Portrait

Conduire pour rendre les autres heureux

En 2023, notre commanditaire national, la Fondation Honda Canada, a fait don de 10 Honda Odyssey afin que des personnes charitables et empathiques comme James puissent continuer de soutenir les personnes atteintes de cancer.

Après sa propre expérience en tant qu'aidant d'une personne atteinte de cancer, James aide aujourd'hui d'autres à se rendre à leurs rendez-vous médicaux tout au long de l'année. Il encourage également les gens à faire du bénévolat de quelque manière que ce soit.

Comprendre le cancer et les défis des autres

James looking at the driver’s window of a Wheels of Hope Honda.
James Pereira

En tant que chauffeur des Roues de l'espoir depuis cinq ans, James a effectué plus de 750 transports. Il a rencontré de nombreuses personnes ayant vécu des expériences uniques en matière de cancer et se réjouit des bons moments qu'il partage avec ses clients. Cependant, avec le recul, il se souvient encore très bien de la première fois qu'il a entendu parler du cancer, lorsque l'un de ses professeurs a reçu un diagnostic de leucémie à l'âge de 24 ans.

« Après cette expérience, j'ai commencé à ressentir l'impact du cancer sur tous les membres de la communauté. Je me souviens d'avoir pensé à cette maladie mystérieuse que tout le monde redoutait. »

Après avoir constaté l'impact d'un diagnostic de cancer sur sa communauté, James voulait comprendre le cancer. Il a décidé d'étudier la physiologie et l'immunologie à l'université afin de pouvoir participer à la grande mission visant à faire avancer la recherche sur le cancer. Il a même pu travailler sur un projet de recherche visant à étudier les médicaments que la chef de son département prenait pendant ses propres traitements contre le cancer du sein

Toutefois, lorsque son père a reçu un diagnostic de cancer du poumon, il n'était pas préparé aux répercussions émotionnelles et physiques que la situation aurait sur lui.

Mes parents étaient très vieux jeu et ne voulaient pas m'exposer à ce qui se passait avec la santé de mon père », explique James. « À part lui administrer ses injections de morphine, je ne comprenais pas vraiment ce que cela signifiait d'être aux côtés d'une personne atteinte de cancer, ni les différents types de soutien dont les personnes ont besoin. Ces premières expériences m'ont poussé à m'impliquer auprès de la Société canadienne du cancer.

Se réjouir des occasions d’aider des personnes dans le besoin

James, standing at the front passenger entrance of a Wheels of Hope car, helping a passenger get out.
James Pereira et un passager

Déterminé à faciliter l'expérience des autres, James a commencé à s'impliquer dans le programme Roues de l'espoir de la Société canadienne du cancer (SCC) en 2018. En tant que bénévole, il a appris à connaître les défis auxquels font face les personnes atteintes de cancer, et il se sentait prêt à donner un coup de main.

Le programme Roues de l'espoir est essentiel, car malheureusement, de nombreuses personnes n'ont tout simplement pas la possibilité de se rendre à leurs rendez-vous par leurs propres moyens », déclare James. « Il y a des limitations physiques et financières qui empêchent ces personnes de conduire ou de prendre un taxi. Il est important que les donateurs continuent à financer ces programmes et que nous maintenions les efforts de collecte de fonds. 

James affirme que le bénévolat au sein du programme Roues de l'espoir lui a donné l'occasion de participer à la réussite d'autres personnes. Et il est toujours gratifiant pour lui de voir ses clients plus heureux et plus optimistes.

« Lorsque je rencontre quelqu'un qui a terminé ses traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie et qu'il me dit que tout va bien, c'est formidable. L'un de mes meilleurs souvenirs est celui d'un enfant de 6 ans à qui j'ai donné la main lors de son dernier jour de chimiothérapie. Mes clients m'inspirent et j'ai souvent l'impression que ce programme m’a apporté plus que ce que je lui ai donné. »

James invite les gens à s'inscrire comme chauffeurs bénévoles et à conduire une personne à son rendez-vous une fois par mois. Selon lui, si davantage de personnes devenaient bénévoles pour un programme de ce type, le monde serait plus heureux.