L’impact du cancer sur les hommes et les femmes résidant sur le territoire canadien a changé à bien des égards au cours des dernières décennies. Dans les années 1940, environ 25 % des hommes et des femmes atteints de cancer ont survécu au moins 5 ans après leur diagnostic. Dans les années 1990, le taux de survie après 5 ans s’est amélioré pour atteindre 55 %. Aujourd’hui, ce chiffre est passé à 63 %, ce qui signifie que les hommes et les femmes confrontés à un diagnostic de cancer ont plus de chances de survivre que jamais auparavant!
À l’aube d’une nouvelle décennie, on ne peut s’empêcher de se demander : comment le cancer touchera-t-il aujourd’hui les hommes et les femmes d’un bout à l’autre du pays? Pour répondre à cette question, nous avons mené, en partenariat avec l’Agence de la santé publique du Canada et Statistique Canada, une nouvelle étude intitulée Estimations prévues du cancer au Canada en 2020. Publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne, l’étude fournit des statistiques sur le nombre et le taux de nouveaux cas de cancer et de décès pour 23 types de cancer en 2020.
Découvrez ce que révèlent les principales conclusions de cette étude et pourquoi elle nous concerne tous.
1. On prévoit que 225 800 Canadiens recevront un diagnostic de cancer cette année. @(Model.HeadingTag)>
En raison de l’augmentation et du vieillissement de la population du Canada, le nombre de cas de cancer et de décès continuera d’augmenter. Les estimations de l’étude révèlent, qu’en 2020, 225 800 hommes et femmes entendront les mots « vous avez le cancer », et comme le cancer demeure la principale cause de décès dans le pays, on prévoit que 83 300 personnes mourront des suites de cette maladie.
Avec autant d’individu faisant face au cancer chaque année, nous sommes tous touchés par cette maladie que ce soit par notre propre diagnostic ou celui d’un proche. Mais attention! Le taux de survie pour de nombreux cancers est plus élevé que jamais! Grâce aux avancées en recherche, aux efforts accrus en prévention, à l’amélioration du dépistage et de la détection précoce et aux politiques qui protègent la santé de tous les Canadiens, nous sommes en bonne voie de réaliser notre vision d’un monde où aucun homme et femme n’aura à craindre le cancer.
2. Le cancer du poumon devrait être la principale cause de mortalité par cancer, et entraînera plus de décès que les cancers du sein, du pancréas et colorectal réunis. @(Model.HeadingTag)>
Au Canada, le cancer du poumon, la principale cause de décès par cancer tant chez les hommes que chez les femmes, devrait entraîner plus de décès que les 3 principaux types de cancer réunis (sein, colorectal et prostate). De plus, parmi les 83 300 décès par cancer estimés en 2020, environ 1 sur 4 sera causé par le cancer du poumon.
Le tabagisme est responsable de 72 % de tous les cas de cancer du poumon. Nous savons que vivre sans fumée est le geste le plus important à poser afin de réduire le risque de cancer du poumon. Pour cette raison, la Société canadienne du cancer aide les gens à arrêter de fumer en proposant un certain nombre de méthodes éprouvées, telles que les lignes téléphoniques d’aide à la cessation tabagique, des guides d’auto-assistance, etc.
3. L’écart entre les hommes et les femmes se rétrécit en ce qui a trait au nombre de cas de cancer. @(Model.HeadingTag)>
Par le passé, le taux de cancer était beaucoup plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Cette année, on s’attend à ce que 51 % de tous les cas de cancer soient diagnostiqués chez les hommes et 49 % chez les femmes. Ce moindre écart s’explique en partie par la grande diminution du taux de cancers liés au tabagisme chez les hommes. Heureusement, ce taux commence à diminuer également chez les femmes.
En 2020, le cancer du sein continuera d’être le cancer le plus répandu chez les femmes vivant sur le territoire canadien, représentant 1 nouveau cas sur 4. Il est suivi par les cancers du poumon, colorectal et de l’utérus. Chez les hommes, le cancer de la prostate restera le cancer le plus souvent diagnostiqué, représentant 1 nouveau cas sur 5, suivi par les cancers du poumon, colorectal et de la vessie.
4. Les taux de mortalité par cancer dans l’ouest du Canada devraient être les plus bas. @(Model.HeadingTag)>
D’une façon générale, les taux de mortalité par cancer seront les plus élevés dans l’est du Canada, et les plus bas, dans l’ouest.
Le Nunavut, Terre-Neuve-et-Labrador et la Nouvelle-Écosse devraient avoir des taux de mortalité par cancer plus élevés que ceux de toutes les autres provinces et territoires.
En tant qu’organisme national, nous nous sommes engagés à soutenir tous les hommes et femmes d’un océan à l’autre. Nous sommes là pour vous aider. Nous offrons un réseau d’aide aux personnes atteintes de cancer ainsi qu’à leurs familles, amis et aidants. Où que vous soyez, vous pouvez compter sur nous pour obtenir de la compassion et du soutien en utilisant, entre autres, notre Service d’information sur le cancer (1 888 939-3333), notre communauté en ligne et notre répertoire des services à la communauté.
5. On prévoit que le cancer du pancréas sera la 3e cause de mortalité par cancer. @(Model.HeadingTag)>
Si des progrès sont accomplis pour de nombreux cancers, il n’en va pas de même pour le cancer du pancréas. Ayant dépassé le cancer du sein en 2019, il devrait être désormais la 3e cause de décès par cancer chez les Canadiens.
Le cancer du pancréas est le type de cancer le plus difficile à traiter et affiche le plus faible taux de survie (8 %). Les essais cliniques des dernières années ont permis de réaliser des avancées prometteuses dans le traitement du cancer du pancréas, mais il reste encore beaucoup à faire. Les cancers difficiles à traiter nécessitent plus d’appui pour permettre aux gens non seulement de survivre à un cancer, mais de vivre plus longtemps.
6. Le taux de mortalité par cancer du sein chez les femmes a diminué de près de la moitié depuis le milieu des années 1980. @(Model.HeadingTag)>
En 2020, on s’attend à ce que le taux de mortalité par cancer du sein chute de 49 % par rapport au pic atteint en 1986. Cette avancée est probablement due en grande partie à l’impact positif des programmes de dépistage et à l’amélioration des traitements du cancer du sein.
Grâce au soutien des hommes et des femmes qui partagent notre passion pour la cause du cancer du sein, nous savons plus que jamais comment le prévenir, le diagnostiquer et le traiter. Mais il y a encore beaucoup à faire pour aider les gens à mieux vivre pendant et après une expérience de cancer.
La majorité des décès liés au cancer du sein sont dus aux cellules cancéreuses qui se sont propagées (métastases). De ce fait, nous investissons dans des projets de recherche novateurs pour permettre aux personnes touchées par un cancer du sein métastatique de vivre plus longtemps, et avec une meilleure qualité de vie.
Puisque près d’une personne sur deux devrait recevoir un diagnostic de cancer au cours de sa vie, nous avons tous une raison d’avoir à cœur la cause du cancer et de se préoccuper de son impact sur nos vies.
Les principales conclusions de l’étude Estimations prévues du cancer au Canada en 2020 et les autres statistiques soulignées dans celle-ci, nous aideront à mieux comprendre l’efficacité de la prévention, de la détection précoce et des traitements contre le cancer, et à déterminer les besoins en matière de services de soutien et de recherches futures.
Pour en savoir plus, lisez l’étude complète ou consultez notre affiche infographique téléchargeable.