Nouvelle

Les Voix du changement prennent la parole pour une société en meilleure santé

La Société canadienne du cancer (SCC) fait appel à tout le monde, partout au pays, afin d’aider à changer les politiques publiques en faveur d'un Canada en meilleure santé. Plus nous serons nombreux à nous exprimer, plus nous pourrons changer les choses.

C'est pourquoi nous avons créé le programme des Voix du changement : pour que les personnes atteintes de cancer et leurs proches aidants puissent raconter leur expérience de la navigation dans le système de santé aux décideurs. Leur objectif? Inciter les gouvernements à agir sur des questions telles que le dépistage et les coûts liés au cancer. Les bénévoles des Voix du changement sont les premiers à être informés des activités de défense de l’intérêt public de la SCC et des possibilités de sensibilisation du public et de rencontre avec les décideurs.

« Je milite avec la SCC parce que j'ai appris beaucoup de choses sur mon diagnostic et mon traitement, dit Kirsten Watson, et j'ai vu des possibilités de changement. » Kirsten a reçu un diagnostic de cancer du sein à l'âge de 40 ans, et elle est aujourd'hui une militante des Voix du changement qui raconte son histoire pour aider à transformer l'avenir du cancer.

Transcription

Prendre la parole pour une société en meilleure santé | Voix du changement

[Quatre femmes s'adressent séparément à la caméra.]

Kirsten Watson : Je m’appelle Kirsten Watson.

Chantel Bourgeois : Je m’appelle Chantel Bourgeois.

Srini Correa : Je m’appelle Srini Correa.

Manna Wescott : Bonjour, je me nomme Manna.

[Kirsten Watson s'adresse à la caméra.]

Mots à l’écran : Kirsten Watson, atteinte d’un cancer du sein

Kirsten Watson : À l'âge de 40 ans, j’ai reçu un diagnostic de cancer du sein de stade 3.

 [Chantel Bourgeois s'adresse à la caméra devant une toile de fond de la Société canadienne du cancer.]

Mots à l’écran : Chantel Bourgeois, ancienne proche aidante d’une personne atteinte de cancer

Chantel Bourgeois : Le cancer m’a touchée parce que j'ai perdu ma mère en 2020 des suites d'un cancer du poumon.

[Srini Correa s’adresse à la caméra devant une toile de fond de la Société canadienne du cancer.]

Mots à l’écran : Srini Correa, ancienne proche aidante d’une personne atteinte de cancer

Srini Correa : Le cancer m’a touchée parce que j'étais la proche aidante de mon mari pendant près de quatre ans.

[Manna Wescott s’adresse à la caméra devant une toile de fond de la Société canadienne du cancer.]

Mots à l’écran : Manna Wescott, atteinte d’un cancer du côlon

Manna Wescott : En 2019, j’ai reçu un diagnostic de cancer du côlon de stade 4.

[Kirsten Watson s'adresse à un groupe de femmes portant des cordons de la Société canadienne du cancer.]

Kirsten Watson : Au cours de ma première année de traitement actif, j'ai dépensé plus de 10 000 $ de ma poche.

[Chantel Bourgeois s'adresse à un groupe de femmes munies de cahiers de la Société canadienne du cancer. Une femme prend des notes pendant qu'elle parle.]

Chantel Bourgeois : Ces coûts sont injustes pour les personnes atteintes de cancer parce que la dernière chose dont vous devriez vous préoccuper, c’est le coût de vos soins contre le cancer et des services dont vous avez besoin.

[Manna Wescott s'adresse à un homme de l'autre côté d'une table couverte de carnets et de cordons de la Société canadienne du cancer.]

Manna Wescott : J'ai eu la chance de bénéficier d'avantages sociaux dans le cadre de mon travail, ce qui m'a permis de ne pas avoir à payer de ma poche les médicaments, mais j'ai dû payer de ma poche pour consulter mes oncologues, qui se trouvaient à trois heures de route à Victoria, ou je devais prendre le traversier vers Vancouver.

[Des dizaines de personnes bien habillées portant des écharpes, des épinglettes et des cordons de la Société canadienne du cancer se promènent dans une salle de conférence et discutent.]

Kirsten Watson : Je milite avec la SCC parce que j'ai appris beaucoup de choses sur mon diagnostic et mon traitement, et j'ai vu des possibilités de changement.

[Manna Westcott sourit en parlant à quelqu'un hors champ.]

Manna Wescott : Je milite pour un meilleur dépistage du cancer pour que les gens n'aient pas à vivre ce que j'ai vécu.

[Un livret de la Société canadienne du cancer intitulé « Our Advocacy Work » est posé ouvert sur une table.]

[Des personnes portant des écharpes, des épingles et des cordons de la Société canadienne du cancer discutent avec entrain dans une salle de conférence.]

[Des articles de la Société canadienne du cancer, dont un chandail portant l'inscription « ÇA PREND UNE SOCIÉTÉ » et une carte de vœux portant l'inscription « IT TAKES A SOCIETY », sont posés sur une table.]

Chantel Bourgeois : J'espérais qu'en militant, quelqu'un écouterait notre histoire et, vous savez, se rendrait compte que les Canadiens ont beaucoup plus de difficultés avec les soins contre le cancer et avec les coûts qu’ils impliquent, ainsi qu’avec, vous savez, le soutien dont ils ont besoin. Et nos besoins ne sont pas satisfaits.

 [Des personnes portant des écharpes, des épinglettes et des cordons de la Société canadienne du cancer discutent avec entrain dans une salle de conférence.]

[Un homme écrit dans un carnet jaune : « IT TAKES A SOCIETY ».]

Srini Correa : Ces discussions sont très importantes, surtout lorsqu'elles proviennent d'histoires personnelles. Une chose concrète que j'espère, c'est que nous recevions tous le soutien dont nous avons besoin, qu’il soit physique, mental, ou affectif, et que nous ayons des gens qui nous soutiennent et se rallient à nous.

 [Des dizaines de personnes portant des écharpes, des épinglettes et des cordons de la Société canadienne du cancer circulent dans une salle de conférence et discutent entre elles.]

Chantel Bourgeois : Lorsque vous entendez le mot « cancer », vous vous sentez terriblement dépassé et vous n’avez franchement aucune idée de ce que vous devrez faire. Vous ne réalisez pas les choses, sur le coup.

Une série de formulaires remplis portant la mention « 3 choses pour lesquelles j'économise de l'argent » en anglais et en français] : magasinage, mon avenir (université), investissements; université, une maison, mon avenir; une voiture pour mon travail et pour l'école, l'école postsecondaire, pour créer mon propre salon un jour.] 

[Des personnes portant des écharpes, des épinglettes et des cordons de la Société canadienne du cancer discutent avec entrain dans diverses salles de conférence.]

[Chantel Bourgeois s’adresse à la caméra devant une toile de fond de la Société canadienne du cancer.]

Chantel Bourgeois : Mais si vous cherchez le mot « cancer » ou même, vous savez, « Canada », vous trouverez sûrement ce site Web. La Société canadienne du cancer dispose de nombreuses ressources, des choses incroyables qu'elle offre aux personnes atteintes qui suivent des traitements contre le cancer, et des groupes de soutien pour les proches aidants. Il y a tellement de types de soutien, même si vous cherchez simplement quelqu'un à qui parler. Je pense donc qu'ils font des choses extraordinaires et, honnêtement, je ne sais pas à quoi ressembleraient les soins contre le cancer au Canada si la SCC n'avait pas fait ne serait-ce que le quart du travail qu'elle a accompli.

[Un homme est debout à côté d'une bannière sur laquelle on peut lire « HELP MAKE CANCER CARE BETTER » et parle à quelqu'un hors champ.]

[Un carnet jaune portant l'inscription « IT TAKES A SOCIETY » est posé sur une table.]

Chantel Bourgeois : Elle a pu accomplir tant de choses pour améliorer la vie des Canadiens atteints de cancer.

Mots à l’écran : Devenez une Voix du changement

Visitez le cancer.ca/plaidoyer

[Les logos de la Société canadienne du cancer et de Ça prend une société apparaissent à l'écran.]