Subventions d'équipe Découverte de la SCC: transformer les cancers pour lesquels la survie est faible
En partenariat avec l’Institut du cancer des Instituts de recherche en santé du Canada (IC-IRSC) @(Model.HeadingTag)>
Partenaires pour le lancement du programme
Société canadienne du cancer (SCC)
Institut du cancer des Instituts de recherche en santé du Canada (IC-IRSC)
Échéancier
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Depuis les années 1990, il y a eu une augmentation considérable de la survie à un grand nombre des 22 cancers les plus courants et, pour sept de ces cancers, la survie prévue après cinq ans dépasse aujourd’hui 80 %. Cependant, parmi ce groupe de cancers les plus courants, six cancers primitifs demeurent associés à une survie nette globale prévue après cinq ans inférieure à 30 % (Statistiques canadiennes sur le cancer). Ces cancers sont :
- Cancer du pancréas (10 %)
- Cancer de l’œsophage (16 %)
- Cancer du cerveau (20 %)
- Cancer du poumon (22 %)
- Cancer du foie (22 %)
- Cancer de l’estomac (29 %)
Ces faibles taux de survie sont dus à de nombreux facteurs, dont un manque de facteurs de risque identifiables, de technologies de dépistage sensibles, de cibles cliniques validées et d’options de traitement efficaces. Historiquement, ces cancers ont bénéficié de peu d’investissements ciblés, notamment à un degré nécessaire pour générer un élan, établir des effectifs de recherche et soutenir la conception des outils, des ressources et des infrastructures dont on a besoin pour favoriser le progrès et révolutionner les résultats. Par conséquent, ces six cancers sont souvent appelés des « cancers orphelins » ou des « cancers pour lesquels des besoins ne sont pas satisfaits ». Nous espérons que les occasions de financement actuelles permettront de changer ces descripteurs.
Description du programme @(Model.HeadingTag)>
Les Subventions d’équipe Découverte de la SCC : transformer les cancers pour lesquels la survie est faible ont pour but de réunir les esprits et les talents de recherche les plus brillants de l’ensemble du Canada et d’ailleurs. En associant l’expertise scientifique et clinique à l’expérience des patients dans un environnement collaboratif et interdisciplinaire ainsi qu’en intégrant le pouvoir des nouvelles technologies et interventions, nous espérons trouver de nouvelles façons de prévenir l’apparition de ces six cancers, d’améliorer la survie grâce à la détection précoce (au moment où la maladie est le plus facile à la traiter), y compris la détection précoce des récidives et de la propagation métastatique, et de concevoir des traitements plus précis et plus efficaces qui provoqueront moins d’effets secondaires nocifs.
Bien qu’ils aient en commun de faibles taux de survie, les six cancers à l’étude présentent des différences importantes, notamment en ce qui concerne leur incidence, leur étiologie et les activités de recherche qui s’y intéressent. Nous prévoyons donc que, par la force des choses, la taille, la composition et le centre d’intérêt de chaque équipe pourraient varier selon le cancer étudié, la base de connaissances actuelles ainsi que les effectifs de recherche et les ressources existantes. Notre objectif est d’appuyer la recherche créative et novatrice sur ces six cancers, qu’elle se concentre sur chacun d’eux individuellement ou qu’elle porte sur plusieurs à la fois, lorsqu’il parait logique de le faire compte tenu de la présentation clinique ou d’autres aspects communs.
Les équipes devront « voir grand » et faire leur possible pour réunir toute l’expertise et toutes les ressources nécessaires pour mener la recherche qu’elles proposent et créer une masse critique où la somme est supérieure aux parties individuelles. Pour atteindre cet objectif, on s’attend à ce que les membres des équipes proviennent de plus d’une province canadienne et on encourage les collaborations internationales qui permettent de combler des lacunes en matière d’expertise ou de ressources. Au minimum, les équipes devraient comporter, sans s’y limiter :
- Patients/aidants ayant fait l’expérience des cancers à l’étude
- Cliniciens/cliniciens-chercheurs et professionnels paramédicaux, dont des omnipraticiens lorsque cela est pertinent; on encourage fortement d’inclure au moins un clinicien/clinicien-chercheur comme cochercheur principal
- Chercheurs en oncologie s’intéressant à de multiples aspects de la santé et se trouvant à différents stades dans leur carrière, dont au moins un cochercheur principal étant en début de carrière
- Utilisateurs finaux possibles de toute nouvelle connaissance qui devrait être générée durant la période de l’étude
- Expertise et ressources issues d’autres domaines, tels que l’ingénierie, l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, la chimie, la nanoscience, l’informatique et les sciences sociales, au besoin
Les candidats intéressés doivent remettre une manifestation d’intérêt, laquelle sera suivie d’un webinaire collaboratif obligatoire sur la manifestation d’intérêt. Durant ce webinaire, les candidats seront invités à donner un aperçu du projet qu’ils proposent aux autres équipes, à nos conseillers du programme (patients et aidants participant à l’élaboration de cette occasion de financement), au personnel de la SCC et à nos partenaires. Cet événement virtuel permettra aux équipes potentielles de reconnaître d’éventuelles sphères de collaboration afin d’encourager la formation d’équipes les plus fortes possible et d’éviter le travail en double. Il constituera également un lieu de dialogue avec les patients et les aidants ayant fait l’expérience des cancers à l’étude pour échanger des commentaires sur l’engagement des patients et se renseigner sur la pertinence de l’application de la recherche. À la suite du webinaire collaboratif sur la manifestation d’intérêt, les candidats devront remettre une inscription pour indiquer qu’ils ont l’intention d’envoyer une demande intégrale. Veuillez noter que toutes les étapes de ce processus sont obligatoires pour être admissible à l’envoi d’une demande intégrale.
En particulier, les objectifs de cette occasion de financement sont :
- Concentrer l’expertise nationale et internationale (à titre de collaborateur ou de cocandidat) en oncologie sur ces six cancers pour lesquels la survie est faible afin de favoriser un changement de paradigme en matière de prévention, de détection, de traitement et de soins.
- S’assurer de la pertinence de la recherche menée en faisant participer, dès le début, des cliniciens et d’autres professionnels de la santé ainsi que des patients et proches aidants ayant fait l’expérience des cancers étudiés, au projet de recherche (y compris à la conception des applications).
- Renforcer les effectifs pour soutenir la recherche future en recrutant des cliniciens et des cliniciens-chercheurs ainsi qu’en incluant et en formant des chercheurs en début de carrière de même que des stagiaires afin de constituer des équipes solides sur le plan scientifique et de poursuivre l’élan vers l’avenir.
- Exploiter ou créer les ressources, plateformes, flux de travail et infrastructures nationaux et internationaux nécessaires pour répondre aux questions les plus pressantes liées à ces cancers.
- Élargir le centre d’intérêt traditionnel de la recherche en exploitant l’expertise, les ressources, les plateformes et les technologies autant en oncologie que dans d’autres domaines pour trouver de nouvelles solutions innovatrices.
- Explorer des occasions d’adapter des stratégies qui fonctionnent avec d’autres types de cancer ou d’autres problèmes de santé aux cancers étudiés.
- Pour les cancers pour lesquels des effectifs et des ressources existent déjà, accomplir des progrès qui mèneront à des essais cliniques ou à de premières études chez l’humain avant la fin de la période de la subvention (cinq ans).
- Tenir compte non seulement de la prolongation de la vie, mais aussi de l’amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par ces cancers éprouvants, ce qui inclut la maîtrise des symptômes, les soins psychosociaux et de soutien ainsi que les soins palliatifs et de fin de vie.
- Faire participer pleinement les intervenants appropriés nécessaires pour passer à l’action et appliquer les nouvelles connaissances de façon que les nouvelles avancées soient accessibles à tous les Canadiens.
Voici des projets qui seraient jugés inadmissibles à ce concours :
- Projets qui ne mettent pas précisément l’accent sur l’un ou plusieurs des six cancers primitifs sur lesquels porte la présente occasion de financement, à savoir : pancréas, œsophage, cerveau, poumon, foie et estomac.
- Projets qui n’apportent pas la possibilité d’un changement de paradigme en matière de prévention ou d’amélioration des résultats cliniques pour l’un ou plusieurs des six cancers concernés, mais qui représentent des prochaines étapes évidentes ou une recherche qui vient s’ajouter à des études en cours.
- Projets qui n’englobent pas les multiples disciplines et régions (au moins deux provinces) du Canada nécessaires pour rassembler l’expertise existante requise dans l’ensemble du Canada; autrement dit, de nouvelles collaborations et de nouveaux partenariats doivent faire partie intégrante du travail proposé.
- Projets auxquels les cliniciens, les patients et les aidants ne participent pas de façon significative en tant que membres actifs de l’équipe pour la durée du projet et au-delà.
- Projets touchant des domaines où des effectifs existent déjà, sans ligne de mire claire vers une application utile à court ou à moyen terme.
La SCC adhère aux principes d’équité, de diversité et d’inclusion et s’efforce de promouvoir l’excellence en matière d’inclusion dans ses programmes de financement. Nous invitons tous les candidats admissibles de divers horizons à envoyer une demande pour nos occasions de financement.
Fonds disponibles
La SCC offre jusqu’à 40 M$ sur cinq ans pour cette occasion de financement et l’IC-IRSC offre 5 M$ supplémentaires sur cinq ans, pour un investissement total de 45 M$ sur cinq ans. Ce montant pourrait être supérieur si des fonds additionnels de la SCC ou de ses partenaires deviennent disponibles. On prévoit qu’au moins six subventions seront accordées dans le cadre de la présente initiative.
Compte tenu de la variabilité des effectifs de recherche pour ces six cancers, on prévoit que les fonds nécessaires pourraient varier considérablement; certaines communautés seront prêtes à recevoir de grandes subventions d’équipe pouvant atteindre 1,5 M$ par année, tandis que d’autres communautés pourraient commencer par renforcer leurs effectifs et ainsi nécessiter beaucoup moins de fonds, c’est-à-dire de 100 000 $ à 300 000 $ par année. On encourage donc les équipes à évaluer attentivement leur demande de financement jusqu’à concurrence de 1,5 M$ par année et à s’assurer que le budget demandé est proportionnel au travail proposé. Pour les équipes qui demandent le maximum de 1,5 M$ par année, le financement intégral sera conditionnel au lancement de premières études chez l’humain ou de premiers essais cliniques avant la fin de la période de cinq ans. Les équipes ne seront pas désavantagées si elles demandent un financement inférieur. Une attention particulière sera portée au raisonnement et à la justification de chaque demande.
En vue d’atteindre notre objectif de financer au moins un projet axé sur chacun des six cancers pour lesquels la survie est faible, des enveloppes seront créées pour financer chaque cancer, soit individuellement, soit en association avec d’autres lorsque cela est justifié. Le nombre d’enveloppes créées dépendra de la portée et du centre d’intérêt des candidatures reçues. L’objectif est de financer la candidature la mieux classée pour chaque enveloppe, pourvu qu’elle ait reçu une note se situant dans la fourchette admissible à un financement (> 3,5); les subventions restantes seront ensuite financées selon leur classement, indépendamment du ou des cancers concernés, jusqu’à ce que le budget maximal du concours soit atteint.
Le financement accordé devra servir à soutenir les coûts directs de la recherche, incluant les fournitures, les salaires et l’équipement associés au projet proposé. Les demandes pour le matériel ne pourront pas dépasser le montant le plus élevé entre 10 % du budget demandé ou 500 000 $. Les coûts indirects ne sont pas admissibles. Consultez la politique d’administration financière de la SCC pour obtenir plus de détails sur les dépenses admissibles et non admissibles. Veuillez noter que la rémunération des partenaires patients et aidants devrait être conforme à la politique concernant la rémunération des partenaires patients de la SCC ou à la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) des IRSC.
Description des partenaires @(Model.HeadingTag)>
La SCC est un organisme de bienfaisance national qui subventionne des projets de recherche novateurs, fournit des renseignements fiables sur le cancer, offre des programmes et des services pour aider les personnes touchées par le cancer et leurs familles à composer avec la maladie, et incite les gouvernements à apporter d’importants changements sociaux favorisant un mode de vie sain. La SCC a créé le Centre de soutien et de prévention du cancer (CSPC) afin d’accélérer la mise en application de la recherche, en particulier dans les secteurs de la prévention du cancer et de la survie au cancer. Grâce au CSPC, la SCC pourra jouer un rôle plus actif pour faciliter l’application des connaissances et la diffusion des données probantes issues des travaux de recherche qu’elle finance.
L’IC-IRSC a pour mandat d’appuyer la recherche susceptible d’alléger le fardeau du cancer pour les patients et leurs familles grâce à des stratégies de prévention, au dépistage, au diagnostic, aux traitements efficaces, aux réseaux de soutien psychosocial et aux soins palliatifs.