Traitement de la leucémie myéloïde chronique
Si vous êtes atteint de leucémie myéloïde chronique (LMC), votre équipe de soins élaborera un plan de traitement juste pour vous. Il se basera sur vos besoins et pourrait comporter l’association de différents traitements. Quand votre équipe de soins décide quels traitements vous proposer pour la LMC, elle prend les éléments suivants en considération :
- votre âge
- la phase de la LMC
- d’autres facteurs pronostiques, dont le nombre de cellules sanguines et la présence de changements chromosomiques
- la présence d’un donneur de cellules souches compatibles
- votre état de santé global
Réaction au traitement @(Model.HeadingTag)>
Pendant le traitement de la LMC, votre équipe de soins vous surveille attentivement pour évaluer votre réaction au traitement. Elle surveille avec attention le nombre de cellules sanguines. Elle vérifie aussi le sang et la moelle osseuse pour savoir si des cellules sont porteuses du
Souvent, plutôt que de chercher le chromosome Philadelphie, on pourrait faire un test appelé amplification en chaîne par polymérase (ACP) pour trouver des signes de translocation à l’origine du gène Bcr-Abl. Ce test est très sensible. Il peut permettre de trouver de petites quantités du gène de fusion Bcr-Abl, qui est créé par le chromosome Philadelphie et qui mène au développement de la LMC.
Votre équipe de soins élaborera un plan pour surveiller l’évolution de la LMC durant le traitement. La surveillance peut comprendre :
- une formule sanguine complète (FSC) chaque semaine jusqu'à ce que le nombre de cellules sanguines soit stable, puis moins fréquemment par la suite;
- parfois, des tests cytogénétiques (analyse des cellules) de la moelle osseuse après le début du traitement;
- une ACP ou transcription inverse suivie d'une réaction en chaîne de la polymérase (RT-PCR) dans un prélèvement sanguin lors du diagnostic et environ tous les 3 mois pendant le traitement.
Votre équipe de soins a recours à ces tests pour vérifier la réponse hématologique, cytogénétique et moléculaire au traitement. Environ 70 % des personnes ont une réponse cytogénétique complète au cours de la première année après le début du traitement ciblé. Après 1 an, plus de personnes encore ont une réponse cytogénétique complète. De nombreuses personnes parmi celles-ci ont également une réponse moléculaire complète. L’équipe de soins ne peut dire si la LMC est guérie sur la base de ces réponses, c’est pourquoi on continue habituellement le traitement ciblé indéfiniment.
Réponse hématologique @(Model.HeadingTag)>
La réponse hématologique se manifeste habituellement dans les 3 premiers mois de traitement.
Une réponse hématologique complète signifie :
- que le nombre de cellules sanguines est revenu à la normale;
- qu’il n’y a aucune cellule leucémique dans le sang;
- que la rate a repris sa taille normale.
Une réponse hématologique partielle ressemble à une réponse complète, sauf qu'elle n'a pas rempli les 3 conditions.
Réponse cytogénétique @(Model.HeadingTag)>
La réponse cytogénétique peut prendre plusieurs mois ou plus à se produire. Elle repose sur le nombre de cellules dans le sang ou la moelle osseuse qui présentent le chromosome Philadelphie.
Une réponse cytogénétique complète signifie qu’on ne détecte aucune cellule présentant le chromosome Philadelphie dans le sang ou la moelle osseuse.
Une réponse cytogénétique partielle signifie que moins de 35 % des cellules présentent le chromosome Philadelphie.
On utilise parfois le terme réponse cytogénétique majeure quand on parle d'une réponse cytogénétique complète ou partielle.
Une réponse cytogénétique mineure signifie que de 35 à 90 % des cellules présentent le chromosome Philadelphie.
Réponse moléculaire @(Model.HeadingTag)>
La réponse moléculaire se base sur les résultats de l’ACP.
Une réponse moléculaire complète signifie qu’on n’a détecté le gène de fusion Bcr-Abl dans aucune cellule présente dans le sang.
Une réponse moléculaire majeure signifie que seulement un petit nombre de cellules dans le sang ont le gène de fusion Bcr-Abl.