Annonces de financement

Résultats du concours des subventions de recherche sur les cancers liés au milieu de travail de 2025

Les milieux de travail peuvent constituer une importante menace pour la santé en raison de l’exposition répétée à des substances carcinogènes et à d’autres risques, notamment l’amiante, les rayons ultraviolets du soleil, les émissions de moteur diesel, la silice cristalline, le radon et le travail par quarts. Des cancers liés au travail sont diagnostiqués chez quelque 10 000 Canadiens par année, selon les estimations, mais les fonds de recherche qui leur sont alloués représentent moins de 1 % du financement de la recherche sur le cancer au Canada. Des Subventions de recherche sur les cancers liés au milieu de travail de la SCC, d’un montant maximal de 200 000 $ sur deux ans, ont été offertes pour financer des recherches sur le cancer qui changeront la donne en permettant de découvrir de nouvelles connaissances et de combler des lacunes existantes afin de guider les efforts de réduction des risques et de prévention du cancer chez les travailleurs du Canada.

Nous sommes ravis de dévoiler les résultats du concours de subventions de recherche sur les cancers liés au milieu de travail 2025

En partenariat avec :



En 2021, la SCC s’est lancée dans une mission unique de collecte de fonds : interagir et collaborer avec des partenaires du secteur des soins de santé, des affaires, de l’industrie et des syndicats pour recueillir des fonds qui auraient un véritable impact sur la santé et la sécurité des travailleurs dans le cadre du Fonds de recherche sur les cancers liés au milieu de travail. Ces subventions sont le résultat de cet effort commun. Les partenaires actuels comprennent :

Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers 
Congrès du travail du Canada 
Syndicat canadien de la fonction publique 
Union internationale des opérateurs-ingénieurs 
Syndicat international des travailleurs d’Amérique du Nord 
Syndicat national des employées et employés généraux du secteur public 
Association des enseignants de Terre-Neuve-et-Labrador 
UNIFOR
Syndicat des employé-e-s de l’Impôt – Alliance de la Fonction publique du Canada 
Syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce 
Syndicat des métallos – District 6 
WorkSafeBC 
WorkSafe Saskatchewan 
Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail de l’Ontario 
Commission de la sécurité et de l'indemnisation des travailleurs du Yukon

Résultats du concours des subventions de recherche sur les cancers liés au milieu de travail de 2025

Projets financés

Remarque : Bien que tous les efforts aient été déployés pour assurer l’exactitude de la liste complète des bénéficiaires elle ne constitue pas un avis « officiel ». Les bénéficiaires ont été avisés, par écrit, au moyen d’un avis d’octroi d’une subvention comprenant les renseignements détaillés au sujet de leur subvention.

Chercheur principal

Hugh W. Davies
Montant du financement 200 000$
Durée de la subvention 2 ans

Institution

Université de la Colombie-Britannique

Sommaire

Les médicaments qui traitent le cancer peuvent être toxiques pour les cellules saines. Bien qu’ils soient manipulés avec grand soin, ces médicaments contaminent parfois les environnements où ils sont préparés ou utilisés. Cela signifie que les travailleurs de la santé peuvent être exposés à ces médicaments, qui peuvent causer le cancer ou nuire à leur santé d’autres façons. Hugh W. Davies, Ph. D. et son équipe étudient l’effet des médicaments anticancéreux sur les travailleurs de la santé afin de mieux comprendre les risques et d’aider à rendre les milieux de travail plus sûrs.

Problème

Les médicaments qui traitent le cancer peuvent être toxiques pour les cellules saines. Les résidus de ces médicaments contaminent parfois les environnements où ils sont préparés ou utilisés. Les travailleurs de la santé peuvent être en contact de façon répétée avec ces résidus sans le vouloir, ce qui peut avoir des répercussions sur leur santé, surtout si ce contact se prolonge sur de nombreuses années.

Solution

Étudier ce qui se passe lorsque les travailleurs de la santé emploient des médicaments anticancéreux nous aidera à comprendre les risques auxquels ils sont exposés. Cela pourrait mener à de meilleurs moyens de surveiller cette exposition et améliorer la sûreté au travail.

Répercussions

L’acquisition de connaissances sur les protéines qui contrôlent la réparation de dommages à l’ADN pourrait permettre de découvrir des moyens de prévenir la résistance au traitement du cancer. Cela pourrait aussi révéler des faiblesses susceptibles de cibler de nouveaux traitements, créant ainsi plus d’options pour les personnes dont le cancer ne répond plus aux traitements existants.

 

Chercheuse principale

Nathan DeBono
Montant du financement 195 877$
Durée de la subvention 2 ans

Institution

Santé Ontario

Sommaire

De nombreux travailleurs de la construction sont en contact avec de l’amiante. Cependant, bien que des examens médicaux soient recommandés pour certains des travailleurs les plus exposés, on en sait peu sur leur accès au dépistage du cancer du poumon et à d’autres services de prévention du cancer. Nathan DeBono, Ph. D. et ses collègues étudieront qui utilisent ces services et comment la santé de ces travailleurs se compare à celle des travailleurs de la construction qui, à ce que l’on sache, ne sont pas exposés à de l’amiante au travail. Ils espèrent ainsi trouver des moyens d’améliorer la prévention et le dépistage du cancer pour que moins de moins de personnes soient atteintes de cancer et pour que l’on puisse détecter la maladie plus tôt et accroître les chances de survie.

Problème

Les travailleurs qui réparent ou rénovent des bâtiments sont souvent exposés à de l’amiante, qui peut causer le cancer du poumon. À l’heure actuelle, bien que certains travailleurs de l’Ontario soient avisés qu’un examen médical est nécessaire après 2000 heures d’exposition à de l’amiante, on ne sait pas vraiment si ces travailleurs font l’objet d’un dépistage du cancer du poumon, ce qui signifie que certaines personnes ne sont peut-être pas évaluées alors qu’un tel examen leur serait bénéfique.

Solution

Nathan DeBono, Ph. D. et ses collègues utiliseront des bases de données pour déterminer combien de travailleurs exposés à de l’amiante passent un dépistage du cancer du poumon, à quelle fréquence ceux qui fument reçoivent l’aide de conseillers à la cessation tabagique et comment leur santé et leurs soins médicaux se comparent à ceux des travailleurs de la construction qui, à ce que l’on sache, n’ont pas eu d’exposition professionnelle à de l’amiante.

Répercussions

Ce projet de recherche pourrait faire ressortir les lacunes dans la prévention et la détection du cancer du poumon professionnel. Savoir quels travailleurs utilisent des services de prévention du cancer du poumon (et à quelle fréquence ils le font) pourrait aider à améliorer ces services, ce qui permettrait de réduire le nombre de cancers et de détecter la maladie plus tôt pour sauver des vies.

 

Chercheur principal

Paul Demers
Montant du financement 198 036$ 
Durée de la subvention 2 ans

Institution

Santé Ontario

Sommaire

Des estimations de 2012 ont établi que 4000 cas de cancer du poumon étaient liés à des substances chimiques nocives dans des milieux de travail chaque année au Canada, mais ces chiffres sont dépassés. Paul Demers, Ph. D. et son équipe mettront à jour ces données pour 2026 et fourniront de nouveaux détails sur les cancers et leurs coûts. Cette information pourrait aider à sensibiliser le public et à mieux protéger les travailleurs en prévenant des milliers de cancers professionnels.

Problème

L’amiante et d’autres substances carcinogènes en milieu de travail sont une cause importante et évitable, mais peu reconnue, du cancer du poumon. En 2012, un projet de recherche financé par la Société canadienne du cancer a révélé qu’il y avait plus de 4000 cas de cancer du poumon liés au travail au Canada chaque année. Cependant, ce projet date d’il y a 13 ans et des statistiques mises à jour sont nécessaires pour mieux comprendre l’enjeu, sensibiliser le public et améliorer la prévention. 

Solution

Paul Demers, Ph. D. et son équipe estiment combien de cas de cancer du poumon seront liés au travail au Canada en 2026. Ils établiront des statistiques détaillées pour soutenir les efforts de prévention et évalueront également le coût que ces cancers pourraient avoir pour les travailleurs, le système de santé et la société.

Répercussions

Les résultats aideront les efforts en matière de prévention du cancer du poumon lié au travail au Canada. Les données mises à jour permettront de sensibiliser le public, de mieux protéger les personnes exposées à des substances chimiques carcinogènes et d’appuyer des modifications aux lois et aux règlements visant à réduire cette exposition et à prévenir le cancer.

Chercheur principal

Cheryl Peters
Montant du financement 199 980$ 
Durée de la subvention 2 ans
Institution Université de la Colombie-Britannique 

Sommaire

Le risque d’un type de cancer de la peau appelé carcinome kératinocytaire est environ trois fois plus élevé chez les personnes qui travaillent à l’extérieur que chez celles qui travaillent à l’intérieur, mais peu de provinces surveillent ces cancers. Cheryl Peters, Ph. D. et son équipe utiliseront des données existantes et des dossiers médicaux pour estimer le taux et le coût des cancers de la peau liés au travail. Elles espèrent que cette information guidera les efforts nationaux visant à réduire l’exposition au soleil et à élaborer des mesures pour protéger les personnes qui travaillent à l’extérieur et prévenir de futurs cas de cancer.

Problème

Le cancer de la peau est l’un des cancers les plus courants au Canada, avec des milliers de cas diagnostiqués chaque année. La principale cause de ce cancer est l’exposition aux rayons ultraviolets du soleil. C’est un problème pour les personnes qui travaillent à l’extérieur avec peu de soutien pour réduire leur exposition au soleil. Le risque d’un type de cancer de la peau appelé carcinome kératinocytaire est trois fois plus élevé chez les personnes qui travaillent à l’extérieur que chez celles qui travaillent à l’intérieur. Très peu de provinces surveillent ce type de cancer de la peau et celles qui le font enregistrent seulement le premier diagnostic.

Solution

Cheryl Peters, Ph. D. et son équipe travaillent sur une façon plus efficace de comptabiliser ces cancers de la peau au moyen des dossiers médicaux électroniques en Colombie-Britannique et en Alberta. Elles estimeront le nombre de cas susceptibles d’être causés par l’exposition au soleil au travail en 2026 et calculeront combien ces cancers pourraient coûter aux systèmes de santé et aux personnes qui reçoivent un tel diagnostic.

Répercussions

En apprendre davantage sur le cancer de la peau lié au travail au Canada pourrait mener à de meilleures façons de faire le suivi des cas dans l’ensemble du pays, ce qui contribuerait à trouver des moyens de réduire l’exposition au soleil dans les milieux de travail extérieurs pour protéger les travailleurs et prévenir des cancers. 

Le processus pour les bourses de formation en recherche de la SCC

8 demandes intégrales ont été reçues et ont fait l’objet d’un examen par un comité d’experts composés d’experts scientifiques nationaux, ainsi que d’examinateurs de patients, de survivants et d'aidants ayant une expérience vécue. 6 demandes ont été retenues pour recevoir un financement - un taux de réussite de 75 %. Ces projets, avec l’appui de généreux partenaires financiers, totalisent plus de 400 000 dollars en financement sur toute la durée de ces bourses.

Investissement par objectifs

Les chiffres ci-dessous sont représentatifs de la valeur monétaire de l'investissement

Investissements par foyer de cancer

Investissements par domaine de recherche

Les chiffres ci-dessous sont représentatifs de la valeur monétaire de l'investissement

Résultats par province

Resultants

Résultats du concours par identité de genre

Résultats par étape de carrière

Projets pertinents aux populations défavoriées

Le décompte inclut les subventions qui s'adressent spécifiquement aux populations défavorisées. Plusieurs populations défavorisées peuvent prétendre à une même demande individuelle. La catégorie « Autres » comprend, sans s'y limiter, les personnes exposées à des substances cancérigènes sur leur lieu de travail.