
BOUGE TES FESSES
Fais le test de dépistage du cancer colorectal
Chaque année en mars, durant le Mois de la sensibilisation au cancer colorectal, la campagne Bouge tes fesses de la Société canadienne du cancer sensibilise les Québécoises et les Québécois âgés de 50 à 74 ans à passer un test de dépistage du cancer colorectal (test de RSOSi).
Il est maintenant possible de prendre rendez-vous sur Clic Santé (service gratuit) pour se le procurer. Vous pouvez aussi obtenir une prescription via un ou une médecin ou une infirmière praticienne spécialisée/un infirmier praticien spécialisé (IPS).
Il est essentiel d’agir et d’effectuer le test de dépistage du cancer colorectal tous les deux ans. Environ 95 % des cas de cancer apparaissent après l’âge de 50 ans. Pourtant, ce type de cancer peut être traité dans 90 % des cas lorsqu’il est dépisté tôt.
La détection précoce est la solution qui pourrait vous sauver la vie!
« En 2017, j’ai reçu un diagnostic de cancer colorectal de stade 3. Maintenant, je peux dire que je suis un survivant. Avoir su qu’il y avait un test de dépistage simple, efficace et non invasif (RSOSi) qui permet d’éviter ça… je ne vois pas pourquoi on n’en parle pas plus! Je suis chanceux de pouvoir être là et d’en parler aujourd’hui, il n’y a pas de chance à prendre! »
Dan Bigras, ambassadeur et survivant d’un cancer colorectal

Quelques statistiques

Diagnostiqué

Cas de cancer colorectal

Traité dans 90 % des cas

À l’aube de mes 50 ans, mon médecin m’a recommandé de passer le test de dépistage du cancer colorectal. Un geste simple et sans douleur, qui m’a pourtant sauvé la vie. On m’a appris que j’avais un cancer colorectal de stade 1. Aujourd’hui, je vais bien. Je me suis lancé le défi de sortir de ma zone de confort et de raconter mon histoire, parce qu’il faut en parler. Si mon témoignage peut convaincre ne serait-ce qu’une personne de passer le test, alors ça en vaut la peine.

Je suis médecin de famille depuis plus de 30 ans, et chaque jour, j’accompagne des patients à travers des épreuves difficiles. Cependant, en 2016, je suis passé de l’autre côté de la barrière médecin-patient lorsque j’ai reçu un diagnostic de cancer colorectal de stade 1. Parce que mon cancer a été détecté tôt, une opération a suffi. C’est réellement en tant que patient que j’ai compris toute l’importance de la détection précoce. Alors à tous ceux et celles qui hésitent encore : le jeu en vaut la chandelle. Prenez soin de votre santé, bougez vos fesses et faites le test.

Je suis animatrice à la radio. Mon travail, c’est de découvrir des histoires, d’écouter des experts et de comprendre les enjeux qui touchent notre société. Trop souvent, j’ai entendu des récits de cancers découverts trop tard, de traitements lourds et de familles bouleversées.
Quand on sait qu’un simple test permet de réduire les risques, et même d’éviter de développer un cancer colorectal, on a le devoir d’en parler.

Depuis que j’ai appris que j’avais un cancer colorectal de stade 4, ma vie a basculé. Opération, chimio, cycles de traitements… je ne pensais jamais avoir à affronter tout ça. Si j’avais su qu’il était possible de passer un test de dépistage dès l’âge de 50 ans, ma retraite aurait sans doute été telle que je l’avais planifiée. Aujourd’hui, mon parcours avec le cancer n’est pas terminé, mais j’ai appris à voir la vie autrement. Si de parler du test de dépistage peut éviter cette épreuve à une seule famille, alors ça en vaut la peine.

Je croise très fréquemment des personnes atteintes d’un cancer colorectal, et mon métier me permet d’aider à le prévenir. Plusieurs de ces cancers seraient évitables. C’est pourquoi parler de prévention et du test de RSOSi est d’autant plus important! Les gens ont la pensée magique qu’ils ne seront jamais malades, mais le cancer ne regarde pas votre couleur ni votre genre. Plus on en parle, plus vite on passe au travers.

La fatigue était le seul symptôme que j’avais lorsqu’on m’a annoncé soudainement que j’étais atteinte du cancer du côlon, il y a de cela bientôt 13 ans. Je ne me suis pas laissée abattre par ce cancer, je suis restée positive et j’ai écouté les conseils des spécialistes pour m’en sortir. Durant les dernières années, je me suis beaucoup impliquée et je m’engage encore aujourd’hui à parler de prévention.
Dominique Michel, ambassadrice et survivante d’un cancer colorectal

Ayant perdu mon père d’un cancer colorectal, cette cause me touche profondément. Dans sa génération, on ne consultait pas régulièrement un médecin. Ce n’était pas dans les habitudes, et pourtant, c’est ce manque de prévention qui lui a coûté la vie. Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir accès à des tests simples, rapides et accessibles pour éviter que l’histoire se répète. Comme dans le sport, en santé, il faut être proactif : la prévention, c’est le meilleur outil.

Ayant travaillé en chirurgie digestive pendant un certain temps, j’ai côtoyé plusieurs patients avec le cancer du côlon. Aujourd’hui, je me retrouve en première ligne à l’urgence et j’encourage dorénavant les patients de 50 à 74 ans à se faire dépister rapidement. Je connais l’envers de la médaille, et la prévention est la clé! En tant qu’infirmière, c’est dans mes valeurs de parler de détection précoce, et de sensibiliser les autres autour de moi.

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