Aider le tout-petit (1 à 2 ans) à faire face aux tests et au traitement
Le plus important pour aider le tout-petit (1 à 2 ans) à faire face aux tests et au traitement est de le préparer avant et de le soutenir pendant les interventions. L’enfant de cet âge peut habituellement parler mais pas de ses sentiments, alors il s’extériorise. Le tout-petit aime aussi faire des choses par lui-même parce que cela lui donne l’impression d’exercer un certain contrôle.
Avant les tests ou le traitement @(Model.HeadingTag)>
Essayez de préparer votre enfant juste avant l’intervention afin qu’il ne s’inquiète pas pendant des jours ou des semaines. Essayez d’être le plus franc possible. Un enfant fera davantage confiance à quelqu’un qui est franc avec lui et qui comprend et accepte ce qu'il ressent. Les parents peuvent aider à préparer leur tout-petit en faisant ce qui suit.
- Expliquez-lui le test ou le traitement dans un langage qu'il comprend, avec des mots simples. La durée d’attention du tout-petit est courte, en particulier s’il est inquiet ou s’il a peur, alors limitez les explications à moins de 5 minutes.
- Ayez recours à des images ou à des livres, ainsi qu’à des jeux, des jouets ou des poupées, pour lui expliquer le test ou le traitement ou pour faire semblant de pratiquer l’intervention.
- Assurez-vous qu'il comprend quelle partie du corps est affectée et que le test ou le traitement se limitera à cette région.
- Décrivez-lui ce qu'il ressentira lors du test ou du traitement et ce qui pourrait se passer par la suite (application d’un bandage par exemple).
- Soyez franc par rapport à la douleur. Dites-le lui si l’intervention sera douloureuse et laissez-lui savoir qu’il peut pleurer ou crier s’il a mal.
- Aidez-le à pratiquer les positions ou les mouvements qu'on pourrait lui demander de faire ou de prendre lors du test ou du traitement.
- Dites-lui combien ce test ou ce traitement est important. Puis parlez-lui des choses qu'il pourrait apprécier une fois que ce sera fait.
Lors des tests ou du traitement @(Model.HeadingTag)>
Vous connaissez le comportement et les expressions de votre enfant, alors vous pouvez aider en surveillant l’apparition de tout signe de peur, de douleur ou d'inconfort. Le tout-petit risque de pleurer lors des tests ou du traitement juste parce qu’il ne sait pas ce que c’est, pas parce qu’il a mal. Si le test cause de la douleur, elle cesse habituellement quand l’intervention prend fin.
L’équipe de soins fait tout ce qu’elle peut pour s’assurer que votre enfant se sente bien et en sécurité, dont lui administrer des médicaments pour le calmer et atténuer sa douleur. Elle observe l’apparition de tout problème et se sert de différents appareils pour surveiller ses fonctions corporelles, comme sa fréquence cardiaque et sa respiration. Dans certains cas, il faudra peut-être le contenir pour une intervention, mais cela ne devrait pas durer très longtemps.
Voici quelques conseils pour aider votre tout-petit à faire face aux tests et au traitement.
- Rassurez-le en lui disant qu’il n’a rien fait de mal et qu’il n’est pas puni.
- Reconnaissez sa douleur ou son inconfort. Dites-lui que ça ne durera pas longtemps.
- Restez avec lui le plus possible. Si vous devez partir, dites-lui où vous allez et quand vous allez revenir. Laissez-lui quelque chose qui vous appartient, comme une photo ou un chemisier, qu’il gardera jusqu’à votre retour.
- Si c’est possible, présentez-le d'avance à la personne qui fera le test ou le traitement. Connaître cette personne peut lui permettre d’être plus détendu.
- Aidez le personnel en leur montrant comment votre enfant coopère.
- Permettez-lui de faire des choix, quand c’est possible.
- Donnez-lui une tâche à faire, comme tenir le pansement. Laissez-le jouer avec des trousses médicales pour enfants et des fournitures médicales sans danger comme un brassard pour prendre la pression artérielle.
- Récompensez-le quand il coopère aux tests et aux interventions.
- Respectez le plus possible son horaire habituel, pour les siestes, les repas et les jeux par exemple. Permettez-lui de bouger et d’être physiquement actif, si c’est possible.
- Dites-lui que c'est normal d'être fâché ou triste. Donnez-lui des moyens d'exprimer sa colère ou d'autres émotions de façon sécuritaire, comme en parlant, en jouant avec de la pâte à modeler ou des blocs, en dessinant ou en peinturant. Ne le laissez pas se comporter agressivement comme en mordant ou en frappant.
- N’oubliez pas de vous amuser quand vous le pouvez et de rire quand c’est possible. L’humour peut être une grande distraction.