Pronostic et survie pour le cancer du bassinet du rein ou de l’uretère
Si vous êtes atteint d’un cancer du bassinet du rein ou de l’uretère, vous vous posez peut-être des questions sur votre pronostic. Un pronostic est l’acte par lequel le médecin évalue le mieux comment le cancer affectera une personne et comment il réagira au traitement. Le pronostic et la survie dépendent de nombreux facteurs. Seul un médecin qui connaît bien vos antécédents médicaux, le type de cancer dont vous êtes atteint, le stade et d’autres caractéristiques de la maladie, les traitements choisis et la réaction au traitement peut examiner toutes ces données de concert avec les statistiques de survie pour en arriver à un pronostic.
Un facteur pronostique est un aspect du cancer ou une caractéristique de la personne, comme son sexe et si elle fume, que le médecin prend en considération lorsqu’il fait un pronostic. Un facteur prédictif influence la façon dont le cancer répond à un certain traitement. On aborde souvent les facteurs pronostiques et les facteurs prédictifs ensemble. Ils jouent tous les deux un rôle dans le choix du plan de traitement et dans l’établissement du pronostic.
Les éléments suivants sont les facteurs pronostiques ou prédictifs du cancer du bassinet du rein ou de l’uretère.
Profondeur et stade de la tumeur @(Model.HeadingTag)>
La profondeur à laquelle la tumeur a envahi la paroi du bassinet du rein ou de l’uretère est un facteur pronostique important. Plus la tumeur a envahi la paroi en profondeur, moins le pronostic est favorable.
Un cancer de stade avancé qui s’est propagé au-delà du bassinet du rein ou de l’uretère jusqu’aux ganglions lymphatiques ou à d’autres parties du corps engendre un pronostic plus sombre qu’un cancer de stade précoce.
Grade @(Model.HeadingTag)>
Un cancer du bassinet du rein ou de l’uretère de bas grade n’envahit habituellement pas la couche musculaire de la paroi du bassinet du rein ou de l’uretère et ne se propage généralement pas à d’autres parties du corps. C’est pourquoi un cancer de bas grade a tendance à engendrer un bon pronostic. Un cancer de haut grade risque davantage de se propager et d’engendrer un pronostic plus sombre.
Les tumeurs qui se trouvent seulement à la surface du revêtement interne (tumeurs superficielles) sont habituellement bien différenciées, ce qui signifie que les cellules cancéreuses ressemblent beaucoup aux cellules urothéliales normales. Ces tumeurs engendrent un bon pronostic.