Dépistage du cancer de la prostate chez les hommes gais, bisexuels et queers

Les hommes gais, bisexuels et queers peuvent faire face à des obstacles en matière d’accès aux soins de santé qui rendent difficile le dépistage du cancer. Les obstacles qui peuvent compliquer la participation des hommes des communautés 2ELGBTQI+ au dépistage du cancer sont notamment :

  • l’homophobie ou la biphobie;
  • la mésinformation sur les besoins en matière de dépistage du cancer;
  • le manque de ressources spécifiques à la communauté 2ELGBTQI+;
  • les inquiétudes quant à la sécurité physique et émotionnelle.

Notre recommandation

Si vous avez une prostate, vous devriez décider de façon éclairée si le test de l’antigène prostatique spécifique (APS) vous convient en discutant avec votre professionnel de la santé des avantages et des limites des tests de dépistage, de votre risque personnel, de vos valeurs et préférences et des autres interventions qui pourraient suivre.  

  • Si vous présentez un risque moyen d'être atteint du cancer de la prostate, pensez à passer le test à partir de 50 ans.
  • Si vous présentez un risque élevé d'être atteint du cancer de la prostate, pensez à passer le test à partir de 45 ans. On considère que les hommes noirs (dont ceux d'origine africaine ou caribéenne) et ceux qui ont des antécédents familiaux de cancer de la prostate présentent un risque élevé.

Le résultat de vos tests de l’APS déterminera la fréquence à laquelle vous passerez le test. La décision de ne plus faire cette analyse se base sur vos taux d’APS, votre âge et votre état général de santé.

Apprenez-en plus sur les tests de dépistage du cancer de la prostate.