de sa communauté lui ont permis de constater par elle-même l’incidence sociale qu’un diagnostic de cancer peut avoir sur les familles. La passion de son enfance pour la science et la recherche sur le cancer l’a menée jusqu’à l’université McGill, où elle a commencé à étudier la médecine expérimentale.

Le concept de la résistance aux médicaments m’a vraiment intriguée et j’ai voulu comprendre pourquoi et comment cela se produit. En même temps, j’étais tout aussi désireuse de mieux comprendre comment le cancer fonctionne à l’échelle moléculaire.

En faisant sa demande d’inscription à McGill, elle a découvert le programme de recherche dirigé par la Dre April Rose à l’Hôpital général juif et elle a rapidement voulu y prendre part.

Améliorer les traitements de précision en étudiant la résistance des tumeurs

La Dre April Rose dans un laboratoire de recherche sur le cancer.

Grâce à une Subvention Défi de la SCC, une équipe dirigée par la Dre Rose cherche à comprendre pourquoi certaines personnes ne réagissent pas à certains traitements de précision et comment les tumeurs peuvent devenir plus résistantes au traitement au fil du temps.

Après avoir pris connaissance de cette étude sur le site Web de McGill qui en faisait la promotion, Chantel a envoyé un courriel à la Dre Rose pour lui demander de faire partie de son équipe.

Quand je l’ai rencontrée, j’ai réalisé qu’elle était très impressionnante, explique la Dre Rose. Il était évident qu’elle était très motivée et qu’elle se concentrait sur ses objectifs. Nous avions des intérêts similaires et, quand elle a dit qu’elle voulait être chercheuse clinicienne, je ne pouvais pas dire non.

Un gène appelé BRAF est l’un des segments d’ADN les plus fréquemment altérés en présence de cancer. On trouve des mutations de ce gène dans plusieurs types de cancer, dont le cancer du poumon, le cancer colorectal et le cancer de la peau. Environ les deux tiers des tumeurs avec des altérations de BRAF présentent le même type de mutation et peuvent être traitées avec les médicaments actuels. L’équipe de la Dre Rose emploie des techniques de laboratoire pour déterminer quelles altérations de BRAF dans d’autres tumeurs rendent les cellules cancéreuses résistantes au traitement. Elle évalue également diverses associations médicamenteuses en vue d’élaborer de nouvelles stratégies de traitement. Si ses résultats sont concluants, ce projet de recherche pourrait générer de nouvelles façons de traiter les tumeurs et d’améliorer les résultats pour les patients.

En tant que membre de l’équipe de la Dre Rose, Chantel essaie de mieux comprendre les mutations de BRAF et de découvrir les principaux mécanismes qui mènent à des réponses anormales. Si son projet est un succès, il pourrait aider à améliorer les traitements actuels en rendant ces tumeurs plus vulnérables, de façon qu’elles réagissent davantage au traitement chez les personnes atteintes de cette maladie.

Reconnaître l’impact des donateurs

Chantel est reconnaissante d'avoir l'opportunité de travailler avec le Dr Rose grâce à la générosité de nos donateurs et partenaires financiers. Elle a aussi hâte de participer à d’autres ateliers de perfectionnement professionnel organisés par la SCC.

« Les donateurs investissent réellement dans un avenir où l’on pourra faire de nouvelles découvertes qui amélioreront les résultats des patients et qui permettront des issues qui n’étaient pas possibles auparavant », affirme-t-elle.

La Dre Rose est d’accord et se dit honorée d’avoir été financée par la SCC. À titre de mentore de Chantel, elle est reconnaissante que la SCC offre des occasions d’apprentissage aux personnes en début de carrière afin que celles-ci puissent devenir de grands chercheurs.

Il faut investir du temps et des efforts dans les personnes avec lesquelles on collabore au sein de son équipe. Plus on investit en elles, plus cela porter fruit. Ensuite, il est plus facile de résoudre les problèmes et tout le processus devient bien plus gratifiant.

En faisant un don à la SCC, vous pouvez aider la communauté grandissante de la recherche sur le cancer.

Un grand merci à nos partenaires financiers:

  • les Instituts de recherche en santé du Canada
  • le Partenariat canadien contre le cancer
  • Action cancer Manitoba
  • la Société de recherche sur le cancer
  • la Fondation pour la recherche en santé de la Saskatchewan
  • l’Institut de recherche Terry Fox