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Comment parler du cancer aux enfants

L’une des choses difficiles lors d’une expérience de cancer est d’aider votre enfant à comprendre ce qui se passe. Les enfants, selon leur âge, comprennent le cancer différemment. Ils réagissent et font face à la situation à leur façon, et ont leurs propres questions.

Il est important de parler du cancer aux enfants, car quand quelque chose ne va pas, quand leurs proches sont tristes ou inquiets, ou quand leur routine quotidienne change, ils le sentent. Lorsque l’on ne leur donne pas suffisamment d’information, ils peuvent imaginer que la situation est pire qu'elle ne l'est en réalité. Les enfants gèrent mieux les situations difficiles lorsqu'ils savent ce qui se passe.

Qu’un proche de votre enfant ou vous-même soyez atteint d’un cancer, nous sommes là pour vous aider à avoir des conversations franches et bienveillantes de différentes manières.

Comment puis-je me préparer à parler du cancer avec mon enfant?

Vous pouvez vous préparer à cette conversation d’avance en pensant à ce que vous voulez dire et en le couchant sur papier. Le mieux est d’aller droit au but, dans des mots simples. Tenez-vous en aux informations de base telles que le nom du cancer, la partie du corps touchée, le traitement et les effets secondaires possibles.

Vous pouvez demander de l’aide. Votre équipe soignante pourrait avoir des livres, des vidéos ou des sites Web utiles à vous recommander, ou vous orienter vers des ressources professionnelles. Vous pouvez également trouver des groupes de soutien ou d'autres ressources dans votre communauté. Vous pouvez aussi parler avec d’autres personnes dans notre communauté de soutien en ligne, ParlonsCancer.ca, ou trouver des services de soutien près de chez vous en consultant notre Répertoire des services à la communauté. Des renseignements utiles sur le cancer sont en outre offerts au cancer.ca.

Choisissez un moment où vous êtes calme et où vous pouvez parler à votre enfant aussi longuement que nécessaire. Un endroit tranquille peut vous aider tous les deux à vous sentir à l'aise pour exprimer vos sentiments. Gardez en tête que votre enfant pourrait ne pas réagir comme vous l’aviez imaginé. Faites preuve de patience et validez ses émotions, quelles qu’elles soient.

Comment puis-je aider les bébés et les très jeunes enfants (3 ans et moins) à faire face à la situation?

Les enfants de moins de 3 ans vivent dans le monde physique présent. Comme ils sont sensibles au monde qui les entoure, ils peuvent sentir que quelque chose ne va pas. Certains peuvent comprendre que quelqu’un est malade et n'est pas lui-même, mais les enfants de cet âge sont trop jeunes pour comprendre le cancer en tant que maladie. Ils peuvent percevoir des changements dans leur routine ainsi que dans les émotions et les comportements de leurs proches.

Lorsque vous parlez du cancer à un enfant âgé de 3 ans ou moins, faites de votre mieux pour répondre à ses questions sans entrer dans les détails. Vous pourriez lui dire : « Le médecin a dit à papa qu’il est malade. C’est pour cela qu’il est fatigué et qu’il doit se reposer » ou « Je dois aller à l’hôpital pour prendre des médicaments qui m’aideront à aller mieux. »

Votre enfant pourrait vous poser des questions sur les raisons pour lesquelles un être cher est si souvent absent, sur les changements dans son apparence ou sur les médicaments qu'il prend. Cela peut être une occasion de l’aider à comprendre ce qui se passe et de savoir comment il se sent.

Les très jeunes enfants ont besoin de se sentir en sécurité et d’être réconfortés. Il est donc important de ne pas trop changer leur routine. Si possible, demandez à une personne dans votre réseau d’aide d’amener votre enfant à ses activités régulières et assurez-vous de maintenir un horaire le plus normal possible. Si votre enfant est assez grand, il peut être utile de lui expliquer à l'avance comment les choses pourraient changer afin qu'il puisse se préparer aux bouleversements dans sa routine. Si vous êtes malade ou que vous ne pouvez pas passer autant de temps que d’habitude avec lui, dites-lui qui s’occupera de lui pendant votre absence.

En somme, il est important d’entourer les très jeunes enfants d’autant d’amour et de soutien que possible. Demandez de l'aide à votre famille, à vos amis, au personnel de la garderie ou à d'autres personnes de votre réseau de soutien pendant cette période. La constance et la sécurité sont les meilleures façons d'aider votre bébé ou votre tout-petit à faire face aux changements.

Une femme est assise devant un jeune enfant et le tient par la taille.

Comment parler aux jeunes enfants (de 4 à 6 ans)?

Les enfants âgés de 4 à 6 ans ont peut-être déjà entendu le mot « cancer ». En lui expliquant la maladie avec les vrais mots, vous pouvez aider votre enfant à mieux comprendre ce qui se passe. Les jeunes enfants peuvent assimiler des faits clairs et simples, mais peuvent être déroutés par une trop grande quantité d’information. Le fait de parler franchement et directement du cancer réduit aussi le risque de mauvaise interprétation ou de confusion.

Pour aborder le sujet avec un enfant de 4 à 6 ans, vous pourriez dire : « As-tu déjà entendu parler du cancer? Qu’est-ce que c’est, d’après toi? » ou « J’ai le cancer. Ça veut dire que quelque chose ne va pas bien dans mon corps et que ça me rend malade. »

Les enfants de ce groupe d’âge posent souvent beaucoup de questions pour comprendre le monde qui les entoure. En parlant du cancer avec votre enfant, il est important d’être à l’écoute de ses questions et de ses préoccupations. Vérifiez ce qu’il sait à propos du cancer et de ce qui arrive à la personne aimée. Cela vous permettra de dissiper tout malentendu et d’apaiser son anxiété.

Comme le vocabulaire des jeunes enfants n’est pas encore pleinement développé, la communication avec eux repose sur les émotions. Votre enfant vous montrera surtout comment il se sent par ses attitudes et ses comportements. En général, les jeunes enfants peuvent comprendre que le cancer peut rendre une personne très malade, mais ils voient habituellement la maladie comme quelque chose de temporaire. Ils ont du mal à comprendre que le cancer peut mettre la vie en danger.

Lorsqu’ils apprennent qu’une personne proche a le cancer, ils ont tendance à réagir davantage aux conséquences de la situation pour eux qu’à la maladie elle-même. Ils peuvent être en colère ou se sentir tristes parce qu’ils ne passent pas autant de temps qu’ils le voudraient avec la personne. Les changements à leur routine peuvent également les perturber. En parlant avec votre enfant de ses émotions, vous lui apprenez à reconnaître ses besoins et à respecter les émotions des autres.

Pour aider votre jeune enfant à faire face à la situation, rassurez-le sur le fait qu’on s’occupera de lui. Dans la mesure du possible, avertissez-le d’avance si ses horaires risquent de changer. Dites-lui qui prendra soin de lui si vous devez vous absenter, et faites de votre mieux pour qu’il se sente en sécurité.

Un père est assis sur un divan et parle à son fils qui est debout devant lui.

Comment parler aux préadolescents (de 7 à 12 ans)?

Les préadolescents sont en mesure de comprendre certains aspects du cancer, comme les différentes formes de la maladie et les parties du corps qui sont touchées. Pour l’essentiel, ils comprennent le cancer à partir des symptômes qu’ils voient.

Vous pourriez aborder le sujet du cancer auprès d’un préadolescent en disant : « Que connais-tu à propos du cancer? Sais-tu qu’il existe différents types de cancer? » ou « Certaines personnes meurent du cancer, mais maman a un type de cancer qui peut être traité. Ses médecins pensent qu’elle finira par aller mieux. »

Pour les enfants de 7 à 12 ans, le cancer est comme un casse-tête dont ils essaient d’assembler tous les morceaux. Ils poseront sans doute beaucoup de questions afin de bien comprendre l’évolution de la maladie. Ils tenteront de trouver des liens entre le cancer et les symptômes qu’ils observent. Vous pourriez avoir du mal à répondre à certaines de leurs questions. Soyez honnête et direct pour les tenir informés. Si vous n’êtes pas en mesure de répondre à une question immédiatement, dites-leur que votre réponse viendra plus tard.

La meilleure façon d’aider les préadolescents à faire face à la situation est de leur faire comprendre qu'ils peuvent venir vous parler et vous poser des questions. Faites de votre mieux pour être à l'écoute et encouragez-les à dialoguer ouvertement avec vous. Cela évitera aussi qu’ils se replient sur eux-mêmes avec le sentiment que personne ne les écoute ou ne comprend leur réalité. De plus, il vaut mieux qu'ils apprennent la nouvelle par vous plutôt que par quelqu'un d'autre. Comme les plus jeunes enfants, les préadolescents peuvent aussi faire appel à leur imagination s’il leur manque des éléments d’information et penser que la situation est pire qu’elle ne l’est en réalité.

Les préadolescents peuvent avoir du mal à exprimer et à gérer tout ce qu'ils ressentent. Leur anxiété et leur peur peuvent se traduire de différentes manières. Ils peuvent avoir de la difficulté à se concentrer, perdre confiance en eux-mêmes, devenir dépendants de vous ou se détourner de leurs proches. Essayez de créer un vaste réseau d’entraide autour de votre préado. Communiquez avec ses professeurs, les parents de ses amis et d’autres membres de la communauté pour leur dire que votre enfant pourrait avoir besoin de plus de soutien et d’attention.

Un père et son fils sont assis sur un lit. La main du père est posée sur le dos de son fils.

Comment parler aux adolescents (13 ans et plus)?

Les adolescents connaissent suffisamment le corps humain pour pouvoir assimiler de l’information plus détaillée sur le cancer, les traitements et les effets secondaires. Lorsque vous parlez du cancer avec un adolescent, assurez-vous de nommer et d’expliquer les choses avec précision.

Vous pourriez parler du cancer avec un adolescent en disant par exemple « J’ai reçu un diagnostic de cancer, mais la maladie est à un stade précoce. Le médecin dit que les traitements devraient me permettre d’aller mieux » ou « Pour mettre toutes les chances de son côté, papa a besoin de chimiothérapie et de radiothérapie. Lorsque les traitements seront terminés, il passera d’autres tests pour voir si le cancer a été éliminé. »

Les adolescents auront beaucoup de questions et tenteront d’obtenir des réponses par eux-mêmes. Assurez-vous de de parler avec votre ado du fruit de ses recherches, car l’information en ligne n’est pas toujours exacte ou ne s’applique pas nécessairement à tous les cas.

Les adolescents passent par de nombreux changements hormonaux et émotionnels. Pour cette raison, les plus jeunes peuvent avoir un comportement difficile, car ils ont du mal à exprimer leurs pensées et leurs sentiments. Ils peuvent déverser leurs frustrations sur leurs proches ou même régresser et se comporter comme s'ils étaient plus jeunes que leur âge. Les adolescents plus vieux peuvent devenir plus indépendants et vouloir être traités comme des adultes. Ils pourraient cacher leurs émotions pour vous protéger. Ils pourraient aussi tenter de se détacher de la situation ou même adopter des comportements à risque.

Pour aider votre ado à faire face à la situation, rappelez-lui que vous l’aimez et que votre porte est toujours ouverte pour parler. Dites-lui qu’il est normal de se sentir déprimé, en colère ou anxieux dans les circonstances. Encouragez-le à être honnête avec vous et à exprimer ce qu’il ressent. Demeurez à l’affût des changements de comportement et n’hésitez pas à faire appel à votre équipe soignante ou à des professionnels de la santé mentale si vous ou votre enfant avez besoin d’aide pour composer avec la maladie. Armez-vous de patience et voyez votre ado tel qu’il est qu’il est plutôt qu’en fonction de ses comportements, de ses erreurs ou de ses sautes d’humeur. Il est également bon pour lui de continuer à vivre sa vie, à faire des activités et à faire appel à des réseaux d’aide à l’extérieur de la maison.

Encouragez-le à communiquer ses idées et à participer à des discussions, et aidez-le à prendre des décisions s’il y a lieu. Le fait de se sentir inclus l’aidera à gérer son anxiété et son sentiment d’impuissance. Cela lui permettra du même coup de se sentir reconnu, validé et rassuré. Les adolescents veulent qu’on leur fasse confiance, qu’on leur confie des responsabilités et qu’on leur donne la possibilité de s’occuper des personnes qu’ils aiment. Vous pourriez encourager votre ado à participer à des tâches comme la préparation des repas, la lessive et le ménage.

Cependant, il est important de comprendre que le fait d’assumer des responsabilités ne signifie pas être responsable d’une situation. Il faut prendre garde de ne pas donner aux adolescents l’impression que le bien-être de la personne atteinte de cancer dépend de ce qu’ils font ou ne font pas. Par exemple, la guérison n’a rien à voir avec le fait que l’ado effectue des tâches ménagères ou participe à certaines tâches.

Une mère et sa fille sont assises ensemble sur un divan et se regardent.

Comment puis-je instaurer la confiance?

Lorsque vous parlez du cancer avec votre enfant, l’utilisation d’un dialogue actif et réceptif peut aider à maintenir la communication ouverte et positive. Le dialogue actif consiste à essayer d’entamer une conversation avec votre enfant. Les mots « Parlons-en » en sont un exemple. Cela peut vous aider à reconnaître les sentiments de votre enfant, y compris ceux qu’il n’est peut-être pas capable de nommer. Par le dialogue actif, votre enfant peut apprendre comment communiquer ses besoins et mettre en mots les pensées qui se bousculent dans sa tête. Le dialogue actif est utile la première fois que vous abordez le sujet du cancer avec lui. Cette approche est également utile pour lui donner des nouvelles tout au long du traitement.

Le dialogue réceptif consiste à accueillir votre enfant dans son état du moment et à lui offrir un espace sûr pour découvrir, explorer et exprimer ses sentiments.  Dites-lui « Je t’écoute. Je t’entends. ». Il est important de laisser votre enfant s’ouvrir à son propre rythme. Cela l’aidera à comprendre et à gérer toutes ses émotions, y compris celles qui créent de l’inconfort.

Le cancer n’a pas à être le seul sujet de conversation. Il est important de laisser les enfants être des enfants. Permettez-leur de s’exprimer de différentes façons. Encouragez-les à écrire des histoires, à dessiner et à explorer d'autres moyens d'exprimer leurs sentiments, d'apaiser leurs tensions, de réfléchir et de partager des idées qu'ils ont du mal à formuler avec des mots.

Comment parler de la mort avec mon enfant?

Il n'est pas rare qu'un enfant demande si son proche atteint d'un cancer va mourir. Vous pouvez tenir compte du pronostic, si la personne malade est susceptible de mourir prochainement ou si votre enfant est en mesure de comprendre ce que mourir veut dire.

Parler de la mort avec votre enfant n’est pas facile, mais il existe des moyens de vous y préparer, par exemple en comprenant vos propres sentiments et pensées à propos de la mort, et en réfléchissant aux valeurs et aux croyances que vous souhaitez transmettree à votre enfant. Cela peut vous aider à rendre vos conversations plus ouvertes et naturelles.

La franchise est ce qui compte le plus. Elle aide à créer un sentiment de confiance et de sécurité. En parlant ouvertement de ce sujet avec votre enfant, vous l’aidez à comprendre quelque chose qui lui fait peur et qui est difficile à comprendre. Laissez-lui le temps de digérer l’information et de poser plus de questions. Vous pouvez vous servir de ses questions pour connaître ses préoccupations et l’aider à gérer son anxiété.

Il est aussi très utile d’être direct. Des études ont démontré que les mots « mort » et « mourir » donnent aux enfants une idée plus juste de ce qui arrive réellement. L’utilisation d’expressions comme « est décédé » ou « est parti pour un long sommeil » pourrait semer la confusion dans son esprit et créer encore plus de peur.

À quels autres changements dois-je me préparer?

Il arrive souvent que les enfants changent de comportement face à des situations difficiles. Il n’y a pas de bonne ni de mauvaise façon pour eux de réagir à l’annonce d’un cancer chez une personne proche. Ils peuvent notamment exprimer de la colère ou de l’agressivité, avoir du mal à se concentrer à l’école ou à dormir, ou encore s’isoler de ses proches. La peur de l’abandon ou de la mort de la personne aimée et l’anxiété liée au changement de routine peuvent expliquer ces comportements. En comprenant ce qui cause ces changements de comportement, vous pourrez mieux déterminer comment vous pouvez aider votre enfant à faire face à la situation. Il peut être utile de faire appel à un professionnel de la santé mentale.

Les visites à l’hôpital sont un gros changement auquel vous devez vous préparer. Cela peut être effrayant pour les jeunes enfants, mais il peut être utile de parler aux membres de l’équipe soignante avant d'amener votre enfant à l’hôpital. Ils vous aideront à déterminer à quel moment la personne aura le plus d’énergie, et pourront également vous informer de l’horaire prévu pour les actes médicaux. Vous devez également tenir compte de l'impact que la visite de votre enfant aura sur la personne atteinte de cancer.

Expliquez à votre enfant ce qui va se passer avant la visite. Dites-lui que la personne pourrait ne pas avoir la même apparence qu’à l’habitude, ou qu’elle pourrait sembler déconnectée selon le stade de la maladie. Si votre enfant ne veut pas y aller, faites de votre mieux pour respecter son ressenti, mais expliquez-lui doucement que sa visite pourrait faire du bien à la personne malade. À l’hôpital, votre enfant pourrait se sentir mieux s’il sent qu’il peut se rendre utile. Il pourrait apporter un verre d’eau ou de copeaux de glace, regonfler les oreillers ou placer les couvertures, parler à la personne ou lui tenir la main. Cela l’aidera à se sentir plus près de la personne malade.

Un adolescent est assis dans des escaliers et regarde son père qui est debout devant lui.

Nous pouvons vous aider

Si vous devez avoir une conversation difficile avec votre enfant au sujet du cancer, du soutien existe.

Votre équipe soignante peut répondre aux questions difficiles et vous faire des suggestions pour vous aider à parler du cancer avec votre enfant. Elle peut également vous mettre en contact avec des professionnels dans votre région, comme des travailleurs sociaux, des psychologues et des thérapeutes, dont le rôle est de vous soutenir et de vous conseiller. Les livres sont aussi d’excellentes ressources pour aider votre enfant à comprendre leurs émotions et les changements qui surviennent dans sa vie. Informez-vous auprès des éducateurs en matière de santé à votre centre de cancérologie ou des conseillers en documentation de votre bibliothèque locale.

Vous pouvez également appeler notre Ligne d’aide et d’information sur le cancer si vous avez des questions liées au cancer ou si vous avez besoin d’information sur les services de soutien émotionnel. Notre communauté de soutien en ligne ParlonsCancer.ca est un excellent endroit où vous pouvez échanger avec des personnes qui vivent ou ont vécu une expérience similaire. Si vous êtes à la recherche de services de soutien offerts dans votre région, notre Répertoire des services à la communauté peut vous aider à en trouver. Pour obtenir plus de renseignements sur le cancer, visitez le cancer.ca.