BOUGE TES FESSES
Fais le test de dépistage du cancer colorectal

Le cancer colorectal est la 2e cause de décès par cancer au Québec.

Chaque année en mars, durant le Mois de la sensibilisation au cancer colorectal, la campagne Bouge tes fesses de la Société canadienne du cancer sensibilise les Québécoises et les Québécois âgés de 50 à 74 ans à passer un test de dépistage du cancer colorectal (test de RSOSi).

[Deux personnes marchent. On voit, de dos, le bas de leur corps à partir de la taille.]

Narrateur : Tout le monde en a. 

[Une femme se penche pour flatter un chien.]

[Une femme marche. On voit, de dos, le bas de son corps à partir de la taille.]

[Un homme met son portefeuille dans la poche arrière de son jean.]

[Une femme danse avec deux enfants. Elle se déhanche.]

Narrateur : On les regarde, on les touche et chaque jour, on les bouge. 

[Un homme tourne sur lui-même, les bras en l’air, tandis qu’un enfant s’accroche sur son dos.]

[Un homme et un enfant jouent au hockey sur glace, sur une patinoire extérieure.]

[Deux personnes dansent en se tenant par la taille.]

Narrateur : On les sollicite dans les petits moments comme dans les plus grands défis.

[Une personne fait du vélo stationnaire dans un centre de conditionnement physique.]

Narratrice : Mais quand vient le temps d’en parler, on garde ça sous silence. Le cancer colorectal est le 2e cancer le plus meurtrier au Québec. Près de 95 % des cas apparaissent après l’âge de 50 ans.

[Une femme portant un stéthoscope conduit un homme dans une pièce.] [Un homme est assis sur une chaise longue.]

[Un montage d’images de personnes montrées de dos.]

Narrateur : Pourtant, le cancer colorectal peut être détecté tôt grâce à un test de dépistage simple, rapide et sans douleur – que tu fais à la maison. Il pourrait changer ton avenir. 

[Une personne est montrée de dos en train de monter des escaliers.]

[Une femme est montrée de dos en train de faire de l’exercice.]

[Une personne fait du vélo sur une route dans une zone boisée.]

[Une personne se penche.]

[Un homme et une femme marchent sur la plage en se tenant par la main.]

Narratrice : Ça pourrait changer ton avenir. Deux minutes, et c’est derrière toi.

[Une femme ferme un tiroir dans sa cuisine en le poussant avec sa hanche.]

[Une personne se lève d’une chaise, prend un test de dépistage, et se dirige vers une salle de bain.]

Narrateur : Bouge tes fesses, fais le test.

Mots à l’écran : Bouge tes fesses. Fais le test de dépistage du cancer colorectal.

[Des personnes sont montrées de dos, se tenant par les épaules.]

[Le logo de la Société canadienne du cancer et les mots « Ça prend une société » apparaissent à l’écran.]

Il est maintenant possible de prendre rendez-vous sur Clic Santé (service gratuit) pour se le procurer. Vous pouvez aussi obtenir une prescription via un ou une médecin ou une infirmière praticienne spécialisée/un infirmier praticien spécialisé (IPS).

Il est essentiel d’agir et d’effectuer le test de dépistage du cancer colorectal tous les deux ans. Environ 95 % des cas de cancer apparaissent après l’âge de 50 ans. Pourtant, ce type de cancer peut être traité dans 90 % des cas lorsqu’il est dépisté tôt.

La détection précoce est la solution qui pourrait vous sauver la vie!

« En 2017, j’ai reçu un diagnostic de cancer colorectal de stade 3. Maintenant, je peux dire que je suis un survivant. Avoir su qu’il y avait un test de dépistage simple, efficace et non invasif (RSOSi) qui permet d’éviter ça… je ne vois pas pourquoi on n’en parle pas plus! Je suis chanceux de pouvoir être là et d’en parler aujourd’hui, il n’y a pas de chance à prendre! »

Dan Bigras, ambassadeur et survivant d’un cancer colorectal

Quelques statistiques

Diagnostiqué

Le cancer colorectal est le 3e cancer le plus diagnostiqué et le 2e cancer le plus meurtrier au Québec.  

Cas de cancer colorectal

Près de 95 % des cas de cancer colorectal apparaissent après l’âge de 50 ans.

Traité dans 90 % des cas

Le cancer colorectal peut être traité dans 90 % des cas lorsqu’il est dépisté tôt.
À l’aube de mes 50 ans, mon médecin m’a recommandé de passer le test de dépistage du cancer colorectal. Un geste simple et sans douleur, qui m’a pourtant sauvé la vie. On m’a appris que j’avais un cancer colorectal de stade 1. Aujourd’hui, je vais bien. Je me suis lancé le défi de sortir de ma zone de confort et de raconter mon histoire, parce qu’il faut en parler. Si mon témoignage peut convaincre ne serait-ce qu’une personne de passer le test, alors ça en vaut la peine. 
Valérie Pâquet, survivante d’un cancer colorectal et ambassadrice
Je suis médecin de famille depuis plus de 30 ans, et chaque jour, j’accompagne des patients à travers des épreuves difficiles. Cependant, en 2016, je suis passé de l’autre côté de la barrière médecin-patient lorsque j’ai reçu un diagnostic de cancer colorectal de stade 1. Parce que mon cancer a été détecté tôt, une opération a suffi. C’est réellement en tant que patient que j’ai compris toute l’importance de la détection précoce. Alors à tous ceux et celles qui hésitent encore : le jeu en vaut la chandelle. Prenez soin de votre santé, bougez vos fesses et faites le test.
Dr Claude Rivard, survivant d’un cancer colorectal et ambassadeur
Je suis animatrice à la radio. Mon travail, c’est de découvrir des histoires, d’écouter des experts et de comprendre les enjeux qui touchent notre société. Trop souvent, j’ai entendu des récits de cancers découverts trop tard, de traitements lourds et de familles bouleversées. 

Quand on sait qu’un simple test permet de réduire les risques, et même d’éviter de développer un cancer colorectal, on a le devoir d’en parler.
Élisabeth Crête, ambassadrice

Cancer colorectal

Le côlon et le rectum font partie du gros intestin et du système digestif. Le cancer colorectal regroupe les cancers du côlon et du rectum puisque ces organes sont faits des mêmes tissus et qu’il n’y a pas de limite claire entre eux.

Cancer du côlon

Il prend forme dans les cellules du côlon. Il arrive que ces cellules se modifient et ne se développent plus ou ne se comportent plus normalement. Dans certains cas, les modifications aux cellules du côlon peuvent provoquer un cancer. Le plus souvent, le cancer du côlon commence dans les cellules glandulaires qui recouvrent sa paroi.

Il est possible que le cancer du côlon ne cause aucun signe ni symptôme aux tout premiers stades de la maladie puisqu’il est alors très petit. Les symptômes apparaissent souvent au fur et à mesure que la tumeur se développe dans les tissus et organes voisins.

Test de dépistage du cancer colorectal (test de RSOSi)

Le test de dépistage permet une détection précoce du cancer colorectal. Puisque ce cancer laisse souvent dans les selles des traces de sang invisibles à l’œil nu, ce test consiste à prélever un très petit échantillon des selles à la maison, afin qu’il soit ensuite analysé en laboratoire.

Le test est rapide, sans douleur et peut s’effectuer sans assistance dans le confort de son domicile.

Détection du cancer colorectal

Si vous avez entre 50 et 74 ans, la Société canadienne du cancer vous recommande de passer le test de dépistage du cancer colorectal (test de RSOSi) tous les deux ans, même si vous ne ressentez aucun symptôme et que vous n’êtes pas à haut risque de cancer colorectal. Il est d’autant plus important de passer un test de dépistage s’il existe certains antécédents de cancer colorectal au sein de votre famille. 

Comment vous le procurer?

  • Prenez rendez-vous sur Clic Santé ou parlez-en à un ou une médecin ou un/une IPS.   
  • Le suivi médical est assuré, même sans médecin de famille ou IPS. 
  • Ce service est gratuit. 
  • L’accès au test de dépistage du cancer colorectal se fait directement dans les points de services locaux (c’est-à-dire les centres de prélèvement, de dépistage et de vaccination).   

Foire aux questions

Entre les différents tests médicaux existants, leur marche à suivre et les résultats attendus, il est normal d’avoir des questions.

Si vous avez entre 50 et 74 ans, n’attendez pas d’avoir des symptômes pour parler du test de dépistage du cancer colorectal (test de RSOSi) avec un/une médecin ou une infirmière praticienne spécialisée/un infirmier praticien spécialisé (IPS)!

La Société canadienne du cancer recommande que les personnes âgées entre 50 et 74 ans ne présentant pas de risque élevé de cancer colorectal passent le test de RSOSi une fois tous les deux ans. Le risque de développer un cancer colorectal augmente considérablement avec l’âge. Il est donc recommandé de réaliser un premier test de RSOSi dès l’âge de 50 ans. 

Le test de dépistage du cancer colorectal à faire à la maison consiste à prélever un très petit échantillon de vos selles. Il est simple à réaliser, rapide, non invasif, non restrictif et ne requiert qu’une manipulation minimale des selles. Les directives à suivre sont simples et nul besoin d’être à jeun, ou de modifier son alimentation ou sa médication.
  • Prenez rendez-vous sur Clic Santé ou parlez-en à un ou une médecin ou un/une IPS.
  • Le suivi médical est assuré, même sans médecin de famille ou IPS.
  • Ce service est gratuit. 
  • L’accès au test de dépistage du cancer colorectal se fait directement dans les points de services locaux (c’est-à-dire les centres de prélèvement, de dépistage et de vaccination).

Le test de dépistage du cancer colorectal (test de RSOSi) permet de détecter la présence de sang, invisible à l’œil nu, dans les selles. Lorsque le test de RSOSi indique la présence de sang dans les selles, soit un résultat anormal, le/la médecin recommande un autre examen pour établir le diagnostic : la coloscopie longue.

La coloscopie est un examen permettant de visualiser l’intérieur du gros intestin pour vérifier s’il y a des polypes précancéreux.

Test de sang occulte dans les selles (test de RSOSi)

  • Aucune préparation au préalable.
  • Gratuit, obtenu dans un centre de prélèvements avec une ordonnance médicale.
  • Fait par le patient, à la maison, par un prélèvement ne nécessitant qu’une infime manipulation des selles.
  • Simple et rapide à réaliser, dans le confort de sa demeure.

Test de diagnostic (coloscopie longue)

  • Prise d’un laxatif la veille et le jour de l’examen, puis abstention de certains aliments et médicaments.
  • Sous prescription d’un médecin lorsque le résultat du test de dépistage s’avère anormal ou pour des personnes présentant un risque plus élevé.
  • Fait par un gastro-entérologue en cabinet ou à l’hôpital. Demandez à l’avance à quelqu’un de vous accompagner dans vos déplacements. Vous ne devrez pas conduire un véhicule pendant les 24 heures suivant l’examen.
  • Cet examen comporte certains risques, mais il s’avère nécessaire lorsque le résultat du test de dépistage est anormal.

Pour en savoir plus sur les avantages et les limites de ces tests, la Société canadienne du cancer vous encourage à en discuter avec votre médecin de famille ou avec un/une médecin d’une clinique sans rendez-vous.

Le test de dépistage de RSOSi permet une détection précoce du cancer colorectal en détectant des traces de sang invisibles à l’œil nu dans les selles. Trois résultats sont possibles avec ce test : normal, anormal ou impossible à analyser.

En cas de résultat anormal, il est recommandé d’aller jusqu’au bout du processus, soit d’effectuer une coloscopie.

  • L’analyse des selles peut vous rassurer si les résultats sont normaux.
    • Une analyse de selles peut prévenir le cancer par la détection de sang provenant de polypes, lesquels pourront être enlevés avant qu’ils ne deviennent cancéreux.
    • Une analyse de selles peut parfois suggérer la présence d’un polype ou d’un cancer alors qu’il n’y en a pas (faux résultat positif).
  • Une analyse de selles peut ne pas détecter un polype ou un cancer pourtant présent (faux résultat négatif).
  • Certains cancers colorectaux ne sont pas nécessairement mortels et ne diminuent en rien la qualité de vie (surdiagnostic).
  • Une coloscopie peut être nécessaire si l’analyse de selles donne des résultats positifs. 
    • Cet examen consiste à observer l’intérieur de l’intestin à l’aide d’une caméra afin de déterminer l’origine du saignement. Si vous présentez des polypes, ceux-ci pourront être retirés lors de l’examen. Si un début de cancer est détecté, vous serez pris en charge par une équipe médicale.

Un test est impossible à analyser lorsqu’il n’a pas été fait correctement ou que trop de temps s’est écoulé entre le moment où vous l’avez fait et son analyse. Si c’est le cas pour votre test, vous devrez le refaire en respectant les directives reçues avec votre trousse de prélèvement.

Vous pourriez présenter un risque plus élevé si vous avez :

  • un père, une mère, un frère, une sœur ou un enfant atteint d’un cancer colorectal;
  • des antécédents personnels de cancer colorectal;
  • des antécédents personnels de polypes non cancéreux (bénins) dans le côlon ou le rectum;
  • une maladie inflammatoire de l’intestin (colite ulcéreuse ou maladie de Crohn);
  • une affection héréditaire telle que la polypose adénomateuse familiale (PAF) ou le syndrome de Lynch, aussi appelé cancer colorectal héréditaire sans polypose (HNPCC);
  • des signes ou symptômes de cancer colorectal.

Discutez avec un/une médecin de votre risque. S’il est plus élevé que la moyenne, vous pourriez avoir besoin d’un plan personnalisé de dépistage.

Si vous présentez des symptômes, veuillez consulter votre médecin de famille, votre IPS ou celui ou celle d’une clinique sans rendez-vous dans les plus brefs délais.

Discutez avec un ou une médecin de famille ou un/une IPS. Prenez rendez-vous sur Clic Santé pour vous faire évaluer. L’infirmier/l’infirmière vous indiquera le processus approprié.  

Puisque les recommandations de la Société canadienne du cancer concernent les personnes âgées de 50 à 74 ans asymptomatiques qui ne sont pas à haut risque de cancer colorectal, nous vous invitons à en discuter avec votre médecin de famille, celui/celle d’une clinique sans rendez-vous ou un/une IPS.

La Société canadienne du cancer exhorte le gouvernement du Québec à mettre en place rapidement un programme structuré de dépistage du cancer colorectal. Dans le cadre de ce programme, la population québécoise âgée de 50 à 74 ans recevrait une lettre personnalisée tenant lieu d’ordonnance. Plus de deux millions de personnes pourraient ainsi se faire tester sans devoir consulter un/une médecin ou un/une IPS.
Depuis que j’ai appris que j’avais un cancer colorectal de stade 4, ma vie a basculé. Opération, chimio, cycles de traitements… je ne pensais jamais avoir à affronter tout ça. Si j’avais su qu’il était possible de passer un test de dépistage dès l’âge de 50 ans, ma retraite aurait sans doute été telle que je l’avais planifiée. Aujourd’hui, mon parcours avec le cancer n’est pas terminé, mais j’ai appris à voir la vie autrement. Si de parler du test de dépistage peut éviter cette épreuve à une seule famille, alors ça en vaut la peine. 
Joanne Drolet, survivante d’un cancer colorectal et ambassadrice
Je croise très fréquemment des personnes atteintes d’un cancer colorectal, et mon métier me permet d’aider à le prévenir. Plusieurs de ces cancers seraient évitables. C’est pourquoi parler de prévention et du test de RSOSi est d’autant plus important! Les gens ont la pensée magique qu’ils ne seront jamais malades, mais le cancer ne regarde pas votre couleur ni votre genre. Plus on en parle, plus vite on passe au travers.
Dr Nicolas Benoit, ambassadeur et gastroentérologue
La fatigue était le seul symptôme que j’avais lorsqu’on m’a annoncé soudainement que j’étais atteinte du cancer du côlon, il y a de cela bientôt 13 ans. Je ne me suis pas laissée abattre par ce cancer, je suis restée positive et j’ai écouté les conseils des spécialistes pour m’en sortir. Durant les dernières années, je me suis beaucoup impliquée et je m’engage encore aujourd’hui à parler de prévention. 

Dominique Michel, ambassadrice et survivante d’un cancer colorectal

Ayant perdu mon père d’un cancer colorectal, cette cause me touche profondément. Dans sa génération, on ne consultait pas régulièrement un médecin. Ce n’était pas dans les habitudes, et pourtant, c’est ce manque de prévention qui lui a coûté la vie. Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir accès à des tests simples, rapides et accessibles pour éviter que l’histoire se répète. Comme dans le sport, en santé, il faut être proactif : la prévention, c’est le meilleur outil.
Alain Crête, ambassadeur
Ayant travaillé en chirurgie digestive pendant un certain temps, j’ai côtoyé plusieurs patients avec le cancer du côlon. Aujourd’hui, je me retrouve en première ligne à l’urgence et j’encourage dorénavant les patients de 50 à 74 ans à se faire dépister rapidement. Je connais l’envers de la médaille, et la prévention est la clé! En tant qu’infirmière, c’est dans mes valeurs de parler de détection précoce, et de sensibiliser les autres autour de moi.
Esther François, infirmière
Pour plus d’information, contactez la Société canadienne du cancer par courriel ou par téléphone, au 1 888 939-3333.
Ça prend une société.

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