Devrais-je m’inquiéter en cas de gel ou de surchauffe de bouteilles d’eau jetables?
L’affirmation
Lorsque des bouteilles d’eau jetables sont exposées au gel ou à la chaleur (si on les laisse dans une voiture, par exemple), des substances chimiques peuvent fuir du contenant et contaminer l’eau, augmentant ainsi le risque de cancer.
La vérité @(Model.HeadingTag)>
La consommation d’eau provenant de bouteilles de plastique ayant été soumises au gel ou à une chaleur excessive n’augmente pas le risque de cancer.
Certaines personnes craignent que des dioxines, un groupe de substances hautement toxiques dont les effets carcinogènes sont connus, puissent s’échapper et contaminer l’eau embouteillée. Cependant, nous n’avons aucune preuve que les bouteilles d’eau en plastique contiennent des dioxines.
Certains plastiques contiennent des substances qu’on appelle « plastifiants », comme le DEHA ou adipate de bis(2-éthylhexyle), qui rendent le plastique plus souple et moins cassant. Des rumeurs prétendent que les bouteilles d’eau jetables en plastique libèrent du DEHA dans l’eau; or, le DEHA n’est pas utilisé pour la fabrication de ces bouteilles. Par ailleurs, d’après ce que l’on sait, le DEHA ne cause pas le cancer.
Dans quel cas devriez-vous vous inquiéter à propos des bouteilles d’eau jetables? @(Model.HeadingTag)>
Le fait de réutiliser des bouteilles d’eau jetables en plastique peut comporter certains dangers si les bouteilles ne sont pas nettoyées et séchées adéquatement ou si elles sont gardées dans des endroits chauds. Cela peut en effet favoriser la croissance de germes qui, en cas d’ingestion, sont susceptibles d’intoxiquer les gens et de provoquer des vomissements ou la diarrhée. La même chose peut se produire avec d’autres types de contenants et pas seulement avec les bouteilles d’eau jetables. Aucune donnée scientifique ne permet cependant de croire que la réutilisation des bouteilles d’eau jetables en plastique peut causer le cancer.
La Société canadienne du cancer a à cœur de fournir aux Canadiens des renseignements de première importance à propos du risque de cancer et continuera à suivre de près la recherche dans ce secteur.