Mémo-mamo

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J'aimerais ça savoir la formule magique pour convaincre toutes les femmes autour de moi, puis même celles que je connais pas de de passer le leur mammographie dès que dès que c'est disponible. Mais je pense qu'il faut surtout se rappeler que on n'a pas le contrôle sur tout ce qui se passe dans notre vie. C'est sûr que les femmes vont s'encourager entre elles. Je pense que c'est très important dans notre autonomisation de prendre aussi le le contrôle de la surveillance de ce qui peut se passer.

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Dans dans notre corps.

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C'est vraiment simple, comme c'est pas du tout invasif, c'est rapide, ça prend 2 Min à peine, c'est un peu inconfortable mais ça donne un sentiment de contrôle sur sa vie une fois que c'est fait.

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Ça peut être désagréable, douloureux, mais personnellement je préfère cette douleur là à d'autres qui qui sont bien pires. Je crois que tous les êtres humains ont assez de courage pour surmonter de l'inconfort et de la douleur physique.

0:05 Je m'appelle Mona, je suis médecin. J'ai reçu un diagnostic de cancer du sein en 2018. J'ai découvert un peu par hasard une masse dans dans mes *****.

0:18 J'ai eu des traitements de chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie et aujourd'hui je suis guérie et en pleine santé.

0:32 En termes de fréquence, c'est le premier cancer au Canada pour les femmes, donc une femme sur 8 au Canada va recevoir un cancer, un va recevoir un diagnostic de cancer du sein.

0:46 Il y a eu un pic de mortalité important en 1986, mais depuis, les progrès ont été tels en termes de dépistage de traitement que ça a diminué de 48% la mortalité.

1:02 Quand on avait un diagnostic de cancer du sein dans les années 90, c'était 82% de chances de survie, maintenant c'est 89%, donc c'est des chiffres extrêmement encourageants qui peuvent que nous inciter à aller au dépistage précoce pour augmenter nos chances.

1:25 Au travers de de ce parcours, je me suis rendue compte que j'ai pu développer des ressources que je n'avais pas au départ, des ressources de résilience, donc le fait de surmonter des obstacles qui me paraissaient infranchissables. Le fait d'avoir soulevé cette montagne m'a donné énormément de force. Si ça m'a aussi changé comme professionnel? Parce que de passer de l'autre côté de la barrière m'a permis vraiment de vivre cette expérience de la maladie chronique que je pensais comprendre mais que je ne comprenais pas du tout.

1:59 Je vis en faisant confiance à la vie. Je remarque que les les progrès en dépistage, en traitement sont absolument spectaculaires dans le dans le cancer du sein, les choses ont déjà beaucoup évolué déjà en quelques années, donc non, je fais totalement confiance à la vie.

0:06 Je m'appelle Lise Villeneuve, j'ai 55 ans, je suis journaliste et mère de 2 filles. J'ai reçu un diagnostic de cancer du sein, un cancer de type HER 2 positif, en février 2020, juste avant la pandémie.

0:21 J'ai reçu la lettre en avril 2019. Je venais d'avoir 50 ans, j'étais en séparation, en déménagement. Je me suis pas occupé de la lettre. Alors comme beaucoup d'autres femmes, sans aucun doute, je l'ai mis sur le frigo puis je l'ai laissé là.

0:38 J'ai eu peur de plein de choses, mais jamais, jamais, jamais, jamais du cancer du sein. Ça faisait pas du tout partie de ma réalité au cours de l'été, une amie d'université de qui je suis très proche. Un diagnostic de cancer du sein.

0:53 Et à l'automne suivant, l'automne 2019, j'ai reçu une 2e lettre du programme de dépistage de cancer du sein qui m'invitait à venir passer une mammographie une nouvelle fois. Donc, je me suis dit, Ah Ben là, il faut que j'y aille. Parce que j'ai une amie proche qui a un cancer du sein. J'ai pris un rendez-vous pour une mammographie. Et puis ça a eu lieu en avril 2, en décembre 2019.

1:20 Ça s'est bien passé et il m'a. Mais en fait, on m'a rappelé 2 jours plus tard pour me dire il faut revenir avant Noël. Le médecin qui a passé l'échographie, elle avait pas à peine terminé l'examen qu'elle m'a dit, Ben y a une lésion, c'est une tumeur.

1:36 Puis finalement, j'ai eu le diagnostic en février 2020, sans savoir ce qui, ce qui nous attendaient tous, la pandémie qui allait nous frapper au Québec en mars 2020.

1:48 Donc j'ai eu la chance d'être opéré au mois de février, quand le monde était encore normal.

1:57 Puis ensuite, quand j'ai revu mon oncologue à la fin mars 20 20, on était en pandémie à ce moment-là, je lui ai dit, est-ce qu'on peut attendre après la pandémie pour faire la chimio? J'ai trouvé ça très drôle. Il m'a dit, Non, tu commences la semaine prochaine. Enfin, ça a été trouvé du côté gauche, plutôt vers le haut du sein, mais c'était très profond dans le sein, donc j'aurais pas pu le toucher par moi même. Mais les mammographies sont tellement précises de toute façon, de de par le la prise de vue, mais aussi la qualité de l'image, ils peuvent aller chercher.

2:30 Des des tumeurs qui sont aussi petites que qu'un petit pois, là environ 4 millimètres là donc, la mammographie m'a absolument sauvé la vie.

0:04 Bonjour, je m'appelle Suzanne Maillet.

0:07 J'ai reçu le diagnostic du cancer du sein en février 2011 et à ce moment-là, j'avais 44 ans. Je suis ici avec ma fille Audrey.

0:19 Moi, c'est Audrey, je suis la fille de Suzanne qui va bientôt être grand-mère de 2 petites jumelles qui s'en viennent bientôt.

0:31 Au mois de septembre 2010, je suis tombée en burn-out donc mais c'était le travail là vraiment il y avait pas d'autres choses à la maison. Puis au mois de janvier qui suivait en 2011, je vais retourner en retour progressif et je me suis rendue compte qu'il avait quelque chose de différent. Donc j'avais comme 2 masses. Donc là j'ai été voir le médecin, il m'a dit pour l'instant tu retournes pas en retour progressif on on va te faire passer une mammo.

1:00 Et puis c'était pas facile par rapport aux enfants parce que je me disais que 16 ans, 11 ans et 5 ans, une fille, un garçon, une fille, c'était pas la le meilleur moyen de le dire tous en même temps parce qu'ils ont pas la même compréhension. C'était mon bal des finissants, c'était des gros moments à passer. Puis fait que c'est beaucoup de changements, beaucoup de mais ça.

1:25 C'est ça. Moi dans ma tête, je me faisais raser les cheveux pour ma mère, c'est à mon bal là, tu sais fait que c'était ça mon idée première. Elle a jamais voulu, non, elle avait les cheveux, la moitié du dos. Donc j'ai dit, tu peux faire beaucoup de choses pour moi, mais pas couper tes cheveux parce que un bal ça arrive une fois dans une vie.

1:45 C'est pas toujours simple, c'est pas toujours facile mais c'est en récent positif. Puis voir la lumière au bout du tunnel que c'est faisable. Sinon j'ai jamais trouvé que c'était une autre personne ou que son énergie sa tu sais ça joie de vivre avait changé en tant que tel que ça a toujours été super super le fun de tu sais de la voir et là malgré tout être être aime.

2:10 Depuis le début, moi j'ai toujours.

2:12 Était très positive dans la vie pour à peu près n'importe quoi. Donc je me suis dit je vais être un peu motive mais moi je voulais voir mes petits enfants, c'est important pour moi, c'est correct, c'est correct fait que je me suis dit Je suis là pour rester, puis je sais pas combien de temps, mais j'ai dit je vais rester, puis je veux voir mes petits enfants, puis là Ben on est rendu à ce que on y rentrait. Ce que ça l'air à c'est ça allait avoir des petits enfants, 2 petites filles.