Paula Pestrin reprend sa vie en main avec la SCC
[Sur un fond de décorations intérieures, le logo de la Société canadienne du cancer et les mots « Ça prend une société » apparaissent à l’écran.]
[Paula Pestrin, assise dans un fauteuil chez elle, regarde droit devant.]
Paula Pestrin : Je m’appelle Paula et je suis épanouie malgré le cancer.
[Gros plan d’une décoration de sapin avec le mot « home » (maison) inscrit dessus.]
Mots à l’écran : Paula Pestrin. Survivante du cancer.
[Paula, assise dans un fauteuil, s’adresse directement à la caméra.]
Paula : Il y a 10 ans ce mois-ci, j’ai reçu un diagnostic de cancer de la thyroïde, très mineur, sur le côté droit. On m’a dit de ne pas m’inquiéter, que la tumeur serait enlevée et que tout irait bien.
[Montage de Paula et de sa proche aidante, Sandra De Haan, assises sur un canapé et regardant des photos de famille provenant d’une boîte à souvenirs.]
Paula : J’ai passé des examens tous les six mois pendant 10 ans, puis ça fera bientôt deux ans qu’on m’a diagnostiqué une récidive, cette fois dans les ganglions lymphatiques. Ça a été un choc pour mes médecins et pour moi, car on m’avait garanti que ça ne reviendrait jamais vu que c’était un type de cancer peu fréquent. Quand on reçoit cet appel qui nous dit de venir pour une biopsie, c’est inquiétant. C’est le cauchemar de toute personne qui a le cancer. Et j’en ai entendu parler jusqu’à ce que cela m’arrive. Je ne comprenais pas l’effet que cela avait. C’est le début d’un tout nouveau périple pour moi.
Voix hors champ (VHC) : Ça a dû être très difficile.
Paula : Ça l’a été.
[Paula et Sandra, assises côte à côte devant un fond de séance photo.] Sandra De Haan : Pour moi, Paula est la sœur que je n’ai jamais eue.
Mots à l’écran : Sandra De Haan. Proche aidante de Paula.
[Sandra, assise dans un fauteuil, s’adresse directement à la caméra.]
Sandra : Nous avons toujours du plaisir ensemble. Malgré les défis, nous pouvons reconnaître qu’il y a aussi du bon.
[Sandra rit, assise sur une chaise berçante.]
[Paula, assise dans un fauteuil, s’adresse directement à la caméra.]
Paula : Sandra est ma meilleure amie et ma proche aidante. C’est elle qui a demandé de l’aide à la clinique d’oncologie. C’est grâce à elle que je suis encore vivante. On nous a dit que nous devions nous déplacer et qu’il n’y avait pas d’autre option pour sauver ma vie. C’était ça. J’ai demandé à mes médecins si je pouvais reporter ma chirurgie de six mois, pour me donner le temps d’économiser. On m’a dit que c’était impossible, que j’allais mourir si je restais ici.
[Paula et Sandra, assises côte à côte dans le salon, lisent un livre ensemble.]
Paula : Les prix des vols montaient en flèche. Peu importe mes économies et ce que je faisais, ça n’allait pas être assez pour payer le voyage.
[Paula et Sandra, assises côte à côte dans le salon, lisent un livre pendant que Paula tient doucement le bras de Sandra.]
Sandra : Ça semble tellement futile que quelqu’un doive mourir simplement par manque d’argent. On doit faire en sorte que ces derniers mois soient les meilleurs de notre vie. On doit chérir chaque moment passé ensemble.
[Paula et Sandra, assises côte à côte dans le salon, lisent un livre intitulé « Joy of Cooking » (le bonheur de cuisiner).]
Paula : J’ai pensé à toutes les choses que j’aimais faire et je les ai simplement rayées de ma liste. Je n’allais pas pouvoir les faire. Je devais renoncer à tout, et attendre. J’allais vivre ma vie jusqu’à ce que le cancer m’envahisse. Puis j’allais simplement mourir. C’est alors qu’Air Daffodil est entré dans ma vie.
[Paula et Sandra, assises côte à côte devant un fond de séance photo pendant que l’image fond au noir.]
Mots à l’écran : Grâce au programme Air Daffodil et au Fonds pour le transport aux traitements de la Société canadienne du cancer, des personnes comme Paula ont accès aux services de transport dont elles ont besoin pour se rendre à des traitements vitaux.
[Paula et Sandra se font une accolade de côté devant le fond de séance photo.]
Paula : Soulagement, paix. La tranquillité d’esprit de savoir que je peux me faire opérer. J’allais voir ce médecin. C’était le début du sauvetage de ma vie, car je n’étais pas prête à quitter ce monde de sitôt.
[Paula et Sandra rient en se regardant dans le salon.]
Paula : J’ai fait ma demande auprès de la Société canadienne du cancer, et dans le temps de le dire, j’ai reçu le premier appel et tout a été planifié. Après, je suis restée assise là et j’ai pleuré. C’est incroyable comme ça a été facile. J’avais perdu tellement de temps à m’inquiéter.
[Sandra, assise dans un fauteuil, s’adresse directement à la caméra.]
Sandra : Nous nous sentions toutes les deux en paix. Nous avons réalisé que la chirurgie était derrière nous. Sa guérison se passait bien. Elle allait bien. Rien de ce que nous redoutions n’est arrivé et nous sommes restées assises là en silence pendant un moment. Nous n’avions plus à nous soucier de tous ces « et si ». Nous savions que nous avions beaucoup d’autres moments précieux devant nous.
[Gros plan sur l’album de photos d’un téléphone, mettant en évidence une photo de Paula à l’hôpital.]
Paula : Je ne pensais pas qu’on pouvait m’aider. Ça m’attriste encore d’avoir accepté cela.
[Paula et Sandra sourient et se remémorent des souvenirs en regardant des photos sur un téléphone.]
Paula : Chaque moment est précieux pour moi, car je peux être ici et en profiter, en bonne santé et libérée du cancer. Et Air Daffodil était là à chaque étape.
[Paula, assise dans un fauteuil, s’adresse directement à la caméra.]
Mots à l’écran : CHAQUE MOMENT EST PRÉCIEUX. Aidez-nous à faire avancer la recherche.
Paula : Si vous doutez du fait que les dons font une différence, regardez-moi. Sans eux, je ne serais pas ici aujourd’hui. La Société canadienne du cancer m’a redonné ma vie.
Mots à l’écran : FAITES UN DON MENSUEL. CANCER.CA/HOLIDAY
[Le logo de la Société canadienne du cancer et le slogan « Ça prend une société » apparaissent à l’écran.]