« J’aimerais maintenant partager ce que j’ai reçu et redonner à la communauté afin que d’autres puissent profiter pleinement de la vie. » Une ancienne athlète olympique nous parle de son expérience de cancer et d’une vie bien menée.
Au cours de ses voyages mémorables et de ses rencontres stimulantes, Élaine Bourbeau a toujours eu le sport comme unique passion. Née en 1949, cette sportive a représenté le Canada aux Jeux olympiques de 1976 grâce à son talent pour manier l’aviron.
Elle a reçu un premier diagnostic de cancer en 2001, et elle a vaincu la maladie avant de recevoir un nouveau diagnostic en 2019. La guérison de ce deuxième cancer nécessitait deux mois de traitements intensifs au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM).
Malheureusement pour Élaine, cet hôpital n’était pas situé près de chez elle. Elle a ressenti un immense soulagement quand elle a découvert la Maison Jacques-Cantin de la Société canadienne du cancer (SCC) à Montréal : « J’avais une source d’inquiétude en moins parce que j’étais hébergée à cet endroit cinq jours par semaine avec une possibilité de transport au CHUM pour mes traitements. »
En 53 jours, elle a reçu 43 traitements, dont 33 radiothérapies, 6 chimiothérapies et 4 curiethérapies.
À la Maison Jacques-Cantin, elle a reçu de l’empathie, un accompagnement, un soutien, un encadrement sécuritaire, mais elle a surtout ressenti de la compréhension de la part du personnel et une solidarité inébranlable entre les résidants.
« Steven, un autre résidant, était un motivateur. Il disait toujours « bonjour » à tout le monde et il nous encourageait, car nous voulions tous nous en sortir! » Au bout du compte, c’est exactement ce qu’elle a fait.
Aujourd’hui septuagénaire, Élaine n’a plus le sport comme unique passion; elle veut également donner.
« C’est la Société canadienne du cancer et tous les services qu’elle nous offre que nous devons mettre en lumière.»
Elle fait des dons à la SCC depuis plus de 20 ans, et elle souhaite soutenir davantage l’organisme au moyen de son don planifié, offrant aux prochaines générations des avancées dans la recherche sur le cancer et des soins empreints de compassion.
« La vie m’a comblée. J’ai bénéficié de tous les services de la SCC, de toute la recherche sur le cancer, de tout ce soutien. Je veux donner en retour. Dans la vie, il faut partager. »