Facteurs de risque du cancer du rein
Un facteur de risque est quelque chose, comme un comportement, une substance ou un état, qui accroît le risque d’apparition d’un cancer. La plupart des cancers sont attribuables à de nombreux facteurs de risque, mais il arrive que le cancer du rein apparaisse chez des personnes qui ne présentent aucun des facteurs de risque décrits ci-dessous.
Le cancer du rein affecte le plus souvent les personnes âgées de plus de 50 ans. On l'observe davantage chez l'homme que chez la femme.
Les facteurs de risque sont habituellement classés du plus important au moins important. Mais dans la plupart des cas, il est impossible de les classer avec une certitude absolue.
Facteurs de risque @(Model.HeadingTag)>
Certains troubles génétiques héréditaires
Insuffisance rénale terminale et dialyse
Antécédents familiaux de cancer du rein
Contact avec du trichloroéthylène (TCE) au travail
Des preuves convaincantes permettent d’affirmer que les facteurs suivants font augmenter votre risque de cancer du rein.
Fumer du tabac @(Model.HeadingTag)>
Votre risque d’être atteint d’un cancer du rein augmente en fonction de la quantité de tabac que vous fumez et de la durée de la période pendant laquelle vous fumez.
Embonpoint et obésité @(Model.HeadingTag)>
L’embonpoint et l'obésité engendrent une hausse du risque de carcinome à cellules rénales (CCR), le type le plus courant de cancer du rein. Des chercheurs tentent de savoir comment l’embonpoint et l’obésité font augmenter le risque de cancer du rein.
Pression artérielle élevée @(Model.HeadingTag)>
On ne sait pas exactement comment une pression artérielle élevée fait augmenter le risque de cancer du rein.
Certains troubles génétiques héréditaires @(Model.HeadingTag)>
Les troubles génétiques héréditaires qui suivent font augmenter le risque d’apparition de différents types de tumeurs cancéreuses du rein. Les personnes atteintes d'un de ces troubles génétiques héréditaires ont un cancer du rein à un plus jeune âge que d’autres personnes. Ces troubles génétiques héréditaires ne sont pas très courants et ne sont la cause que d’un petit nombre de tous les cancers du rein.
La maladie de von Hippel-Lindau (VHL) est une affection héréditaire rare caractérisée par la formation de tumeurs et de kystes dans différentes parties du corps, dont les reins. Les tumeurs apparaissent habituellement chez les jeunes adultes. La maladie de VHL fait augmenter le risque de carcinome à cellules claires du rein.
Le carcinome papillaire à cellules rénales héréditaire (HPRC) est une forme héréditaire de cancer du rein caractérisée par le développement de multiples carcinomes papillaires dans les deux reins. On l’appelle aussi carcinome papillaire à cellules rénales de type 1.
La léiomyomatose héréditaire et carcinome à cellules rénales (HLRCC) accroît le risque de formation de tumeurs non cancéreuses, appelées léiomyomes, dans la peau ou l’utérus. Elle fait aussi augmenter le risque de carcinome papillaire à cellules rénales de type 2.
Le syndrome de Birt-Hogg-Dubé (BHD) est un trouble génétique très rare qui affecte la peau et les poumons. Il accroît également le risque d’apparition de certains types de tumeurs, dont les tumeurs cancéreuses et non cancéreuses du rein. Les personnes atteintes du syndrome de BHD peuvent avoir différents types de cancer du rein, comme le carcinome chromophobe et le carcinome à cellules claires.
La sclérose tubéreuse (ST) peut engendrer la formation de tumeurs non cancéreuses dans de nombreux organes dont les yeux, la peau, le cerveau, les poumons, le cœur et les reins. Les personnes atteintes de ST risquent davantage d’avoir des kystes rénaux et un cancer du rein, dont l’angiomyolipome (tumeur non cancéreuse du rein), le carcinome chromophobe et le carcinome à cellules claires.
Insuffisance rénale terminale et dialyse @(Model.HeadingTag)>
L’insuffisance rénale terminale apparaît quand les reins ne sont plus en mesure d’évacuer les déchets du sang, c’est pourquoi la personne a besoin d’une greffe de rein ou d’une dialyse. La dialyse est un procédé qui remplace les reins pour retirer les déchets du sang.
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Les personnes qui ont subi une greffe de rein semblent aussi être plus à risque d’avoir un cancer du rein dans l’autre rein, soit celui qui n’a pas été transplanté.
Antécédents familiaux de cancer du rein @(Model.HeadingTag)>
Les personnes dont un parent au premier degré (père, mère, frère, sœur ou enfant) est atteint d’un cancer du rein risquent davantage d’avoir elles-mêmes la maladie. Le risque est plus important si le parent est un frère ou une sœur.
Contact avec du trichloroéthylène au travail @(Model.HeadingTag)>
Le trichloroéthylène (TCE) est un solvant industriel employé surtout dans le dégraissage du métal. On y a parfois recours aussi pour le nettoyage à sec. Les personnes qui entrent en contact avec du TCE au travail risquent davantage d’être atteintes d’un cancer du rein. Ce risque augmente plus le niveau d’exposition est élevé.
Grande taille à l’âge adulte @(Model.HeadingTag)>
La recherche démontre que, plus une personne est grande, plus son risque d’être atteinte d’un cancer du rein est élevé. On ne sait pas exactement pourquoi le fait d’être grand accroît le risque.
Facteurs de risque possibles @(Model.HeadingTag)>
On a établi un certain lien entre les facteurs qui suivent et le cancer du rein, mais on ne possède pas suffisamment de preuves pour affirmer qu'ils sont des facteurs de risque. On doit faire plus de recherches pour clarifier le rôle de ces facteurs dans l’apparition du cancer du rein :
- contact avec des fumées de soudage ou du cadmium au travail
- rein en fer à cheval (anomalie congénitale rare où le tissu qui forme les reins ne se sépare pas pour former 2 reins distincts)
- arsenic dans l’eau potable
- antécédents personnels de cancer de la glande thyroïde
hystérectomie - exposition à la radiation
- infection à l’hépatite C
Aucun lien avec le cancer du rein @(Model.HeadingTag)>
Des preuves importantes ne révèlent aucun lien entre le cancer du rein et la consommation de café ou de thé. Des preuves démontrent également que la consommation d’alcool (jusqu’à 2 verres par jour) réduit le risque de cancer du rein. Cependant, il est important de ne pas oublier que, selon des preuves solides, la consommation d’alcool accroît le risque d’apparition de plusieurs autres cancers. Il ne faudrait donc pas boire d’alcool pour réduire le risque d’être atteint du cancer du rein.
Questions à poser à votre équipe de soins @(Model.HeadingTag)>
Afin de prendre les bonnes décisions pour vous, posez des questions sur les risques à votre équipe de soins.