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Comment le Camp Goodtimes marque des vies, de génération en génération

Thomas Mould aux côtés de sa fille dans une zone boisée du Camp Goodtimes
Thomas Mould (Sparkey) aux côtés de sa fille dans une zone boisée du Camp Goodtimes
Thomas Mould avait 10 ans quand il a reçu un diagnostic de cancer. Lorsqu’il a participé pour la première fois au Camp Goodtimes de la Société canadienne du cancer (SCC) en 1987, alors que le camp en était à ses débuts, il a hérité du surnom de Sparkey et de bien d’autres choses.

« Les enfants perdent une partie de leur enfance lorsqu’ils doivent faire face au traumatisme d’un diagnostic de cancer, dit-il aujourd’hui. Mais, au Camp Goodtimes, l’accent n’était jamais mis sur le cancer. Je pouvais simplement être un enfant. Ce dont je me souviens le plus, c’est à quel point je voulais rester quand il était temps de partir. »
Sparkey, alors campeur au Camp Goodtimes
Sparkey, alors campeur au Camp Goodtimes
Cet été, le Camp Goodtimes célébrera 40 ans d’expériences extraordinaires pour des enfants et des jeunes atteints de cancer, comme Sparkey. Depuis ses débuts, le camp a grandi, passant de 46 enfants lors de son premier été à plus de 1100 enfants, adolescents et membres de leurs familles à travers le Canada chaque année.

Sparkey a toujours su qu’il reviendrait au Camp Goodtimes. Alors, quand sa fille Olivia a eu l’âge d’être bénévole avec lui, il a postulé pour devenir moniteur au Camp Goodtimes.

« Je n’arrivais pas à croire que papa voulait y retourner, se souvient Olivia. J’avais tellement entendu parler du Camp Goodtimes. Quand il m’a demandé de l’accompagner comme bénévole, je lui ai dit qu’il ne pouvait pas y aller sans moi! »
Sparkey et Olivia riant au Camp Goodtimes en regardant l’objectif
Sparkey et sa fille Olivia au Camp Goodtimes
Voir l’impact que l’expérience du camp a encore aujourd’hui sur les enfants a changé la vie de Sparkey et d’Olivia.

« Être au Camp Goodtimes, dans un rôle différent, aux côtés d’Olivia, a été une expérience extraordinaire », explique Sparkey.

« Voir les sourires, rire avec les enfants et voir leur transformation au fil de la semaine, c’est ce qui compte vraiment. Nous avons tous les deux pleuré la première fois que nous sommes repartis à la fin de la semaine. J’ai immédiatement eu envie d’y retourner, comme quand j’étais enfant. »

L’envie de revenir et de ne plus jamais quitter le Camp Goodtimes est un sentiment que Sparkey a transmis à la génération suivante. L’année prochaine, la plus jeune de ses filles aura également l’âge de participer au camp en tant que bénévole. Toute la famille se réjouit à l’idée que le Camp Goodtimes continue d’être le théâtre de nouveaux souvenirs familiaux.

« J’attends le camp avec impatience tout l’été, confie Olivia. Cela a changé ma vie de voir la résilience de ces campeurs et de comprendre que mon père était exactement comme eux. C’est tellement réconfortant de penser à l’histoire du Camp Goodtimes et au nombre de vies qu’il a améliorées. »

Visitez Services de soutien pour enfants, jeunes et jeunes adultes pour savoir comment la SCC offre du soutien aux enfants, aux jeunes et aux familles touchés par le cancer et faites un don pour les programmes de camps dès aujourd’hui.