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Prédire la progression du cancer de la prostate pour offrir de meilleurs soins

Le Dr Tarek Bismar assis dans un laboratoire
Le Dr Tarek Bismar, chercheur financé par la SCC

De nombreux hommes ayant reçu un diagnostic de cancer de la prostate de stade précoce n’ont pas besoin de suivre de thérapie agressive. Certains d’entre eux pourraient même n’avoir besoin d’aucun traitement. La surveillance active, une méthode qui consiste à surveiller de près les signes de progression du cancer plutôt que de le traiter immédiatement, pourrait permettre à ces personnes de rester en santé et d’éviter les effets secondaires déplaisants du traitement pour les cancers qui ne constituent pas une menace grave.

Cependant, cette méthode comporte son lot de complications. Il faut non seulement faire régulièrement des biopsies désagréables, mais il peut également être très difficile pour les cliniciens de prédire quels cancers de la prostate se développeront sous une forme plus agressive, ce qui peut faire augmenter l’anxiété des personnes qui en sont atteintes.

Heureusement, grâce au soutien des donateurs de la SCC, le Dr Tarek Bismar et son équipe s’efforcent de découvrir de nouveaux tests qui pourraient permettre de cibler les biomarqueurs liés aux cancers de la prostate agressifs plus susceptibles de former des métastases, et de mettre au point un test pour les détecter chez les personnes atteintes de la maladie. S’ils réussissent, ce test permettrait aux médecins de mieux personnaliser les traitements, ce qui éviterait aux personnes atteintes de tumeurs moins agressives de subir les effets secondaires potentiellement nuisibles des thérapies actives et les personnes atteintes d’un cancer plus agressif pourraient recevoir un traitement qui sauve des vies.