Nouvelle

Prédire la réponse à l’immunothérapie

Dr David Brook
David Brooks, Ph. D., chercheur subventionné par la SCC
Qui répondra à l’immunothérapie? Qui développera des effets secondaires importants? Comment le déterminer avant l’administration du traitement? Ce sont là quelques-uns des principaux défis à relever pour adopter une immunothérapie susceptible de changer des vies à plus grande échelle. Le chercheur David Brooks et son équipe ont mis au point une technologie innovante, unique en son genre, pour répondre à ces questions. Grâce au financement de la Société canadienne du cancer (SCC), ils testent leur approche pour déterminer si elle peut aider les médecins à prendre des décisions plus éclairées afin de déterminer quelles personnes devraient recevoir une immunothérapie. 

« Le cancer est un ensemble de maladies terribles qui frappent sans prévenir, avec des conséquences dévastatrices, déclare le chercheur. De là ma motivation à étudier le cancer. J’ai voulu comprendre pourquoi notre système immunitaire ne parvient pas à éliminer le cancer. Nous pensions qu’une fois que nous aurions compris les tactiques spécifiques employées par les cellules cancéreuses pour supprimer le système immunitaire, nous pourrions concevoir des traitements ciblés pour renverser la situation et avantager les cellules immunitaires. »

Leur approche mesure le niveau et le type d’inflammation, ainsi que les changements dans le système immunitaire d’une personne avant, pendant et après un traitement d’immunothérapie. À partir de ces résultats, les chercheurs identifient les marqueurs liés à l’inflammation qui permettent de prédire si la personne réagira bien ou non à l’immunothérapie.

« Cette approche pourrait contribuer grandement à guider les soins aux patients, et la SCC a joué un rôle essentiel dans la mise sur pied de ce projet, explique David Brooks. La SCC est unique, car elle voit l’importance de parrainer des projets à haut risque et à haut rendement, susceptibles d’avoir un véritable impact sur les soins aux personnes atteintes de cancer. »

« Sans le soutien des donateurs pour financer ce projet de recherche, poursuit-il, nous n’aurions pas eu les fonds pour découvrir et développer cette technologie. Les donateurs comme vous ont rendu cela possible. Merci! »