Faire face aux derniers moments de la vie
La mort fait partie de la vie, et elle peut avoir une valeur et un sens.
Les professionnels qui travaillent auprès des personnes en fin de vie parlent de la notion de « bonne mort », que l’on peut interpréter de diverses façons. De nombreuses personnes croient qu’une bonne mort est libre de toute souffrance ou peur.
Toutefois, une bonne mort peut représenter davantage que le confort physique. Cela peut signifier le choix de l’endroit où vous souhaitez mourir : la maison, l’hôpital ou un centre de soins palliatifs, lorsque c’est possible. Peut-être désirez-vous passer vos derniers moments dans un environnement où il y aura certains objets, sons ou odeurs (musique, photos, fleurs, etc.) et que l’on observe des pratiques ou des rituels en particulier.
Une bonne mort veut souvent dire conserver son sentiment d’identité, que l’on désigne parfois par l’expression « mourir dans la dignité ». Au terme de la vie, le respect de la dignité réduit l’anxiété et la souffrance, apporte une certaine sérénité et aide à donner un sens aux derniers moments. C’est à cette étape qu’on se connaît sans doute le mieux – mieux qu’à n’importe quelle autre période de la vie.
L’approche de la mort peut soulever toutes sortes d’émotions, notamment la tristesse et le sentiment de perte. Pour être en paix avec l’idée de mourir, il faut accepter d’être arrivé au bout du chemin. Certaines personnes sont très anxieuses et craintives lorsqu’elles pensent à la mort, car personne ne peut dire comment on se sent ou ce qui risque d’arriver.
Votre équipe de soins peut vous renseigner sur le processus de la mort, le moment de la mort et comment vous pourriez le ressentir.
Parler de la mort @(Model.HeadingTag)>
Pour la plupart des gens, il est très difficile de parler de la mort.
Vous craignez peut-être, en abordant le sujet, de faire souffrir vos proches ou de les bouleverser. Même si ce n’est pas le cas, vous avez peut-être peur que le fait d’en parler accélère le processus. Ou bien vous constatez que la question, une fois sur le tapis, est écartée par des paroles comme « tout ira bien » ou « tout va s’arranger ». La façon dont votre famille a réagi à la mort par le passé ainsi que vos traditions et vos coutumes particulières peuvent aussi avoir une influence sur votre façon d’en parler.
Une chose est sûre, toutefois : nous mourrons tous, tôt ou tard. Garder le silence sur cette réalité n’y changera rien; en fait, parler de la mort peut avoir plusieurs aspects positifs. En abordant le sujet avec vos proches et votre équipe de soins, vous réussirez peut-être à atténuer la peur et l’anxiété que vous ressentez, vous et votre entourage.