Portrait

Léane Labrèche-Dor, une marraine de cœur

Quand on pense à Léane Labrèche-Dor, c’est tout un univers qui s’anime. Son rire contagieux, son humour qui désarme et ses rôles marquants à la télévision et au cinéma, notamment à SNL Québec et dans Antigang, actuellement diffusé sur Radio-Canada. On la retrouve aussi en chroniques ou en animation à la télévision comme à la radio, sur les planches de théâtre ou dans ses balados, où elle aborde des sujets qui lui tiennent à cœur avec une sensibilité unique.

Sa voix artistique résonne partout au Québec, et son authenticité fait d’elle une figure incontournable de notre culture. Et derrière chaque façade, il y a l’intime, et les histoires personnelles auxquelles nous n’avons pas toujours accès.

Léane Labrèche-Dor assise sur un tabouret devant un fond jaune.
Léane Labrèche-Dor

Une adolescence teintée par la réalité du cancer

Léane avait 13 ans lorsque sa mère, Fabienne Dor, reçoit un diagnostic de cancer du poumon. Pendant plus de deux ans, la maladie s’invite dans la vie familiale, chamboule les repères et force Léane à grandir plus vite que prévu.

Le quotidien de sa famille bascule, et chacun se retrouve à prendre un nouveau rôle sur ses épaules. C’est donc sournoisement, et sans s’en rendre compte que Léane devient une proche aidante. Mais il n’y a pas de marche à suivre ni de guide d’utilisateur. C’est donc d’avancer dans l’inconnu, tout en essayant de garder le cap, et en essayant d’être une adolescente que Léane navigue son secondaire.

« J’ai rasé les cheveux de ma mère, j’ai passé beaucoup de temps avec elle, je lui préparais à manger, je lui donnais ses médicaments et j’allais à certains de ses traitements », raconte Léane.

Je me suis retrouvée proche aidante sans même m’en rendre compte. Pour moi, c’était juste naturel, tout comme pour mon frère et mon père. Ce n’était pas de la proche aidance; c’était de l’amour. 

Quand le cancer s’est propagé au cerveau, Léane a compris que le temps était compté. Dire adieu à sa mère à 16 ans a laissé une cicatrice profonde, mais avec le temps, elle choisit de garder en mémoire la force et l’amour qui ont marqué ces années plutôt que la souffrance.

J’ai eu un accès privilégié à ses craintes, à ses douleurs, à toutes ces choses qui font partie de la vie. Malgré la peine, je suis reconnaissante pour les moments que j’ai partagés avec ma mère. 

Le cancer n’a pas frappé qu’une seule fois dans la vie de Léane, des amis, des proches, mais aussi ses deux grands-pères ont aussi reçu un diagnostic de cancer. Ce bagage a façonné son regard sur la fragilité de la vie et l’importance du soutien. Aujourd’hui, cette expérience transparaît dans son humour et dans son désir sincère de soutenir une cause qui touche tant de vies.

Léane Labrèche-Dor, souriante et assise sur un fauteuil jaune.
Léane Labrèche-Dor

Transformer la douleur en espoir en devenant marraine

Portée par son histoire, Léane choisit de s’impliquer en tant que marraine pour la Société canadienne du cancer. À travers ce rôle, elle veut contribuer à la mission de l’organisme, en particulier la recherche et l’accès aux soins, et tend la main à ceux qui traversent aujourd’hui ce qu’elle a vécu hier.  

« Je souhaite appuyer la mission de la Société canadienne du cancer et contribuer à offrir du soutien, de l’espoir et du réconfort à toutes les personnes touchées par la maladie. »

Les soins et les technologies disponibles à l’époque du diagnostic de sa mère étaient loin de ce que nous connaissons aujourd’hui. Depuis, la science a fait des pas de géant, et Léane y voit une source d’espoir.  

Au début des années 2000, les traitements et les chances de s’en sortir étaient différents. Vingt ans plus tard, je mesure à quel point la science et la médecine ont fait d’immenses progrès, et ça me remplit d’optimisme.

Un appel à la solidarité

Léane nous rappelle que derrière chaque don, il y a des vies qui changent. Grâce à la recherche et au soutien, il est possible d’offrir plus de moments précieux à ceux qui en ont le plus besoin. 

« Il existe tellement de services utiles pour soutenir un proche touché par le cancer. Je n’en avais pas conscience quand j’accompagnais ma mère, et je me donne cette mission de faire connaître ces services qui m’auraient été, j’en suis convaincue, d’une grande aide alors que nous traversions cette épreuve il y a plusieurs années. L’entraide, le support, la collectivité, l’écoute…ça change vraiment tout. Et je souhaite pouvoir mettre la lumière et faire la promotion de ces services auprès de tous ceux qui peuvent être touchés par la maladie. »  

Faites un don à la Société canadienne du cancer pour permettre aux personnes atteintes de cancer de profiter de plus de moments précieux avec leurs proches.  

Léane Labrèche-Dor, marraine de la Société canadienne du cancer au bureau de Montréal

[Léane Labrèche-Dor apparaît à l’écran, parlant dans un micro, face à la caméra, devant un affichage du logo de la Société canadienne du cancer et du slogan « Ça prend une société ».] 

Léane Labrèche-Dor : Bonjour! Mon nom c'est Léane Labrèche-Dor et je suis la nouvelle marraine de la Société canadienne du cancer. 

Mots à l’écran : Pourquoi la cause du cancer est importante pour toi? 

Léane: Moi personnellement j'ai eu beaucoup de rapport avec cette maladie là et mes deux grands pères ont eu des cancers. Ma mère aussi est décédée d'un cancer quand j'étais adolescente. J'ai vu cette maladie là à l'œuvre chez plusieurs personnes et j'ai aussi ressenti ce que ça faisait dans une famille, cette nouvelle-là, cette nouvelle façon-là de vivre. 

Mots à l’écran : Qu’est-ce que la période des fêtes évoque pour toi? 

Léane : Moi à Noël? J'ai vraiment quatre ou peut-être cinq ans d'âge mental. Pour moi c'est trop important. J'adore les fêtes. C'est vraiment un moment qu'à chaque année j'ai hâte. Mon chum me retient. Pourquoi mettre la musique de Noël trop tôt dans la maison? C'est toujours un souper en famille. C'est vraiment important la famille pour moi dans ces moments-là. J'ai envie de dire, je suis un film Hallmark de Noël. 

Mots à l’écran : Si je te dis : « Chaque moment est précieux », comment ça résonne pour toi? 

Léane : Ben c'est parce que ça va tellement vite, la vie. C’est niaiseux mais j'ai un enfant, chaque moment avec ça est précieux aussi parce que tu te dis oh, il grandit trop vite. Il y a plein d'affaires que j'ai vécues quand j'étais plus jeune, que j’étais comme, oh mon Dieu, je m'ennuie de ces moments-là. J'aurais aimé que ça dure plus longtemps. Tu sais, je pense que le rapport au temps, en tout cas, est différent en 2025. Je trouve qu'on va vraiment vite, tout le temps dans les choses. On prend moins le temps de savourer les moments et je pense que c'est vraiment important de se rappeler que les moments avec les gens qu'on aime, il faut chérir ça. Il faut, il faut vraiment les garder proche de son cœur parce que c'est vraiment, ça sert à ça la vie. Sinon, c'est quoi? Tu sais? 

[Le logo de la Société canadienne du cancer et le slogan « Ça prend une société » apparaissent à l’écran.]  

Mots à l’écran : Donne généreusement. cancer.ca 

Léane Labrèche-Dor assise sur un tabouret avec une guirlande festive autour du cou.
Joignez-vous à Léane et aidez-nous à sauver et à améliorer des vies au Québec.

Léane Labrèche-Dor, marraine

Aidez-nous à créer un avenir sans cancer

Avec le soutien de lecteurs comme vous, nous pouvons continuer à faire une différence significative pour les personnes atteintes de cancer.

Nous sommes déterminés à augmenter les taux de survie, à freiner le cancer avant qu’il ne se développe et à améliorer des vies. Mais nous ne pouvons pas y arriver sans vous.

Si chaque personne qui lit ce message donnait seulement 5 $, nous pourrions atteindre notre objectif ce mois-ci pour financer les projets de recherche les plus prometteurs, offrir des services de soutien empreints de compassion et mener des activités de défense de l’intérêt public. Faites un don dès maintenant, car chaque contribution compte. Merci d’avance!