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Les cinq grands constats relatifs à l’impact du cancer sur la population canadienne

À la Société canadienne du cancer, notre objectif est de viser les meilleurs résultats au monde dans le domaine du cancer en matière de prévention, de traitement et de soutien. Pour atteindre cet objectif, il est important de connaître l’impact du cancer sur la population du Canada et de savoir combien de personnes au pays sont ou ont été atteintes de cancer. Ce nombre peut être estimé à l’aide de la prévalence du cancer, soit le nombre de personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer dans le passé et qui sont encore en vie à un moment précis.

Nous avons publié le rapport intitulé Statistiques canadiennes sur le cancer : Rapport spécial 2022 sur la prévalence du cancer, récemment élaboré par le Comité consultatif des statistiques canadiennes sur le cancer en collaboration avec la Société canadienne du cancer, Statistique Canada et l’Agence de la santé publique du Canada, à partir de données provenant des registres du cancer provinciaux et territoriaux ainsi que des statistiques de l’état civil au Canada.

Ci-dessous, nous avons résumé pour vous certains des grands constats du rapport.

Plus de 1,5 million de personnes au Canada sont ou ont été atteintes d’un cancer

Le rapport met en évidence que plus de 1,5 million de personnes ont vécu une expérience de cancer ou y ont survécu, ainsi que la hausse de la prévalence de cancer. Ce nombre peut sembler alarmant, mais grâce aux investissements importants dans la recherche sur le cancer qui permet de découvrir de meilleures méthodes de détection et des traitements plus efficaces, davantage de personnes survivent à la maladie et vivent plus longtemps pendant et après leur expérience de cancer.

Une femme aux cheveux gris, souriante assise sur le sol dans sa maison.

Les Canadiens vivent plus longtemps après leur diagnostic de cancer

Près de 60 % des personnes au Canada qui sont ou ont été atteintes d’un cancer ont reçu leur diagnostic au cours des cinq à vingt-cinq dernières années, ce qui signifie que plus de personnes que jamais auparavant vivent plus longtemps après avoir reçu un diagnostic de cancer.

C’est pourquoi il est important que notre système de santé se concentre sur la prévention et la prise en charge des besoins des personnes atteintes présentement. En mettant l’accent sur la prévention du cancer, nous pouvons veiller à ce que moins de personnes ne reçoivent un premier diagnostic à l’avenir, de sorte que le système de soins de santé puisse se concentrer sur les soins aux Canadiens déjà touchés par la maladie.

Un couple plus âgé s’étreignant en souriant, portant chacun un ruban rose.

La prévalence du cancer est plus élevée dans le Canada atlantique

À Terre-Neuve et Labrador, à l’Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, la proportion de la population ayant reçu un diagnostic de cancer était plus élevée que dans les provinces centrales et celles de l’Ouest du Canada. Cela reflète ce que nous observons avec l’incidence du cancer : les diagnostics de cancer sont plus fréquents dans le Canada atlantique.

Pour cette raison, il est essentiel que les provinces atlantiques reçoivent un soutien ajusté à leurs besoins particuliers. Nous nous sommes engagés à soutenir nos voisins du Canada atlantique grâce à la campagne de l’Atlantique, une initiative de collecte de fonds qui investit spécifiquement dans des programmes axés sur les besoins des provinces atlantiques, mais qui permettra également de créer un avenir meilleur pour tous les Canadiens.

 
Bord de mer, Halifax

Les Canadiens résidant dans les zones rurales étaient plus susceptibles d’avoir reçu un diagnostic récent de cancer ou de vivre une expérience de cancer

La prévalence de cancer à court terme était plus élevée dans les zones rurales, ce qui signifie que les personnes habitant ces régions étaient plus susceptibles d’avoir reçu un diagnostic de cancer et d’avoir vécu avec un cancer au cours des deux à cinq années précédentes. Lorsqu’ils reçoivent un diagnostic de cancer, ils font face à des enjeux uniques, notamment le manque de spécialistes dans les régions, les longues distances pour se rendre dans une clinique et l’accès limité aux services de soutien.

Des inégalités comme celles-ci dans notre système de soins de santé peuvent devenir un enjeu plus grave à mesure que la population vieillit, rendant encore plus nécessaires les programmes de prévention et de soutien du cancer dans les zones rurales.

Un fermier debout dans un champ de blé

Les cancers du sein, de la prostate et colorectal représentent près de la moitié des cas prévalents au Canada

Les cancers du sein, de la prostate et colorectal sont parmi les cancers les plus diagnostiqués, et ils représentent près de la moitié des cancers prévalents au Canada.

Des projets de recherche novateurs ont permis de diagnostiquer ces cancers plus tôt et plus efficacement, ce qui signifie que davantage de Canadiens reçoivent un diagnostic. C’est pourquoi il est important de pouvoir répondre aux besoins uniques des Canadiens qui reçoivent un diagnostic de cancer du sein, de la prostate ou colorectal.

Un médecin en blouse blanche parlant à une patiente

Les Canadiens ont besoin de notre soutien

Plus de 1,5 million de Canadiens sont ou ont été atteints d’un cancer, il est donc crucial de financer les futurs projets de recherche. Cela dit, ces personnes ont besoin de soutien dès maintenant.

Du diagnostic au traitement en passant par la vie après le cancer ou la fin de vie, les personnes touchées ont besoin de se sentir appuyées tout au long de leur expérience de cancer, aussi longue soit-elle. Grâce au soutien et à la générosité de donateurs comme vous, la Société canadienne du cancer peut offrir des programmes de soutien empreints de compassion qui sont essentiels pour de nombreux Canadiens. Ils peuvent contribuer à rendre un diagnostic moins effrayant, à faciliter un traitement et à aider les personnes qui font face au cancer et les survivants à s’épanouir.

 
Des mains formant un cœur, devant le soleil.

L’objectif de la Société canadienne du cancer est d’améliorer l’expérience du cancer en aidant les personnes touchées à vivre plus longtemps et à bénéficier d’une meilleure qualité de vie. Ce rapport nous révèle que grâce aux avancées en recherche, à un soutien empreint de compassion et à un travail énergique de défense de l’intérêt public, nous pouvons aider les personnes à s’épanouir pendant et après une expérience de cancer.