L’intelligence artificielle dans les soins contre le cancer

Nous soutenons l’expertise en intelligence artificielle (IA) et cancérologie au Québec grâce à un réseau d’échange de pratiques qui cherche à améliorer les soins pour les personnes atteintes de cancer et leurs proches.
Le potentiel de l’IA est immense en cancérologie, surtout en matière de prévention, de détection et de personnalisation des traitements. Elle peut accroitre l’efficacité et la qualité des soins et augmenter nos chances de sauver des vies. À la Société canadienne du cancer, nous investissons dans la recherche de pointe pour stimuler les innovations au bénéfice des personnes atteintes de cancer et leurs proches. 

Pour intégrer ces technologies dans le quotidien des soins, il est indispensable que les gens comprennent l’IA et ce qu’elle peut concrètement changer dans la pratique en cancérologie. Grâce au soutien du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE), la Société canadienne du cancer et l’École de l’intelligence artificielle en santé du CHUM (ÉIAS) ont développé un programme pour faire rayonner les pionniers en IA-cancérologie au Québec et pour outiller les professionnels de santé et les gens touchés par le cancer à l’utilisation de ces nouvelles technologies.
 

L’impact de l’IA - trois applications phares au Québec

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[Stéphanie Thibaudeau est assise dans une salle d’attente devant la caméra.]

Stéphanie Thibaudeau : Quand on reçoit un diagnostic de cancer, on veut évidemment survivre. On veut optimiser nos chances d'irradier le cancer complètement.

[L’image s’estompe et l’écran devient bleu.]

Texte à l’écran : Soigner le cancer à l'aide de l'intelligence artificielle

[Le Dr Tsui est debout dans un couloir d’hôpital et parle devant la caméra]

Texte à l’écran : Dr James Tsui, radio-oncologue et chercheur au CUSM

Dr Tsui : Qu'est-ce que l'intelligence artificielle permet de faire?

[Le Dr Tsui est assis devant l’ordinateur et pointe sur l’écran une image de radiographie pelvienne.]

Dr Tsui : C'est d'autosegmenter, autocontourer, autodessiner tous ces organes automatiquement.

[Le Dr Tsui est debout devant la caméra.]

Dr Tsui : Donc l'avantage, c'est que ça prend seulement une fraction du temps au lieu de prendre quelques heures de travail.

[Le Dr Tsui et une collègue examinent des coupes radiographiques à l’ordinateur.]

Stéphanie Thibaudeau : Moi, c'est une région pelvienne.

[Stéphanie Thibaudeau assise devant la caméra]

Texte à l’écran : Patiente du Dr Tsui

Stéphanie Thibaudeau : Il y a beaucoup d'organes, les intestins, la vessie. En parlant avec le Dr Tsui, il m'a beaucoup rassurée.

[Stéphanie Thibaudeau en discussion avec le Dr Tsui dans une salle de consultation, puis de nouveau devant la caméra]

Stéphanie Thibaudeau : J'avais vraiment confiance que le plan de traitement était personnalisé, qu'on essayait vraiment d'optimiser la zone de radiation sans atteindre les autres organes.

[Des technologues préparent un appareil de radiothérapie.]

Dr Tsui : Donc tout ceci libère les ressources et ça nous permet de traiter plus de patients.

[Vues de la façade du Centre hospitalier de l’Université de Montréal puis de l’accueil du Département de radio-oncologie.]

Raphaèle Piot-Rolland : Rien que dans le Département d'oncologie, il y a une centaine de patients par jour.

[Raphaèle Piot-Rolland est assise devant la caméra]

Texte à l’écran : Vice-présidente des opérations, Gray Oncology Solutions

Raphaèle Piot-Rolland : Avant, la solution, c'était une personne qui, tous les jours, devait faire ce jeu de Tetris.

Et maintenant, ils appuient sur le bouton, puis en cinq minutes c'est fait, et ils peuvent adapter en fonction de leurs connaissances...

[Une employée du Département de radio-oncologie du CHUM est assise devant l’ordinateur qui affiche le logiciel de Gray.]

Raphaèle Piot-Rolland : On a développé un logiciel qui s'appelle Gray avec le CHUM,

[Raphaèle Piot-Rolland parle devant la caméra. Le plan suivant montre Raphaèle assise à son bureau devant son ordinateur et naviguant sur le logiciel de Gray.]

Raphaèle Piot-Rolland : qui vient automatiser, optimiser et coordonner le parcours patient et plus précisément la gestion des rendez-vous.

[Raphaèle Piot-Rolland, assise devant la caméra]

Raphaèle Piot-Rolland : L'IA intervient à deux niveaux. D'une part pour permettre d'optimiser les horaires, c'est-à-dire optimiser l’utilisation des ressources pour les hôpitaux, et de réduire les temps d’attente pour les patients.

[Deux employées en radio-oncologie consultent ensemble un calendrier de rendez-vous sur le logiciel de Gray.]

[Raphaèle Piot-Rolland, assise devant la caméra.]

Raphaèle Piot-Rolland : Et le deuxième volet d'IA : être en mesure de prédire les annulations, de prédire le volume de patients pour prendre de meilleures décisions.

[Va-et-vient de passants dans un couloir du CHUM.]

[Le visuel change. Steve Bondu, assis, s’adresse à la caméra.]

Texte à l’écran : Steve Bondu, patient du CHUM

Steve Bondu : La logistique du CHUM, ça m'épate tous les jours. Je suis en radiothérapie, on fait mon traitement, je m'en vais à un autre étage parce que j'ai un rendez-vous 10 minutes plus tard.

[Deux technologues aident Steve Bondu à s’allonger sur l’appareil de radiothérapie.]

Steve Bondu : On me dit « Monsieur Bondu, on vous attendait. » Ça roule, mais avec une finesse de logistique qui est bonne pour le patient.

[La Dre Bahig, assise, s’adresse à la caméra.]

Texte à l’écran : Dre Houda Bahig, radio-oncologue et chercheuse au CHUM

Dre Bahig : Alors le projet sur lequel on travaille, c'est un projet qui vise à individualiser les traitements de radiothérapie pour les cancers ORL.

[Steve Bondu est allongé sur l’appareil de radiothérapie. Il porte un masque en plastique du haut de la tête au cou et des rayons passent au-dessus de lui.]

[Écrans d’ordinateur dans la salle de contrôle durant le traitement de radiothérapie.]

Dre Bahig : Le but du projet, c'est d'essayer d'analyser les images des patients qui sont prises tous les jours pendant sept semaines de traitement…

[La Dre Bahig assise devant la caméra. Le visuel suivant montre la Dre Bahig pendant un rendez-vous de suivi avec Steve Bondu.]

Dre Bahig : et aussi d'analyser leurs données cliniques pour essayer de prédire quels patients vont répondre plus vite aux traitements et quels patients vont avoir des effets secondaires plus importants.

[Samuel Kadoury, assis, s’adresse à la caméra.]

Texte à l’écran : Professeur à l’École polytechnique, chercheur au CHUM

Samuel Kadoury : Présentement, on entraîne le modèle avec plus d'un millier de cas. Donc, on essaie toujours d'avoir un modèle qui est à jour avec le plus de données qui sont disponibles. L'outil va toujours venir chercher à complémenter le travail du médecin.

[La Dre Bahig et Samuel Kadoury sont assis devant un ordinateur portable. Ils échangent en examinant des radiographies.]

[Des technologues finissent d’installer Steve Bondu sur l’appareil de radiothérapie. La vidéo se conclut avec la Dre Bahig qui parle devant la caméra.]

Dre Bahig : L'intelligence artificielle, par les découvertes que ça nous permet de faire, va pouvoir vraiment nous aider à améliorer le parcours de soins des patients tout en rendant les traitements plus efficaces.

[L’écran devient noir.]

Texte à l’écran : L’IA a le potentiel d’améliorer les soins et la vie des personnes atteintes de cancer.

Texte à l’écran :

Remerciements

Dr James Tsui – Stéphanie Thibaudeau - Raphaèle Piot-Rolland - Steve Bondu - Dre Houda Bahig - Samuel Kadoury, Ph. D. - Les équipes des Départements d’oncologie et de radio-oncologie du CHUM - Les équipes du Centre du cancer des Cèdres du CUSM.

Comité scientifique et andragogique du programme :

Dr An Tang - Dre Houda Bahig - Natalie Mayerhofer - Christian Blouin, partenaire patient du CHUM

[Les logos de la Société canadienne du cancer, de l’École de l’intelligence artificielle en santé du CHUM et du gouvernement du Québec apparaissent à l’écran.]


un groupe de participants à la journée AI et Cancérologie

Communauté IA-cancérologie 

Nous avons développé un parcours d’apprentissage destiné aux spécialistes de l’IA en cancérologie au Québec pour renforcer leurs habiletés à transmettre leur savoir-faire à leurs pairs, aux équipes de soin et aux personnes touchées par le cancer.

Notre formation « IA-cancérologie : partagez votre savoir avec impact! », organisée en novembre 2023 lors d’un Symposium consacré à l’IA en santé, a permis aux participants d’expérimenter des méthodes d’apprentissage adaptées à leurs besoins.

Une communauté d’experts a été lancée afin de favoriser les échanges entre chercheurs, cliniciens, entrepreneurs et partenaires patients et de continuer à les outiller pour transmettre efficacement leurs connaissances en IA.
 
un groupe de participants à la journée AI et Cancérologie

Nos outils pour comprendre l’IA

Découvrez notre série de formations et de contenus pour aider les professionnels de la santé et les personnes touchées par le cancer à mieux comprendre l’IA et son utilité pour la détection, le diagnostic et les soins contre le cancer.
Le balado IA et Oncologie réunit les témoignages de spécialistes, de proches aidants et de partenaires patients. Il explore les enjeux du parcours de soins en oncologie et les solutions que l’IA peut apporter pour mieux soutenir les personnes atteintes de cancer.
Notre trousse éducative vous donne les clés pour comprendre ce qu’est l’IA. Elle explique comment cette nouvelle technologie peut aider à prévenir le cancer et faire une différence à toutes les étapes du parcours de soins des personnes atteintes de cancer.  

Cartographie des projets en IA et cancérologie au Québec

Ce guide recense les laboratoires, les projets de recherche et les initiatives entrepreneuriales combinant l’IA et l’oncologie. Un écosystème d’innovation croissant au Québec! 

Pour plus d’informations, veuillez contacter Julia Nordlund (julia.nordlund@cancer.ca ).

Ce programme est organisé avec l’École de l’intelligence artificielle en santé du CHUM, grâce au soutien financier du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE).