Mener des recherches, influencer les politiques et accroître l’accès au traitement anticancéreux assisté par les psychédéliques
Les personnes atteintes d’un cancer avancé sont souvent aux prises avec l’anxiété, la dépression, l’impuissance et d’autres émotions qui nuisent à leur qualité de vie (état aussi appelé « syndrome de démoralisation »). Il existe des thérapies et des traitements médicamenteux qui aident à composer avec ces émotions, mais ils demandent du temps, sont parfois coûteux et ne fonctionnent pas pour tout le monde. De petites études semblent indiquer qu’une thérapie jumelée à des médicaments psychédéliques, tels que des champignons à psilocybine, pourrait être plus rapide et plus efficace, mais d’autres recherches sont nécessaires pour démontrer l’effet de ces thérapies assistées par les psychédéliques chez les personnes ayant un cancer avancé.
Avec un financement de la Société canadienne du cancer et en partenariat avec Brain Canada, la chercheuse Linda Carlson, Ph. D., met sur pied un réseau national sans précédent de chercheurs, de cliniciens, de responsables de politiques et de personnes touchées par un cancer avancé. Cette équipe étudiera la thérapie assistée par les psychédéliques dans le but d’établir les priorités de recherche et d’élaborer une formation qui sera donnée à des professionnels de la santé et à des chercheurs de tout le pays. Une fois ces travaux terminés, la thérapie fera l’objet d’un essai clinique national, le premier du genre, que l’équipe mènera en collaboration avec le Groupe canadien des essais sur le cancer chez des personnes atteintes d’un cancer avancé afin de guider et d’influencer les politiques et, si cette thérapie se révèle efficace, de la rendre accessible partout au Canada.
Ce projet vise à explorer l’éventuel rôle positif de la thérapie assistée par les psychédéliques chez les personnes atteintes d’un cancer avancé et à faciliter l’accès universel à ce type de traitement, offrant ainsi aux personnes des options plus rapides et plus efficaces pour vaincre le syndrome de démoralisation et améliorer leur qualité de vie lorsqu’elles en ont le plus besoin.
Membres de l'équipe@(headingTag)>
- Linda Carlson, University of Calgary
- Ronald Shore, Queen's University
- Lynda Balneaves, University of Manitoba
- Alan Bates, Vancouver Cancer Centre
- Margot Burnell, Saint John Regional Hospital
- Harvey Max Chochinov, Cancercare Manitoba
- Michael McKenzie, BC Cancer Agency
- Harriet Richardson, Queen's University
- Claudio Soares, Queen's University
- Wei Tu, Queen's University
- Monnica Williams, University of Ottawa
- Chantal Savard, University of Calgary
- Hilary Horlock, CCTG-Supportive Care Committee
- David Clements, Queen's University
- Julie Deleemans, University of Calgary
- Jamie Petersson, University of Calgary
- Haley Shuman, University of Calgary
- Claude Botha, Saint John Regional Hospital
- Simon Colgan, Tom Baker Cancer Centre
- Paul Daeninck, Cancercare Manitoba
- Lyle Galloway, Tom Baker Cancer Centre
- Craig Goldie, Queen's University
- Jessica Guimmond-Hemmings, Horizon Health Network
- Philippa Hawley, BC Cancer, part of the Provincial Health Services
- Danielle Kain, Queen's University
- Sharon Paulse, BC Cancer, part of the Provincial Health Services
- Jessica Simon, University of Calgary
- Julia Wildish, Horizon Health Network